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Derreck hurle : « Hâte ! » Le temps ralentit autour de lui, il réfléchit à toute vitesse. Que faire ? Sauver la fille ? Non, elle est peut-être blessée, inconsciente ou morte, dans tous les cas il n’a pas la force de la porter et d’échapper à la bête. Il lui faut donc tuer la créature, il l’observe, le cuir épais, couvert d’écailles osseuses. Une chance que le lézard soit occupé à dévorer la monture sans vie de la Lagosienne. Malheureusement c’est une véritable forteresse sur pattes ! Il ne voit aucun moyen de tuer l’animal, à cet instant, la jeune femme se relève, sonnée, l’arcade sourcilière ensanglantée. Elle reprend ses esprits, se redresse maladroitement en dégainant une drôle d’épée, longue, très fine, telle une aiguille. Elle titube, le lézard se tourne vers elle, lève la patte prêt à attaquer. Derreck clame : « Tir Perçant ! » Il encoche une flèche, le pouvoir afflue dans ses doigts, il vise la tête de la bête, décoche et… Le projectile heurte une écaille de plein fouet, l’arrache, mais ne blesse pas davantage le reptile. Le monstre foudroie Derreck du regard avant de se lancer à toute vitesse sur lui en ondulant. Le Grand Dépravé crie : « Marche-Vent ! » pour éviter la charge du lézard à la dernière seconde. Il s’éloigne en courant à toute vitesse, se retourne, voit Daria revenir au galop, son bâton brandit elle incante une sort qu’elle termine en clamant : « Engelure ! » De la glace apparait au sol puis grimpe sur les pattes du reptile géant, l’immobilisant. La magicienne crie à Derreck : « Vise les yeux ou la gorge ! » avant de s’éloigner en recommençant une nouvelle incantation. La Lagosienne en profite pour charger la bête en hurlant, ce faisant elle attire son attention. Le Grand Dépravé encoche une nouvelle flèche, vise l’œil du reptile, murmure : « Tir Perçant ! » Laisse le pouvoir converger dans son projectile puis relâche la corde de son arc. La traînée verdâtre s’étend jusqu’à la tête du monstre avant de perforer son orbite. Le monstre pousse un rugissement de rage et de douleur avant de se retourner à une vitesse fulgurante en projetant sa queue vers Derreck. Le pauvre n’a même pas le temps de prononcer le nom de son sort que l’appendice le frappe au flanc, il sent son bras se briser, ses pieds quitter le sol puis un choc terrible alors qu’il tombe à terre en roulant, le souffle coupé. Il tente tant bien que mal de se redresser, parvient à apercevoir le lézard en train de fondre sur lui. Il cligne des yeux, un éclair lumineux frappe la bête au flanc, sous la forme d’un javelot de glace. Daria en prépare un autre alors que la créature s’est tournée vers elle. L’animal ne sait plus où donner de la tête, si bien qu’il ne remarque pas la Lagosienne qui est sur lui, elle bondit, l’arme en avant, embroche son second œil puis pousse de toute ses forces pour enfoncer la lame jusqu’à la garde. Le monstre se fige puis s’effondre mollement.

Après ça, Daria se rue sur Derreck pour le soigner avec sa magie. Elle passe ensuite à la Lagosienne, qui la remercie. Malheureusement son cheval ne s’en sort pas. À présent au calme, la tension redescend, Derreck se sent épuisé. La femme s’approche de lui puis tend la main : « Merci de m’avoir aidée, je suis Isabella Torras. » Il remarque qu’elle a pris le temps de se nettoyer le visage et de se recoiffer. Lui et Daria se présentent puis Isabella se tourne vers les carcasses du lézard géant ainsi que de sa monture, elle souffle : « Quel merdier… Ce monstre est sorti de nulle part, comme à travers un genre de portail… » Daria approuve :

-Une faille. » Derreck demande :

-Celles par lesquelles les monstres sont entrés dans notre monde ? » La magicienne entame le récit de ces déchirures qui relient ponctuellement les différents royaumes matériels, permettant à certains habitants de traverser. Que par le passé le royaume d’Agratus avait été envahi de nombreuses fois. Elle cite les dragons, les peaux-vertes, les bêtes, certains démons même. Derreck en connait la plupart, jeune il adorait écouter les histoires de monstres, d’aventuriers ou de chevaliers que racontaient les anciens de Crullfeld, il questionne Daria :

-Tu es certaine que ce lézard est venu par une faille ? » Elle opine du chef :

-Sa robe ambrée indique un animal résidant normalement dans un environnement aride. Un désert probablement et puis, tu as senti comme moi… » Il approuve :

-Certes, mais qu’est-ce qui a provoqué cette faille ? » La magicienne hausse les épaules :

-Je n’en sais rien, mais espérons que ce soit un cas isolé… » Ils regardent les corps des bêtes, Isabella se gratte l’arrière du crâne :

-Je suis désolée de devoir demander alors que vous venez de me sauver, mais vous m’emmèneriez jusqu’à la prochaine ville ? Peu importe où vous allez, je ne veux pas vous faire dévier de votre chemin, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée de rester seule et à pied au milieu de nulle part. » Derreck explique :

-Nous nous rendons à Limur. Notre prochaine étape est à Bleaucastel de l’autre côté de la frontière. » L’expression d’Isabella s’illumine légèrement, tandis que le Grand Dépravé aperçoit une moue désapprobatrice chez Daria. Il l’interprète comme de la jalousie tandis que la Lagosienne répond :

-Ça ne pouvait pas mieux tomber, je me rends aussi à Limur ! » Ils s’organisent donc pour que Derreck transporte les affaire d’Isabella sur Chantevent tandis qu’elle monte derrière Daria sur Zodiac. Ils laissent les carcasses sur place, avec un certain regret pour les écailles du lézard qui auraient fait un bon matériau pour une armure.

Ils chevauchent et marchent un moment avant qu’Isabella ne déclare : « Je n’arrive pas à savoir si c’était extrêmement courageux ou stupide de votre part de vous être jetés à mon secours… Mais merci. » Daria pouffe en regardant Derreck :

-Je penche pour l’idiotie. Je suis certaine que si tu n’avais pas été aussi jolie, il aurait fui à toute allure. » Derreck s’apprête à s’offusquer, avant de hausser les épaules :

-Que puis-je y faire ? C’est mon côté romantique… » Ils rient, le Grand Dépravé demande à la Lagosienne : « Pourquoi te rends-tu à Limur ? » Elle bombe fièrement la poitrine :

-Je compte participer au Grand Tournoi Royal d’Épéiste, les meilleurs bretteurs des quatre coins d’Agratus vont s’y affronter. » Derreck fronce les sourcils avant de demander :

-Avec cette étrange arme que tu as utilisée pour tuer le lézard ? » Isabella se renfrogne :

-Tout à fait… » Derreck cherche la lame des yeux en expliquant :

-Je n’avais jamais rien vu de tel, comment est-ce que ça fonctionne ? » L’expression de la Lagosienne s’adoucit, elle se recoiffe une mèche dans un mouvement élaboré avant d’avouer :

-Habituellement on se moque de moi quand on me voit l’utiliser… » Derreck est confus :

-Tu as tué un lézard géant avec… Je ne vois pas pourquoi je me moquerais… » Isabella soupire :

-Bien que les mœurs aient un peu changé ces dernières années… Les femmes ne sont pas respectées comme combattantes. Je suis issue d’une longue lignée de chevaliers, j’ai une sœur qui est devenue une bonne épouse et trois frères qui servent dans l’Ordre de la Rose Lagosienne. Mon père est le commandant de ce corps armé, l’un des plus prestigieux du Tor Lagos, j’ai grandi entourée d’histoires de vaillance et de prouesses martiales. Très tôt j’ai su que je voulais me battre, mais personne ne m’a prise au sérieux. Enfin si, il y a quelqu’un, Maître Romerez. » Daria tique avant de demander :

-Le Romerez qui est venu à bout de l’Implacable ? » Elle hoche fièrement la tête :

-Lui-même ! Bien qu’il n’aime pas qu’on lui remémore ce haut-fait. » Derreck s’exclame :

-Le guerrier que personne n’est parvenu à arrêter ? L’Implacable ? » La Lagosienne approuve :

-Maître Romerez m’a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’un être humain. Mais d’une créature qui se nourrissait de ses adversaires puis les imitait. On suppose qu’elle a croisé des aventuriers en débarquant sur Agratus à travers une faille. Qu’elle les a absorbés, puis qu’elle a erré de combat en combat, devenant plus forte à chaque victoire. » Derreck sourit :

-Dans les histoires que j’ai entendues, l’Implacable est tombé face à un chevalier sans pareil, un maître d’arme légendaire. » Isabella bombe le torse :

-Il n’est pas comme cela… C’est plus compliqué… Maître Romerez était très talentueux, mais trop pragmatique pour les ordres de chevalerie… Il n’aimait pas fanfaronner, participer à des tournois, parader dans de belles armures. Pour lui, combattre se résumait soit à vaincre et vivre, soit perdre et mourir. » Derreck approuve :

-Il a raison.

-Sauf que les chevaliers incarnent des idéaux d’honneur. Lui n’hésitait pas à utiliser tous les moyens pour gagner, quitte à humilier son adversaire. Avant l’Implacable, aucun seigneur n’a voulu l’adouber, il n’était qu’un simple bretteur sans bannière. Par la suite mon grand-père lui a offert un poste de maître d’arme chez l’Ordre de la Rose. Il a accepté, mais même là peu de gens respectaient son talent. Le jour où il a décidé de m’entraîner est gravé à jamais dans ma mémoire. Je devais avoir six ans, je m’entrainais à l’épée en cachette derrière une écurie tandis que lui venait faire une sieste. Il m’a vue m’agiter dans tous les sens, s’est moqué de moi puis m’a crié de ficher le camp pour qu’il puisse se reposer. J’ai refusé, je lui ai dit que c’était ma cachette, pas la sienne, il a essayé de m’attraper pour me chasser, j’ai frappé ses doigts avec mon arme en bois. Je l’ai vu habité d’une fureur froide, il m’a lancé un regard mauvais, la seconde d’après, je volais dans les airs pour atterrir sur mes fesses. Il s’est à nouveau moqué de moi tandis que des larmes montaient à mes yeux à cause de la douleur. Il m’a dit d’aller pleurer dans les jupons de ma mère, mais au lieu de ça, j’ai récupéré mon épée, me suis relevée, mise en garde puis je l’ai attaqué avec prudence. Il a facilement évité mon épée en bois, mais au moment de sa riposte, j’ai reculé, observé. J’ai vu ses yeux s’illuminer un instant, il a souri, m’a demandé mon nom, puis m’a donné quelques conseils pour améliorer ma posture. Je les ai appliqués du mieux que j’ai pu, mais malgré cela il m’a infligé une correction douloureuse. Puis il m’a dit de rejoindre sa classe le lendemain dans la cour. » Elle inspire à fond : « Quand mes parents ont réalisé ce que je faisais, j’étais déjà très douée. Il m’a enseigné les bonnes postures, comment entraîner mon corps mais surtout, il m’a fait réaliser quelque chose très tôt. » Elle déglutit : « Jamais je ne pourrai être un chevalier, jamais je ne pourrai me mesurer à armes égales avec un homme. » Daria fronce les sourcils :

-Quel salaud… » Isabella sourit :

-Oui et non. Je ne pouvais pas devenir un chevalier comme les hommes. Alors il m’a enseigné à me battre autrement. À user de ma souplesse, de ma vitesse, de mon adresse. Il m’a fait utiliser une rapière pour s’accorder à mes talents naturels. Puis il m’a révélé la vérité sur l’Implacable : il n’avait pas affronté le monstre en face à face. » Derreck écarquille les yeux :

-Que… Comment ça ? » Isabella sourit :

-La chose était devenue bien trop forte en combat singulier. Elle avait pris l’apparence d’un chevalier en plaque lourde, armé d’un bouclier et d’une épée. En face à face, personne ne lui arrivait à la cheville avec tous les chevaliers qui s’étaient empressés d’aller la nourrir en voulant faire entrer leurs noms dans la légende. Du coup Romerez a observé la créature pendant des jours, il a découvert qu’elle ne quittait jamais les routes, probablement parce qu’elle devait penser que c’était l’environnement idéal pour se nourrir. Alors il a dressé des pièges dans une forêt, il est allé défier le monstre, a été blessé puis s’est enfui. L’Implacable l’a poursuivi sans se méfier, il s’est fait tailler en pièce par les pièges de Romerez qui l’a ensuite achevé. Il a présenté la tête de la bête au gouverneur du Tor Lagos qui en a fait un Protecteur de la Paix, un de ses chevaliers. Mais rapidement son manque d’honneur l’a entraîné dans des histoires déplaisantes, il a dû quitter le service du gouverneur. C’est à ce moment-là que mon grand père l’a recruté. » Elle inspire lors d’une pause : « Romerez est un formidable combattant à qui l’on octroie des valeurs qu’il ne possède pas. Mais grâce à lui, j’ai pu défier mes frères aînés et les battre dans des duels. Ils ne l’ont pas supporté, ont contesté ma victoire parce que je ne me battais pas avec honneur. Mais je m’en suis moquée, enfin jusqu’à ce que mon père refuse de m’offrir le titre de chevalier. Là j’ai été blessée… J’étais venue à bout de tous les autres élèves de l’Ordre, pour autant il n’était pas question qu’une femme, qui plus est une femme qui se battait avec une rapière, ne soit adoubée. » Derreck soupire :

-Je suis désolé.

-Je l’étais aussi. Mais Romerez m’a consolée, il m’a dit de laisser tomber les chevaliers, d’aller affiner mes talents en faisant face à de vrais dangers, pas simplement en me confrontant à des petits chevaliers merdeux, comme il les appelait. » Elle pouffe : « Je comprends à présent ce qu’il voulait dire par là. Le monde est tellement dangereux. S’affronter amicalement simplement pour mesurer son talent, c’est tellement futile. » Elle regarde le ciel : « J’ai vaincu tellement de monstres, de bandits ou de véritables guerriers… » Daria demande :

-Pourquoi chercher à te rendre au Tournoi Royal dans ce cas ?

-Lorsque je suis rentrée chez moi sept ans après mon départ. J’étais heureuse de revenir, mais mon père et mes frères ont immédiatement voulu me marier. J’ai ri et prétexté que je n’épouserai jamais un homme que je pouvais battre. » Elle manque d’éclater de rire : « Il se trouve que mon prétendant était un Protecteur de la Paix, un chevalier du gouverneur. Il a accepté de m’affronter… le pauvre. Dans sa belle armure rutilante… Je ne dis pas qu’il n’était pas bon, mais une fois que je lui ai fait perdre l’équilibre, il ne pouvait plus rien faire, comme une tortue sur le dos. » Elle soupire : « Comme j’ai déçu ma famille ce jour-là, mais Romerez m’a proposé un duel à son tour. Et là j’ai senti que j’avais progressé. » Elle déglutit : « Le match était très serré, ce salopard m’a envoyé du sable dans les yeux, j’ai bien failli me faire avoir. Mais ce qu’il n’avait pas vu, que j’avais gardé secret, c’est ça : » Elle désigne une dague avec un grand anneau à la garde qu’elle agite doucement : « J’ai découvert ces petits bijoux en m’entraînant avec un camarade roublard aventurier. Il était vraiment dangereux et m’a énormément aidée à m’améliorer. Avec ça, je peux emprisonner l’arme de mon adversaire. Bien sûr Romerez s’est mit à me taper dessus avec ses poings, après tout ce n’est pas un chevalier mais un guerrier. J’ai tout de même réussit à le mettre au sol, ma lame sur sa gorge, il a enfin admis que je l’avais dépassé. » Derreck applaudit d’admiration, Isabella rougit en se cachant le visage : « Enfin je… Nous étions seuls, donc personne ne pourra le confirmer. Mais en sa qualité de chevalier, je lui ai demandé une lettre de recommandation pour le Tournoi. Il m’a mis en garde, m’a dit que c’était une mauvaise idée : Je m’en moque. Je veux montrer à tous ces machos prétentieux que je peux les surpasser. » Le Grand Dépravé lui demande :

-Tu accepterais de me donner quelques conseils ? Je suis bien meilleur à l’arc qu’à l’épée, mais je voudrais m’améliorer. » Isabella est très surprise, elle bafouille :

-Euh… Hé bien je… Je n’ai jamais formé qui que ce soit mais… Je peux essayer. » Derreck la remercie avec son fameux sourire si désarmant.

Ils continuent de progresser, ne s’arrêtant que pour déjeuner pour ensuite marcher ou chevaucher jusqu’à la tombée de la nuit. Ils décident de s’arrêter dans un bosquet, Isabella déplie une carte qu’elle a dans ses affaires en décrétant qu’un cours d’eau devrait être proche. Elle se propose pour le chercher tandis que Daria et Derreck montent leur camp. La magicienne accepte avant que le Grand Dépravé ne puisse répondre, la Lagosienne s’éloigne. Lorsqu’elle est hors de vue, Daria attrape Derreck, l’entraîne à l’écart puis lui lance un regard assassin. Amusé il lui demande : « Que se passe-t-il ? Tu es jalouse ? » La magicienne sourit :

-Un peu, mais il ne s’agit pas de cela. » Elle pose ses mains sur ses hanches avant de soupirer : « Tu es un grand naïf Derreck. J’adore ce… cette sorte d’innocence que tu as malgré tout ce que tu as traversé… Tu vois toujours le meilleur chez les gens que tu rencontres… Mais tu vas avoir des problèmes… » Il fronce les sourcils, elle lui explique : « Isabella, tu lui a immédiatement fait confiance, mais qui te dit qu’elle le mérite ? Tu n’as pas trouvé étrange qu’une femme voyage seule ? » Il hausse les épaules :

-Elle nous a expliqué qu’elle se rendait à Limur. » La magicienne s’agace légèrement, elle lui attrape les mains :

-Après que nous avons accepté de l’aider. Mais imagine une seconde qu’elle soit malveillante. Quelle serait la pire chose qu’elle puisse nous faire ? » Derreck fait signe qu’il l’ignore, Daria soupire : « Me prendre en otage sur Zodiac, te forcer à lui donner tout ce que nous possédons. » Il s’apprête à contester, elle continue : « Nous tuer cette nuit pendant que nous dormons ou simplement nous voler les chevaux. Mais le pire, c’est qu’elle t’a vu lancer des sorts sans incantation ! » Derreck blêmit, il se couvre la bouche avec la main. L’inquiétude le gagne, Daria a raison, ils sont en danger. Il murmure :

-Elle pourrait nous dénoncer à l’Église de la Lumière… » La magicienne hoche la tête, le ranger l’embrasse amoureusement : « Que peut-on faire ? »

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