3 haïkus sur une terrasse.

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Il claqua des doigts, immédiatement alors, un des murs de la chambre devint aussi transparent que du cristal.

  • Que vois-tu jeune fille ?
  • Un atrium orné de colonnades cannelées incrustées d’aigue-marine et de lapis-lazuli, des urnes en albâtre. Un jardin avec des bassins et des fontaines avec de la végétation suspendue à des chevrons en pierre, des arbres en fleurs et des vignes fructifères enveloppées autour de beaucoup de colonnes. Une terrasse avec un autre jardin et un ciel bleu, Maitre.
  • Alors va sur la terrasse et regarde tout autour de toi.
  • Bien Maitre, mais le mur ?
  • Ne t’inquiète pas de ce détail. Dans le jardin, tu trouveras des arbres avec des fruits orange, tu en cueilleras une douzaine. Le plateau te suivra.
  • Bien Maitre.
  • Tu peux te retirer les pinces à seins.
  • Merci Maitre ! dit Jade avec une grimace de douleur.

Elle sortit, dehors il faisait chaud, vraiment chaud, cela la surprit car à Rélahya, c’était l’hivers et il y avait encore des lambeaux de neige dans les rues, alors qu’ici il faisait si bon…

Elle cueillit les fruits, elle savait que c’étaient des oranges bien qu’elle n’en ait jamais vu auparavant. Elle les posa sur le plateau qui la suivait comme un gentil toutou. Elle remarqua que la terrasse dominait un champ de plantes étranges ayant une grande dimension. Elle n’osa pas s’approcher de la balustrade en marbre rose. Elle fit vite demi-tour pour ne pas faire attendre Garmer.

  • Maitre, que dois-je faire ?
  • Va au fond de la chambre tu trouveras une machine couleur cuivre, à son sommet il y a une sorte d’entonnoir, mets-y les fruits, un liquide orange va remplir une carafe en cristal. Tu la placeras sur le plateau avec deux verres et tu reviendras vers moi.
  • Bien Maitre.

Elle s’en retourna vers la couche du Comte. L’homme attendait, appuyé au chevet du lit.

  • Votre boisson Maitre, dit-elle.
  • Soleil orangé... Quintessence enchanté... Bonheur du matin. Il est temps que tu commences véritablement à me servir. Monte sur le lit et agenouille toi entre mes jambes.

Elle s’exécuta, mais avant, elle remplit un des verres qu’elle lui tendit.

  • Je vois que tes compétences en tant que serveuse sont avérées, déclara-t-il.

Et pendant un moment, leurs regards se croisèrent, elle osa même soutenir sa vue, ils s’observèrent longtemps dans un silence parfait.

Avec un léger sourire au coin des lèvres il rompit le silence.

  • comme je te l’ai dit, tu es très belle.
  • Merci... Maitre.
  • Reste devant moi, repousse les draps et prends ma bite dans ta main. Tu m’as entendu ?
  • Oui Seigneur. Dit-elle, et elle s’était rapidement inclinée en s’asseyant sur les talons entre les jambes de l’homme.
  • Maintenant, dis-moi ce que tu veux...

_ Je... cette fille veut... ce que le Maitre veut. Elle veut prendre le sexe de son Maitre dans sa bouche... Peut-être ?

  • Bonne réponse. Alors, suce. Tous les matins tu feras les mêmes gestes dans le même ordre.
  • Oui maitre.

Elle ferma les yeux un instant, d’abord indécise, avant de se contrôler et de surmonter son dégout. Penchée, les lèvres touchant le gland. Heureusement, le sexe de son Maitre semblait propre.

  • Comment je dois faire, Maître ?

Cela sembla le divertir. Alors il lui expliqua :

  • Tu dois d’abord me lécher bien soigneusement. Puis tu prends le gland dans ta bouche, en faisant bien attention avec tes dents. Si tu mords je te les fais toutes arracher ! Et tu fais des allers-retours, tu dois avaler mon sexe en entier ! Jusqu'au fond de ta gorge. Quand je jouirai, tu devras tout avaler sans me mordre la bite. Tu as compris ?
  • Oui, Maître. Mais elle est bien grosse Maitre !

Alors Jade ouvrit la bouche et le laissa glisser dedans. Elle ferma les yeux et essaya d’imaginer que c’était le membre de son petit ami qu’elle caressait. Elle ne lui avait jamais fait de fellation, pourtant il aurait bien aimé. Elle pensa qu’à présent il devait être mort. Des larmes roulèrent sur ses joues. Alors, elle commença à sucer.

  • Brave fille ! Profond, bien profond, prends tout dans ta bouche. Une tête rousse... Pour mon dard fourreau de soie... Foutre queue, c’est bon. Regarde-moi dans les yeux.

Elle les leva, continuant à le sucer. En réponse, il déplaça une main et posa de temps à autre son verre de jus d’orange sur sa tête. De l’autre, il lui tenait la nuque. Quand il eut fini de boire il posa son verre sur le plateau et remplit l’autre verre.

Elle faisait de son mieux pour plaire à l’homme, espérant en finir rapidement, mais il prit sa tête à deux mains et il enfonça plus profondément, plus violemment sa bite dans sa bouche. Elle salivait abondement et craignait de vomir, mais il ne se souciait pas de ses gémissements et continua. Soudain, elle sentit qu’elle était excitée, en fait plus excitée qu’elle ne l’avait été auparavant et la raison n’était pas qu’elle était utilisée comme un objet sans volonté propre, mais qu’elle sentait un bourdonnement monter crescendo dans ses entrailles. Les vibrations déclenchées par l’Oracle de Graf Garmer von Grugger. Elle le suça plus intensément, même avec avidité. Elle espérait que son maître se rendrait compte du changement, c’était un pas de plus vers une véritable soumission. Mais l’homme qui baisait sa bouche continua encore plus fort.

C’était lui maintenant qui gémissait et qui disait :

  • Aaah oui, Jade suce-moi, c’est bien continues ! Huummhhh... Puis des grognements ! par moment il lui caressait la tête avec une main et le dos avec le talon.

Après une dizaine de minutes de ce manège, elle avait mal à la mâchoire.

Plus d’une fois elle faillit vomir, plus d’une fois elle avala de travers, toussant, reniflant, mais l’Oracle faisait son office. Et elle écarquillait les yeux autant par le plaisir qu’elle recevait que par l’énormité qu’elle avait en bouche.

Puis elle sentit le sexe se gonfler plus encore dans sa bouche... et enfin Il gueula :

  • AAAAAH OUI BORDEL DE MERDE !!! AAAAAHHHH !!!

Sans prévenir, il jouit en lui plaquant les lèvres contre son pubis pour qu’elle avale tout. Il lui envoyait son foutre par saccades, car Il ne voulait pas qu’elle salisse ses draps de soie. Et de toute façon c’était le rôle d’une bonne esclave. C'était abondant, chaud, visqueux.

Elle garda le membre en bouche, attendant qu’il finisse par le retirer de lui-même, alors qu’il était devenu tout mou.

  • Votre esclave espère que c'était bien ? Maître.

Il lui caressa les cheveux.

  • Tu as encore beaucoup de progrès à faire, mais je ne te punirai pas ! Je compte bien que tu deviennes une bonne suceuse.
  • Merci Maître.
  • Quelle merveilleuse journée... N’est-ce pas ? pour ta peine, bois ce verre de jus d’orange et descend du lit !

Elle but le liquide d’une traite, elle le trouva délicieux, surtout après la fellation.

Elle se mit vite à genoux.

Il se leva, puis il tira un tiroir de la table de nuit, il en sortit un collier, une laisse et un fouet. Il vit qu’elle avait peur.

  • Tu lèches convenablement, tu obéis encore mieux et tu crains le fouet... Tu es ma petite chienne, n'est-ce pas ?
  • Oui maitre.
  • Fais la belle !

Elle se redressa sur les genoux les avant-bras repliés serrant les poings.

Faire la chienne et sucer un sexe, elle n’avait pas connu pire comme humiliation !

  • Je dois me préparer, mais avant ça, tu seras ma chienne. Et on va faire un petit tour.

Il lui mit le large collier en maillons dorés et y attacha la laisse ... Pour pas que tu ne te perdes et pour que tous sachent qui tu es. Au fait j’ai décidé de faire de toi mon esclave personnel, tu n’auras de comptes à rendre qu’à moi et à Von Trooper ... En principe, je suis enclin à rester éveillé alité pendant la majeure partie de la matinée. Mais puisque tu sais lire et écrire tu me serviras de secrétaire. Car enfin, qui pourrait dire qu'un Administrateur de Zone ne puisse pas s’offrir le luxe de son lit moelleux ? bon aujourd’hui c’est une exception, j’ai une réunion avec des Administrateurs.

Il se dirigea vers le jardin.

  • Petite chienne suis moi sur tes deux jambes.

Bientôt ils arrivèrent à la balustrade.

Les paumes posées sur le rebord en marbre à motifs floraux, Garmer, aimait contempler le panorama de ce qu'il avait accompli dans cette zone, ainsi que la multitude d’esclaves qui travaillaient dans ses champs. Il eut un large sourire alors qu'il apercevait en dessous, les formes agréables des filles nues qui récoltaient la sève des grands cactus d’un mauve singulier ainsi que celle d'une sorte de mopanes* bleu qui poussaient uniquement sous le Dôme de la Zone des Régions Centre Europe. Les yeux bleu clair de Garmer se fixèrent à nouveau sur Jade, comme si son regard pouvait pénétrer son âme même. Il pouvait voir ses tétons durcir délicieusement, alors qu’elle restait figée contemplant le spectacle sous ses yeux. Ces esclaves ou plutôt ce bétail paraissaient splendides. Toutes s’afféraient autour de ces plantes qui paraissaient avoir une grande valeur.

  • Tu vois petite chose, elles récoltent un suc de ces plantes, et ce suc ouvre la porte de l’éternité.
  • La source de jouvence maitre ?
  • Mieux que cela esclave. Mais retourne-toi et que vois-tu maintenant ?
  • Le ciel bleu au-dessus de la terrasse Maitre.
  • Et maintenant ? dit-il en jouant sur son Oracle.

La jeune fille faillit défaillir car sous ses yeux se matérialisait une tour gigantesque.

  • Jade, les premières pierres de ce qui est maintenant la Tour de l’Éternité, ont été posées par le Cartel Suprême et bénits par l’Ecclésiaste en personne, il y a plus de mille ans. Ma famille a découvert ce cratère inhabituellement chaud, avec sa flore luxuriante extraterrestre, et son pic solitaire en son centre. Une source chaude chargée de métaux rares jaillissait à sa base. Elle remplissait un bassin sacré d’où, croit-on, les premières cellules vivantes de la Terre sont originaires. C’est un autre élément vital que mes esclaves exploitent. L’Ecclésiaste l’a consacrée comme lieu de naissance de la vie. La Tour de l’Éternité a été construite en son honneur. Elle s’élève autour du pic, comme la chair et le muscle autour d’un os de pierre. Des décennies plus tard, la Tour de l’Éternité est devenue l’une des unité d’assainissement de cette planète. Si tu respires de l’air pur et bois de l’eau claire, c’est grâce à elle. Il existe aussi un réseau de communications qui la relie aux autres tours, aux autres zones. Alors que l’assainissement se répandait dans le monde entier, le prix de cette purification devait être exorbitant, car la résistance grandissait parmi les peuples d’humains et de post humains, qui souhaitaient rester indépendants et qui n’appréciaient pas les excès technologiques du Cartel Suprême. La guerre ravagea une nouvelle fois la Terre. Convaincus de sa supériorité morale et intellectuelle, le Cartel Suprême réprima la rébellion. Il y a 900 ans, les Alphas et les Status Centralis, les bras armés du Cartel Suprême, volaient de villes en villes sur des machines ressemblant à des oiseaux, rependant mort et destruction, revendiquant une victoire totale sur des peuples retournés à la barbarie. Je te raconte tout cela esclave, sachant que tu ne dois rien y comprendre.
  • Sous les pleurs d’un monde. Émergeant de son sang brun. La réalité.
  • Ainsi donc, esclave, tu connais l’art du haiku ?
  • Pardon, Maitre, j’aurai du me taire. Mais j’y ai pensé à cause de ceux que vous avez fait.
  • C’est bien. Mais un animal ne parle pas, n’est-ce pas ? et ne coupe pas son Maitre ! tu dois me servir en silence ! tu n’as à parler que pour répondre. dit-t-il d’un ton ferme.

Jade reteint difficilement ses larmes.

Elle n’avait rien fait de mal, mais le Comte détestait le fait qu’elle parle quand on ne lui ordonnait pas de le faire.

C’était un outil, pas une personne. Un outil ne parle pas, et ne pense pas !

Graf Garmer von Grugger, tira sur la laisse, il était bâti comme un colosse, il était beau comme un Dieu et nu comme un ver. Il monta quelque marches qui menaient à une plateforme sous une arcade fleurie. Il avait fait installer une douche à l’ancienne à cet endroit. Certes, il avait une salle d’eau ultra moderne, mais il ne l’utilisait que le soir. De plus, prendre une douche sous cette arcade était bien plus divertissant. Garmer sourit alors que le son des chaînes que portaient les esclaves commençait à résonner sur le sol rocailleux. Des filles criaient, tandis que les surveillants les conduisaient au pied de la terrasse avec des fouets de cuir. Leurs seins superbes tremblaient doucement alors qu'elles couraient pour se ranger aux pieds de la terrasse de leur maître. Leurs corps chauds étaient merveilleux à regarder. Le produit de centaines d’années de sélections et de manipulations génétiques. Le travail de Thorv son bio-généticien en chef.

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