À ta mémoire
Poème en hommage à ma très chère grand-mère, décédée il y a bientôt cinq moins:
Cet évènement funeste,
Fut si soudain.
Ce cruel destin,
T’a emportée d’un seul geste.
Nous savions que c’était une fatalité,
Et que ce jour était proche,
Mais nous n’étions pas préparés,
À entendre le son de la cloche.
Lorsque j’ai appris la nouvelle,
Cela m’a semblé irréel.
Il m’a fallu du temps,
Pour digérer l’information,
Mais je devais m’en faire une raison,
Plus rien ne serait comme avant.
Tous nos beaux souvenirs,
M’accompagneront toutefois dans mon avenir.
Même si tes derniers moments,
N’étaient que tourments,
J’ai repensé en premier lieu,
À ces jours heureux,
Où tu ne souffrais pas,
Et tu étais vraiment toi.
Tes anecdotes sur ta jeunesse,
Tes propos qui étaient parfois blessants,
En raison de ta maladresse,
Mais qui n’avaient dans leur fond,
Rien de méchant.
Tous ces moments où tu as pris soin de moi,
Ces bons petits plats que tu me préparais,
Dont je ne retrouverai jamais la saveur.
Je regrette nos innombrables parties de cartes,
Même si je n’étais pas le meilleur joueur
Et même si la chance rarement me souriait.
Bien avant que tu ne partes,
Tout cela avait déjà disparu,
La maladie t’a frappée
Et soudain, l’ancien toi n’existait plus.
Tes visions n’étaient qu’illusions,
Toutes tes pensées étaient source de dépression.
Tu étais presque immobile,
Et presque tout te devenait difficile.
Et car ta vie n’a pas été pour toi un long fleuve tranquille,
Tu t’es battue,
Contre toutes les épreuves qu’elle t’imposait,
Mais au bout d’un moment,
Tu n’en as plus pu.
La vie s’est injustement acharnée sur toi,
Et nous ne pouvons qu’espérer que qu’où que tu sois,
Tu sois soulagée de ces douleurs qui te persécutaient
Et de ces angoisses qui te hantaient.
Les adieux sont toujours douloureux,
Mais quand nous n’avons pas le choix,
Il faut être fort.
Face à la mort.
Dans nos cœurs, il y aura toujours une place toi.
Et d’une certaine manière, à travers nous tu vivras,
Car jamais on ne t’oubliera.
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