Les étoiles veillent dans leur nuit sans fin,
Scintillantes gardiennes du destin.
Leurs feux d'argent percent l'infini,
Mais leurs clartés restent pour nous bien mini.

Sirius brille au firmament glacé,
Un diamant perdu dans l'immensité.
Elle conte des mondes à des lieues d'ici,
Mais ne peut éclairer ton chemin obscurci.

Le lampadaire, humble serviteur des rues,
D’un halo doré chasse la nuit nue.
Il éclaire tes pas, te guide en secret,
Offrant sa lumière au quotidien parfait.

L’étoile inspire, elle est rêve et mystère,
Un phare céleste pour l’âme solitaire.
Mais le lampadaire, fidèle et concret,
Force les étoiles à se cacher, discrètes.

Alors choisis : rêver aux cieux infinis,
Ou marcher serein sous la lumière apprivoisée ?
Car l’une est espoir, l’autre sécurité,
Deux vérités distinctes, deux nécessités.