Le début de la fin.

(Chapitre raconté par Jack.)

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Mon travail au sein du F.B.I. est simple. Je dois analyser, répertorier, catégoriser les risques qui mettent en péril la sécurité intérieure du pays.

Lorsqu’un mot ou une phrase clé est décelé par nos systèmes sur des groupuscules d’activistes en tout genre, je dois diligenter un enquête sur le terrain et procéder à la neutralisation par tous les moyens de la menace qui plane.

Depuis plusieurs semaines, je suivais de très prés un groupuscule constitué de quelques partisans situé dans le sud du pays. De prime abord pas dangereux, mes soupçons sur le potentiel développement de ce groupe furent accentués par cette phrase clôturant chaque conversation « Gloire à S.C.O.R.P.I.O., gloire au Renouveau ».

Malgré les réticences de mes supérieures, j’ai organisé et mis en place une enquête. Je n’avais aucune piste, aucune certitude que S.C.O.R.P.I.O. soit une personne physique ou un acronyme d’une quelconque organisation. Même les autres agences gouvernementales n’avaient rien hormis des brides de bruits sur la montée en puissance d’un groupe politico-religieux appelait « Renaissance pour l’Amérique ».

Même Helen flint, la directrice adjointe du F.B.I. me demanda de clôturer mon enquête. Sans preuve tangible d’une menace réelle, il lui était impossible d’informer le Président sur l’existence d’un trouble interne basé uniquement sur les intuitions d’un agent.

C’est le limogeage de certains des conseillers les plus proches du Président et l’arrivée d’hommes à des postes importants qui raviva le spectre de mon intuition.

Tout s’est accéléré un lundi matin, alors que je venais de franchir la porte du F.B.I., ma cheffe me convoqua et ses propos n’étaient pas rassurants. Elle me mît officiellement en congés mais me demanda d’enquêter, en toute discrétion sur ces hommes affublés de costumes noir. Elle était persuadée que la maison était contaminée de l’intérieur, qu’elle était pieds et poings liés par le nouveau directeur fraîchement nommé.

Les événement se sont précipités dans la semaine, avec l’annonce à la télévision de la destitution du Président et la passation de pouvoir par la vice-présidente à des pontes en costume noir. En même temps que toutes les chaînes de télévision annonçaient ce cataclysme politique, j’ai reçu un appel d’Helen. En panique totale, se sentant en danger, elle reconnut que j’avais raison, que l’attaque que j’avais évoqué était en train de se produire.

C’est quand j’ai entendu les détonations des coups de feu dans le téléphone que j’ai réalisé que ma famille et moi étions en danger et que je devais mettre en marche mon plan d’exfiltration.

Sans attendre plus longtemps, j’ai demandé à ma femme et à ma fille de préparer un sac avec des habits chauds et de me rejoindre rapidement dans le garage. De mon côté, j’ai préparé de quoi faire face : Armes, munitions, téléphone cellulaire, émetteur récepteur portatif, corde, cartographie.

Après avoir détruit nos téléphones portables, nous avons embarqués dans ma vieille Jeep Cherokee de 1980, certes ce n’est pas un bolide, mais elle passe partout et surtout aucun GPS à bord.

Avant de rejoindre le cabanon de pêche de mon grand-père situé au bord du lac afin d’y attendre mon ancien compagnon d’armes avec les faux papiers pour exfiltrer ma famille, j’ai fait un détour au supermarché pour nous ravitailler pour le trajet et notre séjour au cabanon.

C’est sur ce putain de parking que tout est parti en vrille. Des véhicules sont arrivés puis des coups de feu et des kidnappings. J’ai vu ma femme et ma fille se faire enlever sous mes yeux, j’ai tout tenté mais je me suis écroulé, touché par deux balles tirées par un sbire à la solde des costumes noirs.

A suivre…