De vous à moi
Il existe cet endroit, où la souffrance est absente, où la pensée n’est plus, où l’émotion ne fait que passer, où le silence est pur et omniprésent, où le regard s’ouvre, où l’on ne se sent plus séparé des autres.
La vibration d’amour est telle qu’elle transcende toutes les conceptions qu’on pouvait en avoir.
Il existe cet endroit et il n’a jamais été si proche de nous.
On ne peut plus se perdre à mesure que l’on réalise cette immensité en soi. Il n’y a plus de passé, plus de futur. Il n’y a plus qu’une compréhension, totale, une ouverture, une conscience de l’illusion dans laquelle nous évoluons .
On réalise que l’on s’est trompé, on comprend l’origine de toute souffrance, de ce chaos humain.
Ce Soi qui n’ a plus de corps, plus d’identité, plus d’histoire, plus d’expériences traumatique, ce corps invisible et éternel, remplit de paix, d’amour et de joie, ce corps qui vit juste là, dans notre corps de chair, ce corps qui ne vieillit ni ne meurt jamais.
Il suffit de fermer les yeux et de porter l attention sur la vitalité sous-jacente, sentir l’énergie circuler, dans chaque cellule, réaliser l’immensité du processus, vivant, vibrant la vie, nous partageons tous cette infinité.
La nature dont nous faisons partie, ne s’éteint jamais, elle ne s’arrête pas, ne réfléchit pas. Elle n’a pas peur de mourir pour renaître au printemps.
La nature nous parle et nous ne l’écoutons pas.
Trop occupés, absorbés que nous sommes dans cette illusion parfaite, qui consiste à nous faire croire que nous ne sommes que ce corps, venu de nul part et destiné à mourir un jour.
Nous avons peur de mourir parce que nous ne réalisons pas que nous sommes éternel. Nous sommes la vie et la vie ne meurt pas, elle se déploie, constamment.
Le corps n’est qu’un véhicule, un état temporaire, une forme manifestée, une énergie cristalline, éternelle, immortelle, qui emplit tout l’univers et qui fait que tout existe.
Nous ne sommes séparés de rien et l’illusion est parfaite.
Nous sommes cet amour parfait, inconditionnel, incommensurable auquel nous aspirons.
Nous attendons le futur, nous ne sommes plus présent ; un futur où nous nous sentirons mieux et qui n’arrive jamais, un futur qui ne sera finalement qu’un éternel présent de plus.
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