Nuit d'Hôtel

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(PDV de Patrick)

Après les retrouvailles avec nos collègues brésiliens et après avoir raconté en détails (non, pas vraiment tous les détails... ) de notre aventure, nous étions impatients de nous poser dans notre chambre d’hôtel. Et là, mauvaise surprise, une seule chambre d’hôtel au lieu de deux nous avait été réservée… Je vis qu’Alain avait l’air un peu contrarié, quant à moi, l’idée de partager de nouveau un peu d’intimité avec Alain ne m’était pas du tout désagréable…

La chambre, plutôt confortable, disposait d’un coin salon avec canapé et un petit bar dans un coin ainsi qu’une chambre avec 2 lits séparés. Dommage, pensai-je en posant ma valise dans la chambre, un grand lit aurait peut-être été plus propice à un nouveau rapprochement avec Alain, mais à la mine de celui-ci, je compris qu’il semblait plutôt soulagé de son coté, d’éviter une proximité propice à un nouveau rapprochement de ma part.

Notre première soirée à Sao Paulo fût mémorable, enchainant les Caïpirinhas dans différents bars avec la joyeuse et exubérante compagnie de nos collègues brésiliens. Alain semblait beaucoup s’amuser et je voyais ses yeux briller de plus en plus au fil des verres ingurgités.

Le retour à l’hôtel fût difficile, mais le plaisir de retrouver un bon lit et la fatigue de ces deux dernières journées m’entraina rapidement dans un lourd sommeil, non sans, au paravent, avoir laissé trainer mes yeux sur Alain qui se désapait avec des gestes maladroits. Sans grande pudeur, il laissa tomber son boxer à côté de son lit, me laissant apercevoir fugacement ces jolies fesses rebondies. Après avoir enfilé un caleçon et un tee-shirt, il s’écroula sur son lit et sombra comme moi dans un sommeil profond.

C’est un rayon de soleil, filtrant entre les rideaux qui me sorti le lendemain de ma torpeur. Il était encore tôt et nous n’avions rendez-vous avec nos collègues qu’en fin de matinée

Je jetai un coup d’œil sur le lit à coté dans lequel dormait encore Alain. Dans la nuit, sans doute à cause de la chaleur, il avait rejeté draps et couvertures et dormait sur le dos, vêtu de son seul caleçon, un bras replié sous sa tête découvrant un dessous de bras d’où s’échappait quelques poils bruns. Il faut dire qu’il faisait déjà une bonne chaleur dans la chambre et les yeux mi-clos dans un demi-sommeil, je me délectai en regardant le corps mince et joliment musclé d’Alain, baigné de la douce clarté matinale.

Une excitation s’empara de moi en voyant ce corps presque nu à portée de main. J’imaginais son sexe sous le boxer. Bandait-il ? Malheureusement j’étais un peu loin pour pouvoir en être sûr, mais la bosse que faisait son paquet me semblait bien importante.

Je ne pouvais détacher mon regard de son corps de jeune mec sportif. Je sorti discrètement mon sexe, déjà dur depuis un moment, de mon caleçon et entrepris de me caresser doucement en imaginant que peut être Alain ne dormait pas et qu’il me regardait par ses yeux mis clos.

Je replongeai voluptueusement dans un demi-sommeil peuplé de rêves érotiques quand je sentis Alain remuer dans son lit. Il était toujours allongé sur le dos, mais sa main était posée sur son paquet.

Je gardai les yeux mi-clos, faisant semblant de continuer à dormir, mais sans perdre une miette du spectacle que j’avais sous les yeux.

Soudain, je distinguai cette fois clairement sa bite soulevant l’élastique de son caleçon et laissant apparaitre son gland gonflé à demi décalotté. Un mince filet brillant s’étirait de son sexe jusque sur son ventre.

Cette vision me rendit fou, mais quand Alain posa sa main sur sa queue et commença à faire quelques va et vient langoureux, je crû que j’allais exploser.
Après quelques instants de cette caresse, il repoussa son caleçon à mi-cuisses et continua sa branlette mais avec beaucoup plus de vigueur cette fois.

Je le vis jeter un coup d’œil vers moi, afin de s’assurer que je dormais bien encore. A moins que…
Peut-être l’idée que je pouvais l’observer, finalement, augmentait encore son excitation.

Toujours est-il qu’il ne fallut pas longtemps pour que je vois le corps s’Alain se raidir et se tendre.
Il attrapa à la volée son boxer de la veille qui trainait par terre et éjacula dans celui-ci en de longs jets de sperme, qui malheureusement n’arrivèrent pas tous sur le boxer…

Je voyais sa poitrine se soulever légèrement, encore haletant du plaisir qu’il venait de se donner.
Qu’il était craquant… Je n’en pouvais plus d’excitation. Ma queue était littéralement enfoncée dans le matelas et me faisait mal tellement je bandais dur.

Après avoir repris une respiration normale, Alain laissa tomber son boxer plein de sperme à côté du lit, sauta sur ses pieds et se dirigea vers la salle de bain après avoir remonté son caleçon.

S’en était trop, je n’en pouvais plus, il fallait que je me soulage sans tarder et c’est alors qu’en posant mes yeux sur le boxer d’Alain qui trainait par terre, une pensée très excitante me traversa l’esprit.

Je chopais son boxer et le porta à mon nez. Je respirai voluptueusement cette odeur de sperme chaud mélangé avec des odeurs plus fortes de la veille qui me firent tourner la tête. Il faut dire que c’était le boxer qu’avait porté Alain pendant tout le voyage et pendant notre séjour en prison.

Après m’être enivré de ses odeurs, je me branlais dans son boxer lorsque j’entendis un peu de bruit dans la salle de bain.
Approchant de la porte, je constatai que cette ci avait un trou de serrure, mais sans la clé dedans.
Il devait y avoir un autre verrou à l’intérieur.

Je ne pus résister à la tentation de coller mon œil au trou de serrure pour mater Alain qui prenait tranquillement sa douche en se savonnant vigoureusement. Son sexe avait repris une taille normale, mais la vue de ce jeune corps ruisselant et tellement excitant fit monter en moi une onde de plaisir intense. Comme j’avais toujours le boxer d’Alain à la main, je déchargeai dans celui-ci de plusieurs jets de sperme qui vinrent se mélanger au sien. Pauvre boxer, il avait pris cher…

Je n’en pouvais plus, cette branlette trop excitante m’avait épuisé. Je jetai le boxer souillé à peu près à l’endroit où je l’avais ramassé et me laissait tomber sur mon lit, le corps apaisé dans un bien-être voluptueux.

Après quelques minutes, Alain sorti de la salle de bain, une serviette nouée autour de sa taille.
Toutefois comme hier soir, me tournant le dos, il se changea prestement et enfila un boxer propre, ce qui me donna une nouvelle fois l’occasion d’admirer ses jolies fesses.

Ayant vu cette fois que j’étais réveillé, il me gratifia d’un « Allez, debout fainéant ! » accompagné d’un sourire tout à fait charmant.
Quand je le vis ramasser son boxer de la veille, je ne pu réprimer un petit sourire me demandant s’il allait remarquer que son boxer était passablement mouillé…

Je filai sous la douche et repensant à cet agréable réveil.

Malheureusement dès le lendemain, Alain pu récupérer une chambre, ce qui visiblement avait l’air de le soulager, mais sans remarquer la mine un peu dépitée que je faisais alors qu’il rangeait ses affaires.

La semaine qui suivie fût bien intense coté boulot et nos échanges avec Alain, bien que sympathiques, se limitèrent à des échanges professionnels. Je sentais bien qu’il n’assumait pas complètement ce qui s’était passé entre nous, bien que visiblement cela l’avait fortement troublé.

(PDV d’Alain)

Arrivés à l’hôtel, nos collègues brésiliens nous accueillirent avec joie, content de nous retrouver sain et sauf avec avoir été très inquiet de notre mésaventure.
Mais je n’avais qu’une envie, c’était de me poser dans la chambre pour souffler un peu.

Mais nouveau souci, au lieu de deux chambres, nous n’avions qu’une chambre pour deux. Un instant l’idée que peut être Patrick avait manigancé ça pour rester avec moi me traversa l’esprit.
Mais non, je pense qu’il y avait simplement eu une erreur au moment de la réservation.
Arrivé dans la chambre, je constatai, un peu soulagé qu’il y avait néanmoins deux lits séparés.

Je me souviendrai longtemps de cette première soirée à Sao Paulo, nos amis brésiliens ayant à cœur de nous faire découvrir la vie nocturne à grand renfort de Caïpirinhas. C’était en tout cas, super sympa, même si le retour à l’hôtel fût un peu difficile.

Sans trop savoir comment, je me débarrassai de mes fringues et enfilai un caleçon et un tee-shirt, non sans avoir remarqué que Patrick me matait discrètement du coin de l’œil. Cela m’amusa plus qu’autre chose et, m’écroulant sur le lit, je m’endormis presque instantanément.

C’est la chaleur qui me réveilla au petit matin. Rejetant les couvertures, je me débarrassai également de mon tee-shirt trempé de sueur. Patrick semblait dormir paisiblement, la tête tournée vers moi. Lui aussi avait balancé son tee-shirt et je voyais son torse nu se soulever régulièrement au rythme de sa respiration. Mes yeux se portèrent sur la bosse de son caleçon. Peut-être bandait-il en rêvant de ce qui c’était passé hier.

Du coup, les images de nos étreintes sous la douche se mirent à danser dans ma tête et je senti ma bite gonfler et sortir à demi de mon caleçon en soulevant l’élastique.

Soudain, l’idée que Patrick n’était peut-être pas endormi et me matait à travers ses yeux mi-clos m’excita encore plus.

Mais qu’est-ce qu’il m’arrive… En plus d’avoir fait des trucs avec un garçon, je devenais exhib. Décidément le Brésil avait une curieuse influence sur moi.

Mais l’excitation de cet instant était trop forte. Je ne pus me retenir de me caresser tout en continuant d’observer Patrick. S’en était trop, je baissai mon caleçon à mi-cuisse et me branlai cette fois vigoureusement. Je n’eu que le temps d’attraper mon boxer qui trainait par terre pour gicler dans celui-ci, le corps tendu par le plaisir. Mais le boxer n’avait malheureusement pas tout pris, une longue trainée de sperme s’étalait sur mon torse.

Patrick n’avait pas bougé, il semblait toujours dormir paisiblement, allongé cette fois sur le ventre.
L’idée qu’il m’ait vu me branler me procurait une sensation étrange, faite d’excitation, mais aussi un peu de gêne… Très bizarre…

Je laissai tomber par terre mon boxer passablement humide et filai vers la salle de bain prendre une bonne douche.

Le corps détendu, je laissai couler l’eau tiède sur mon corps tout en effaçant les traces de mon agréable branlette.

Quelques bruits derrière la porte de la salle de bain me laissèrent penser que Patrick avait dû se réveiller. J’espère qu’il ne ferait pas attention à mon boxer que j’avais négligemment laisser trainer à coté de mon lit.

En revenant dans la chambre, une serviette autour de la taille, je le ramassai discrètement en remarquant néanmoins qu’il était passablement trempé…

Le lendemain, je pus récupérer une chambre non loin de celle de Patrick.

Content de retrouver un peu d’intimité, mais en regrettant peut-être un peu ce qui aurait pu se passer si nous avions continué à partager la même chambre…

Je chassais ces pensées de mon esprit, prêt à attaquer une semaine de boulot qui se promettait d’être particulièrement intense.

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