Ton regard me glace,

Et ta main se serre,

Impatiente sur le manche,

De ton arme qui serpente,

Échauffant mon esprit,

Qui à ta volonté se plie.

Que le fouet qui siffle,

Dessine sur ma peau,

Délicieux témoin,

Tes désirs obscurs,

Ton ivresse brutale,

Et tes mots brûlants,

Quand je tremble et me raidis,

Sous la violence sensuelle,

De ton plaisir acéré.

Mais je dois attendre encore,

Que mes larmes ruissellent,

Avant de pouvoir goûter

À ta liqueur sacrée.

Puis, doucement,

De ton arme enfin repue,

Tu caresses mon corps,

Qui, de désir, se consume,

Jusque dans ses plus secrètes contrées,

M'arrachant des gémissements,

Aux accents voluptueux,

Et me condamne, joyeuse,

À la jouissance à outrance...