Ensemble Vide
L’Été
Dôme étouffant notre souffrance,
Rappel des jours heureux,
Qui ne seront plus.
Sécheresse dans notre âme,
Pluies diluviennes dans notre cœur.
L’Automne
La carapace se brisant petit à petit,
Brûlant, se décomposant et tombant,
A terre.
Nourrissant notre tombe future.
Tout a une fin,
Sauf notre chagrin.
L’Hiver
Glacial, immobile et morne.
Un sommeil éveillé.
La neige remplaçant la pluie
Nous, tombant comme des stalactites,
Dans un gouffre sans fond
Figés comme des statues de glace attendant
La fonte.
Le Printemps
La résurrection, la croyance que rien n’a existé,
Que tout n’était que mensonge,
Que la vie recommence maintenant,
Avec espoir.
Que le passé n’a jamais eu lieu,
Et que le futur ne viendra pas.
La cinquième saison
Notre échappatoire ou notre perdition.
Un cocon nutritif à une température parfaite,
Aucune émotion, aucune douleur, aucun sens.
Un paradis et un cercueil.
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