Le chapitre 74 n'ayant pas fait l'unanimité (trop long, trop de personnages d'un coup, manque de concordance des temps, etc...), il était voué à disparaitre mais comme il y a tous vos voeux de fin d'année forts sympathiques dessous, je voulais le laisser avec ce message d'explication.

Voilà une semaine que j'ai repris l'écriture afin de remodeler les derniers chapitres qui étaient initialement prévus pour clôturer le tome deux. Et je galère. Je galère, vraiment.

Je pensais que c'était l'inspiration qui s'était barrée en courant, remplacée par ma tristesse et ma fatigue sans nom, mais c'est pire que la simple page blanche, j'ai complètement perdu confiance en moi ces derniers temps.

Je me sens nulle et très mauvaise auteure. Pour paraphraser Karadoc dans kaamelott, tout ce que j'ai écrit ces jours-ci me donne envie de hurler : "c'est de la merde". Néanmoins, je m'accroche. Parce qu'abandonner n'est plus une option.

Je sais que si je ne me force pas à écrire, je n'y retournerai plus. C'est comme quand on tombe de cheval, après une chute, il faut remonter malgré ses peurs. Alors j'écris, je réécris, je reformule, j'efface, je recommence et je m'arrache les cheveux.

Quelques chapitres sont "prêts" mais je n'ose pas les publier, tant je doute de leur valeur, chose qui ne m'était encore jamais arrivé jusque-là. Je doute d'avoir réussi à cerner mes personnages, d'avoir réussi à les mettre correctement en scène ou d'être assez claire et fluide, tant mon esprit est embourbé et confus.

Car plus que tout, je doute de moi et de ce que je vaux. Mais je sais que si je ne me relance pas à présent, malgré mes peurs, je ne le ferai peut-être plus. Alors, je vous demanderai la plus grande indulgence à mon égard lorsqu'enfin le premier chapitre de l'année paraîtra aujourd'hui.

Les trois (ou quatre) chapitres à venir auront à l'intérieur des éléments que vous avez déjà lus au milieu de parties inédites, car j'ai retravaillé l'ancien chapitre 74, qui devient donc "retour des publications", suivi du nouveau 74, puis des inédits 75, 76, etc...

Mes excuses sincères pour tous ses désagréments, j'essaie de surfer sur la vague de ma tristesse mais les rouleaux sont sacrément traîtres et ont tendance à m'envoyer vers le fond avec beaucoup de force.

Néanmoins, quand faut y aller, faut y aller alors go go go...