Une route à suivre

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Les moyens de transport humains n'ont cessé d'évoluer depuis l'aube de notre temps. De primate, l'homme a évolué pour se déplacer plus efficacement en utilisant seulement deux pattes. Puis nous avons utilisé d'autres espèces animales et quand nous avions besoin de transports en commun nous leur avons fait tirer des attelages. Mais ça n'allait toujours pas assez vite et l'entretien était une gageure. Entre la nourriture, les soins vétérinaires, la propreté et le garage à décrotter, il fallait trouver un moyen plus simple de voyager. Entre-temps, des petites révolutions avaient lieu. Les vélos était un transport simple, amusant et sportif mais pour une personne. Les premières voiturettes à vapeur faisaient malheur mais étaient coûteuses, complexes dans l'utilisation et la nouveauté effrayait certains. Puis le train à vapeur s'est répandu. Le confort, la rapidité du voyage, la sécurité étaient tant de raisons d'apprécier ce moyen de locomotion plus pratique qu'une calèche. Le train à vapeur se démocratisant, la voiture à vapeur puis celles à essence connaissaient leur essor. Les voyages devenaient individuels avec les années. La consommation a poussé chaque famille à avoir son moyen de transport privé. La voiture devenait un luxe puis passa peu à peu à la banalité. De nos jours, avoir un véhicule est un pas important à franchir mais plus réellement un symbole de richesse. Alors les hommes se sont mis à chercher des modèles précis pour ce mettre en avant.

C'est parce qu'elle savait ça que la jeune femme n'était pas surprise de voir deux hommes "richement" habillés de toutes les marques de luxe existantes descendre d'une voiture inutilement bruyante et beaucoup trop étincelante pour la campagne profonde où ils étaient. Elle n'était pas surprise de voir ces deux hommes tenter de la séduire pour remonter leur égo et se prouver que leurs attributs sont attirants. Ce qui la surprit en revanche c'est que ces hommes se soient disputés afin de savoir lequel offrirait à la belle une plante qu'elle n'avait nul désir de voir dépérir. C'est ainsi qu'après une bousculade et malgré un refus ignoré que l'un des deux (on se fiche de savoir lequel puisque tout deux le voulait) parvint à se saisir de la tige innocente.
Et c'est comme ça que tout commença...

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