Tout commence au sahara, au printemps. Les éléphants dansent la salsa (oui, c'est leur parade nuptiale, ne jugez pas). Sauf qu'à chaque fois, il y en a un qui veut faire l'imbécile, qui a tenté un salto, et qui s'est rétamé la face. Sauf qu'un éléphant, ça pèse pas loin de trois tonnes, donc le sol a tremblé sur une dizaine de kilomètres alentour. Rien de grave, me direz-vous, ET C'EST LA LE POINT FATAL DE L'HISTOIRE.

Car voyez-vous, les poussins du japon ascendant verso-capricorne-carte joker hivernaient à ce moment (au printemps, donc... printempaient ?), et que le bruit de l'éléphant les a réveillés brusquement. Ce qu'il faut savoir, c'est que les poussins et les éléphants se battent souvent entre eux (en moyenne 435,98 fois par an), et qu'un poussin sorti du sommeil est très méchant.

Donc, les poussins défoncèrent les éléphants en un rien de temps. Bien décidés à ne pas s'arrêter là, ils enfourchèrent leurs chevreuils à poils roses et aux taches vertes (vert kiwi évidemment), dégainèrent leurs épées gonflables et partirent à la conquête de l'Europe.

C'est à ce moment que j'interviens. Ayant été prévenu par un crustacé voyageur, j'eus le temps d'organiser une riposte. Je réunis les tables de ma classe, les mis en rond, et allumai un grand feu avec les profs que je détestais. J'envoyai un message à la tribu des indiens zoulou d'Amérique du Nord, pour les prévenir du danger qui menaçait. Les indiens répondirent positivement, et se mirent en route. Pendant ce temps, les poussins arrivaient au nord de l'Espagne, semant désolation et terreur sur leur passage.

Malheureusement, les indiens arrivaient à dos de bison, et bien que ceux-ci soient amphibies, vous admettrez que ce n'est pas le meilleur moyen de transport. Alors que les poussins arrivaient à Carcassonne, je n'eus que d'autre choix que d'appeler le gang des MOUSTACHUX. Nous fonçâmes donc vers Carcassonne, profitant d'une pause que faisaient les poussins. Arrivés sur les lieux de la bataille, nous fîmes face aux poussins. Je lançai alors :

- Deux poussins sont sur une planche. Comment fait-on pour qu'il n'y en reste plus qu'un ?

Les poussins, déconcertés, froncèrent les sourcils.

- Eh bien t'en pousses un !

Sur ce, nous lançâmes notre attaque. Les poussins, tentant de comprendre ma blague, ne purent rien faire et furent exterminés.

Pour célébrer notre victoire, nous décidâmes de faire un barbecue géant sur les ruines de Carcassonne. Mais qui dit barbecue géant... qui dit broche géante. Une seule solution : le trident d'Aquaman. C'est pourquoi je me déguisais en mouton (car Aquaman a peur des moutons), plongeai dans la source d'eau la plus proche, allai jusqu'au royaume d'Aquaman, lui fis peur, subtilisai son trident, et remontai pour notre barbecue géant.

Au cours de la soirée, les invités étant un peu trop éméchés et Hippolyte faisant des ravages, la fête tourna un peu au désastre. James Bond et Vlad Tepes se battirent en duel, avec Dark Vador comme arbitre. Cependant, Dark Vador étant du côté obscur, il tricha et laissa Vlad gagner. Je dus aller combattre Vlad, Voldemort et Vador (qui avaient fondé le gang VVV entre-temps), avec l'aide de Zorro, tandis que le cadavre de James Bond se faisait bouffer par les Teletubbies.

Je dus ensuite aller raccompagner les indiens zoulou en Amérique du Nord, pour découvrir qu'à mon retour Zeus et Thor s'étaient alliés pour dominer le monde des pingouins albinos. La prophétie des Ours Aveugles fit son apparition : Quand le riz sera rose, le monde tournera à l'envers. Fatigué par tant d'aventures, je fis une sieste. À mon réveil, Saturne avait fusionné avec Mercure, le soleil était devenu président du FCV, et les oiseaux projetaient de renverser le gouvernement totalitaire des robots bipolaires.

Renonçant à trouver le calme, je tuai ma coiffeuse, j'enlevai ma bien-aimée, et nous allâmes vivre en Australie au milieu des kangourous pour le restant de nos jours.