À Lio. À Plumette.

Y’a des gens qu’on décrit avec des faits.
Toi, t’es une sensation.

T’arrives dans une pièce et c’est pas qu’il fait plus clair. C’est juste qu’il fait… différent. Moins carré, plus doux. Un peu comme quand on écoute une chanson triste qui fait du bien, ou qu’on s’assoit sur un tapis de mots à moitié tricotés.

Tu dis que t’as pas de motivation. Mais moi, je te vois faire, malgré tout.
Tu crées dans le flou, dans la fatigue, dans les jours trop lourds. T’appelles ça “distraite”. Moi j’appelle ça : survivante poétique. T’appelles ça “jsp si ça suffit”. Moi j’appelle ça : toi.

Tu ressembles à une phrase commencée trop vite, mais qui finit par tomber juste. À un brouillon gardé précieusement.
Parce que même quand tu doutes, même quand t’effaces, même quand tu poses le stylo en te disant “ça sert à rien”, tu laisses une empreinte. Et elle est belle, même si t’en vois pas le contour.

Tu vis avec ce truc lourd, ce #dépression que t’as glissé entre deux blagues comme si c’était pas grave.
Mais t’as le droit d’être fatiguée. T’as le droit d’avoir besoin de ralentir. Et surtout : t’as le droit d’être aimée même quand t’es pas “productive”. Même quand t’écris pas. Même quand t’es juste là.

Parce que toi, Lio, t’es pas juste une plume. T’es le souffle.
Tu dis que t’as pas d’élan, et pourtant tu fais voler les autres.

Et si parfois t’as plus la force de voler toi-même, ben j’espère être là. Pour t’écrire des ailes, te les colorier en violet pâle, et te lire à haute voix jusqu’à ce que tu redécouvres ton propre rythme.

Tu fais partie de mes chapitres préférés.
Même quand t’écris pas une ligne.

Toujours là, en marge ou en pleine page,

— Celle qui n’oubliera jamais que Plumette, c’est pas juste un surnom. C’est une façon de tomber doucement sans jamais vraiment toucher le sol.