Fou de toi !…
Tu te servais de moi pour assouvir
Tes moindres fantasmes et désirs
À mes yeux, tu n’étais que beauté
Merveilleuse et lascive volupté
Mes prunelles étaient éblouies, envoûtées
Par ta vive lumière de fée, de déité
Nul remords ne triture mes entrailles déchirées
Pour avoir, à ton philtre d’amour, succombé
Suave sorcière, tu m’avais ensorcelé,
Moi, ton loup-garou charmant que tu as chassé
Sous le regard réjoui de maître corbeau perché
Pendant un trop bref temps, tu as été ma lumière,
Mais maintenant, tu incarnes ma croix, ma pierre
Qui obscurcit mon ciel d’une éclipse solaire
Dont les ténèbres opaques voilent tout,
Jusqu’à mon âme, par-dessus tout
Parfois les rayons du Soleil surgissent
Et rendent aveugles mes pauvres iris
Me plongeant dans un monde sans lune,
Sans étoiles, sans ciel, sans luminosité, sans vie aucune
Me voilà damné, aux portes de l’enfer
Que m’as-tu fait ? Oh ! Vile Sorcière !
Avais-je mérité ta condamnation à mort, sans appel ?
Mon âme, d’être ainsi châtiée, requérait-elle ?
Cette sentence de ta part, ce châtiment maudit,
Ce sortilège qui a fait s’écrouler, qui a détruit
Mon château en Espagne tant adoré
Fée de malheur, tu as enflammé
Mon cœur d’un incendie infernal, endiablé
Mais, tel le phénix, de mes cendres, je renaîtrai
Et mon âme sœur, je finirai par rencontrer,
Laquelle de toute évidence tu ne t’es pas révélée
Ô toi !
Pour moi,
Ton loup-garou animal,
Tu resteras toujours comme un ciel de pays tropical
Dont le Soleil dore les plages de sable blanc
Ainsi que ses lagons aux eaux turquoise et émeraude
À la température si agréable, si chaude,
Et décorés par ses poissons multicolores nageant par bancs.
Je m’imagine allongé dans ce décor enchanteur,
Enlacé dans tes doux bras, mon si précieux cœur,
Alors que mon âme s’envole vers les cupidons ailés
Dans l’espoir que, par leur flèche, je sois transpercé.
Mon cœur se gonfle d’amour à nouveau
Comme c’est beau !
Est-ce pour toi ?
Ou seulement pour moi ?
Avec une autre que toi ?
Je ne sais pas.
Mais cela ne me surprendrait pas.
Car tu as trahi ma foi en toi
En me repoussant loin de toi
Mon cœur se gonfle d’amour à nouveau
Comme c’est beau !
Est-ce pour toi ?
Ou seulement pour moi ?
Avec une autre que toi ?
J’espère que c’est le cas.
Car tu ne me mérites pas.
Tu m’as trop fait souffrir
Je voulais mourir
Mais je m’en suis sorti
Et je ne veux plus de tes orties.
Malgré tout
Je me sens mou
Et encore une fois
Je repense à toi
Pour la milliardième de fois
De nouveau, parti, me revoilà
Et je rêve à toi.
À toi !
Ô toi !
Pour moi,
Ton loup-garou animal,
Tu resteras toujours comme un ciel de pays tropical
Dont le Soleil dore les plages de sable blanc
Ainsi que ses lagons aux eaux turquoise et émeraude
À la température si agréable, si chaude,
Et décorés par ses poissons multicolores nageant par bancs.
Je m’imagine allongé dans ce décor enchanteur,
Enlacé dans tes doux bras, mon si précieux cœur,
Alors que mon âme s’envole vers les cupidons ailés
Dans l’espoir que, par leur flèche, je sois transpercé.
Vraiment, je suis fou !
Fou !
Fou de toi !
Malgré tout !
Malgré tout ça !
Oui ! Je suis fou de toi !
Mais de grâce ! Qu’on me délivre de toi !
Je n’en peux plus de subir ces détestables émois !
Vraiment, je suis fou !
Fou !
Fou de toi !
Malgré tout !
Libère-moi de toi !
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