sur des rives inconnues

parfois mon âme erre

perdue dans les nues

où sur un horizon de mer

souvent elle sommeille

quelquefois elle s’éveille

et quand j’imagine la tienne

qui se colle à la mienne

alors là

alors là

un souvenir explose en moi

et mon équilibre vole en éclats

ce soir-là

ce soir-là

la nuit solennelle se délassait

et la lune pleine se pavanait

amour pensée et beauté s’évaporaient

sous une constellation d’étoiles langoureuses

qui émerveillaient ma cervelle heureuse rêveuse

ô mon immortelle reine

dans ta robe à longue traîne

tu faisais frémir mon cœur

à la moindre de tes faveurs

et ta sensuelle voix

me comblait d’extase et de joie

ta mirifique beauté

éblouissait mes yeux

emplissait mes veines de sensualité

et me rendait voluptueux

ô ma chérie tu incarnais mon rêve sublime

mon désir ultime