Réponse à "Quatre jours d’abstinence."
de
Ernesto
J’avais bien remarqué que le site de l’Atelier des Auteurs était aux abonnés absents depuis quelque temps. Il y a souvent des problèmes informatiques avec cette plateforme, dont la modération inexistante laisse une désagréable impression de vide. Mais cette fois, on avait franchi un nouveau cap : c’était la première fois que le site rejetait ma demande de connexion depuis mon inscription, il y a deux ans.
Tout en pensant à la sympathique communauté d’auteurs qui fait tout l’intérêt du site, je me tortillai légèrement sur ma serviette pour ajuster ma position et éviter le soleil direct. Le soleil est dangereux, vous savez ! Celui qui le connaît l’évite. Bref, les cigales chantaient comme des folles, et la brise marine me rafraîchissait agréablement. Tout allait bien.
Mon esprit glissa alors vers mon livre du moment, une histoire d’apocalypse dans laquelle les gens se retrouvaient livrés à eux-mêmes : sans nourriture, sans médicaments, menacés par toutes sortes de dangers. J’adore ce genre de récits.
Mais, insensiblement, mes pensées retournèrent vers le problème informatique du site de l’Atelier des Auteurs. Dans mon livre, la société commençait à s’effondrer lorsque les services informatiques sombraient dans le chaos.
Et si le site de l’ADA était le premier indice de la fin du monde ?
La digestion d’un copieux déjeuner m’entraîna vers un état de demi-inconscience très agréable, et mon cerveau passa en revue les différentes espèces de poissons que j’avais observées la veille. L’une d’entre elles me posait un gros problème : je n’arrivais pas à l’identifier, or je me targue de connaître tous les poissons que l’on rencontre en bord de mer, en Méditerranée. Probablement une espèce envahissante venue de la mer Rouge.
Avec le changement climatique, certaines espèces tropicales passent par le canal de Suez et s’installent en Méditerranée orientale. Les poissons, c’est comme les virus : ça se propage d’une région à une autre…
Et voilà que mon esprit imaginait un virus informatique s’attaquant à la base de données du site de l’ADA. Avec lui s’envolaient tous les précieux textes de centaines d’auteurs.
Combien, parmi eux, n’en avaient pas de copie ?
Combien d’inconscients ne faisaient jamais de sauvegarde ?
Pensée insupportable !
Je me levai et récupérai mes affaires. La longue pause de midi s’achevait, et je devais retourner dans la salle des conférences, où il était prévu que je prenne la parole à 16 h.
Cet agréable congrès scientifique m’aidait à ne pas trop penser à la fin du monde… et surtout à la disparition de l’Atelier des Auteurs.
Table des matières
En réponse au défi
Quatre jours d’abstinence.
voila un defi de circonstance, basé sur la realité :
Decrivez simplement comment vous avez vécu cette absence de quatre jours de votre plateforme d'édition preferée.
À vos claviers !
Commentaires & Discussions
Effondrement | Chapitre | 11 messages | 4 semaines |
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