Lueur
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Au-delà de tes frontières, le vent se lève,
Souffle sur les braises et ranime tes rêves.
Tu vois la sphère crépusculaire qu'aucune étoile n’ose éclairer.
Dans son cœur serré, une âme invisible entreprend une percée,
Armée de lames déterminées à déchirer la chair de la voie lactée.
Au-delà de tes frontières, le vent se lève,
Pour une extase furtive, une ivresse brève.
Dans l’aire nuiteuse, une traînée cuivrée finit par se dessiner.
Entre deux faux sourires de pleine lune, l’âme s’est imposée,
Te livrant l’angélique esquisse d’un être aux traits familiers.
Au-delà de tes frontières, le vent se lève,
À peine l’heur d’être que déjà il t’achève.

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