En me voyant revenir, Odon abandonna sa conversation avec un ministre.

Je lui montra la fenêtre discrètement de la tête et comprenant mon attention me prit par le bras pour sortir hors du château.

- Vous me semblez anxieuse Oriana, c'est votre grand père qui vous a mit dans cet état?

A l'évocation de mon grand père les souvenirs de notre discussion revenir dans mon esprit, il fallait que je lui explique tout.

- Odon, Je viens d'apprendre que c'était plus qu'une question de mariage arrangé. Mon grand père veut qu'une fois que vous soyez monté sur le trône j'utilise mes charmes pour vous manipuler et prendre le pouvoir.

Odon me regardait peu surpris le visage avec une petite pointe d'arrogance:

- C'était prévisible. Il est clair que le seigneur elfique ait de grande ambitions pour sa petite fille. Toutefois il semble que je vous connaisse mieux que votre grand père. Vous n'aurez pas l'idée de recourir à cette méthode, ce n'est pas votre genre.

J'approuva vivement de la tête pour montrer mon accord.

- Et puis le jour ou nous monterons sur le trône ce sera à la mort de mon père donc nous avons tout notre temps pour décider de notre manière de gouverner.

- C'est vrai nous avons le temps. Et puis il y a d'autre choses à découvrir pour le moment. Comme pourquoi le lutin a laissé le diamant des dragons à l'académie et qui est la sirène de la vision?

- Exacte Exacte... D'ailleurs vous n'avez pas eu d'autres visions depuis?

- Non rien du tout. Et je n'ai pas non plus revu le lutin, à croire qu'il ait vraiment laissé le diamant volontairement.

- C'est même certain. Ce diamant est si précieux qu'il est impossible de le perdre. Il doit être sous les ordres de quelqu'un. Nous devrions bien le cacher, si cela parvenait aux oreilles de personnes mal attentionné ou des dragons une nouvelle guerre éclatera.

Pour le diamant nous ne pouvons rien faire. C'est une arme à l'aura destructrice qu'il faut à tout prix protéger des dragons.

- Et pour la sirène prisonnière que devrions nous faire?

Odon parut réfléchir quelques instant avant de répondre:

- Cette sirène a du être punis par Poséidon. J'ai entendu tout à l'heure mon père et le sage Thalès parler d'une trahison d'il y a 3000 ans par un dieu avec une terrienne. Visiblement le dieu fût puni en étant condamné à l'immortalité dans notre monde loin des siens, et la terrienne fût enfermée dans le château pour l'éternité.

Cette histoire commençait à m'intéresser.

- Qu'avaient ils fait pour mériter ce sort?

Odon haussa les épaules.

- Je ne sais pas. La discussion c'était arrêtée à ce moment là.

- Nous devrions aller à sa recherche dans la partie interdite.

J'étais déterminé à trouver cette pauvre femme qui devait vouloir rentrer chez elle et qui ne savait peut être même absolument pas pourquoi Poséidon l'avait punit!

Odon me fît tourner vers lui doucement:

- Nous ne pouvons pas. Seul le couple monarque peut accéder à ce couloir même pas moi leur fils., il est gardé jour et nuit par la garde royal..

Ses derniers mots furent accompagnés de tristesse. J'arrêta de m'agiter et mit à mon tour ma main sur son bras:

- Comment est votre relation avec eux?

Son visage s'assombrit d'un coup au point que je regretta d'avoir posé la question.

- Pardon pour mon manque de subtilités...

Son visage retrouva un peu d'éclat avant de m'assurer:

- Vous avez le droit de savoir, après tout nous serons bientôt de la même famille. On va dire que je n'ai pas eu la chance d'avoir des parents aimant et présent. J'ai passé mon enfance avec ma nourrice. Ils ne savent pas grand chose de moi à part que je serais le futur roi et qu'il est de mon devoir de protéger le monde, d'assurer son fonctionnement puis de procréer avec ma femme d'autres héritiers pour assurer la lignée.

Odon était un prince qui souffrait de ce manque d'attention venant de sa famille, d'autant qu'il était fils unique.

- C'est le professeur Chiron qui après ma nourrice à pris soin de moi. C'est un homme bon et chaleureux qui m'a appris à lire à écrire et à compter. Il m'a toujours laissé dessiner et sculter au lieu de jouer à la guerre, aujourd'hui je lui montre mon affection par les farces..

Tout en l'écoutant d'une oreille bienveillante ma main reposée toujours sur son bras en signe de compassion.

- C'est à l'académie ou j'ai rencontré Apollon. Il fait partit des rares sirènes à ne pas prendre en compte mon statut et à me traiter comme une sirène normale, comme un ami.

Il inspira une grande bouffée d'eau avant de continuer.

- Ils sont de bonne personne, pas comme leurs affreux parents. Oriana j'espère sincèrement que vous leur accorderez votre confiance comme vous m'avez accordé la votre.

Je lui souris:

- S"ils ont votre confiance, ils auront la mienne.

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Quelques jours plus tard nous étions de retours à l'Académie.

Alors que je nous nous allions entrer dans l'amphithéâtre, Odon se pencha vers moi et me dit dans un souffle:

- Regardez à votre droite.

En tournant le regard je vis une splendide porte de pierre gardée par deux statuts d'Athéna. Toutes sortes de gravures la décorée lui donnant un air imposant.

Puis il y eut un grincement, je tourna la tête et regarda ahuris Odon qui fit pivoter sur elle même la statut de gauche faisant ouvrir les portes.

Sentant mon regard interrogateur il m'expliqua tout en entrant dans la pièce:

- C'est un système de sécurité pour éviter que tout intrus entre à sa guise dans l'une des plus ancienne bibliothèque de ce monde. Venez nous devons absolument trouver comment détruire le diamant des dragons.