Ouranos longeait la vielle épave venant de la surface, nostagique repenssant à de vieux souvenirs remontèrent.

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Le soleil commencait à se coucher donnant au ciel une couleur orangée, la mer était sublime ce soir presque aussi sublime que ma femme. Elle avait de grands yeux noisette pétillants, de long cheveux bruns bouclés indisciplinés caressant son visage ainsi qu'une taille élancée et gracieuse. En un mot elle était sublime, bien plus sublime que n'importe quelle déesse ou divinité que je croisais à chaque réunion olympienne.

Après que mon fils Cronos m'eu chassé du trône et que par la suite mon petit fils Zeus le jeta dans les profondeurs du tartare pour prendre sa place et libérer ses enfants, j'eu besoin de vacances. Et ce fût lors de ce voyage où je me métamorphosa en un humain que je rencontra ma douce bien-aimé femme.

- La mer est belle ce soir.

Même sa voix était envoutante et mélodieuse à écouter, le sourire qu'elle affichait était lumineux elle était étincelente.

Je me rapprocha d'elle enveloppant sa taille dans mes bras pour la réchauffer et sentir son odeur.

Le nez dans ses cheveux je lui avoua dans un murmure:

-Je t'aime.

Elle sourit et murmura à son tour:

-Quand vas-tu repartir?

Cette question fût le même effet q'un coup de poignard dans mon coeur, je m'écarta légèrement d'elle afin de pouvoir mieux la regarder.

- Demain, le devoir m'attend. Ahès Dahut je promet de revenir une fois celui ci terminé.

Elle hocha la têteen se contentant de cette réponse.

-Il faut que tu reviennes vite. Il n'y a pas que moi que tu laisses seule.

A ces mots mon coeur s'accéléra, que voulait-elle dire? Devant mon air étonné elle posa une main sur son ventre.

- J'attend deux petits bébés.

Et tandis qu'une vague de bonheur me submergea elle me prit dans ses bras.

- Félicitation Glausos tu vas être père.

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Ce souvenir était un mélange de bonheur et de souffrance, non seulement on lui a enlevé la femme qu'il aimait il y a 3000 ans mais également ses deux enfants dont il ne connait même pas le sexe.

Le prénom qu'il s'était choisit sur terre lui manquait, Glausos un marin pêcheur terrien simple.

Personne ne savait ainsi que le grand Ouranos avait une autre vie loin des conflits perpétuels des dieux olympiens.

Ce souvenir était le dernier qu'il partageait avec sa bien aimé, avant que celle ci disparaisse.

Les larmes coulèrent le long de ses joues qu'il essuya rageusement, il savait que son arrière petit fils était derrière tout ça et qu'il la cachait dans ce monde mais où?

Il ferma les yeux se forçant à faire le vide dans son esprit, il pensa à la petite Oriana la jeune princesse elfique il savait qu'elle pourrait l'aider. Il sentait en elle quelque chose de particulier, une puissance différente des créatures de ce monde. Il ressentait la même chose chez le petit Odon l'héritier du trône, son instinct lui ordonne de leur faire confiance.

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Oriana, Apollon et Odon nagèrent côte à côte entourés d'une centaine de soldat sirènien.

Apollon tenait par les épaules ses deux amis en riant.

- Eh bien eh bien mes amis! Que je suis heureux de passer un peu de temps avec vous même si je l'avoue les conditions ne sont pas les meuilleurs. Oriana j'espère qu'il y aura des elfes aussi belles que vous lors de notre voyage je meurt d'envie d'en profiter autant que je peux!

Odon lui envoya un coup de nageoire pour le faire taire, ce qui lui vallu en retour un bisou sur la joue. Tandis qu'ils s'envoyait des piques mutuellement mon cerveau était en pleine réfléxion, je me posais encore mille questions sur "Ahès Dahus", qui était-elle? Pourquoi nous ressemblait-elle à Odon et moi malgré son espèce différente et inconnue? Cette réflexion fut interrompue par Odon et Apollon qui s'aggripèrent à moi en criant:

- On arrive! Le royaume des elfes droit devant!