L’impermanence
Rien n’est jamais figé. Ni nos sentiments, ni nos certitudes, ni même les personnes qui gravitent autour de nous. Au fil du temps, j’ai compris qu’il valait mieux arrêter de lutter contre ce mouvement constant, et au contraire apprendre à accepter (voire à provoquer) le changement.
Les attachements, je les ressens profondément, mais ils ne sont pas des prisons. Je choisis de les vivre pleinement, sans jamais chercher à les bloquer ou à les emprisonner.
Cette liberté et cette paix face à l’impermanence sont un idéal auquel j’aspire. Mais je sais aussi que, dans la réalité, la souffrance finit parfois par me rattraper. Il y a des moments où la peur de perdre, la douleur d’un départ ou l’échec d’un projet viennent me secouer, me rappeler que cette acceptation demande du courage et qu’elle est un chemin, pas une destination.
Malgré tout, j’essaie de faire avec ces hauts et ces bas, de reconnaître que souffrir fait partie du voyage, sans pour autant me laisser enfermer par cette douleur. C’est un équilibre fragile mais qui m’aide à avancer.
Au fond, j’essaie d’habiter cette idée que tout bouge, tout évolue, et que c’est justement cette instabilité qui rend la vie riche, certes parfois douloureuse, mais toujours précieuse.
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