Lettre à ma petite fille
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Ta fougueuse jeunesse explique l’impatience
Qui prétend te lancer dans de fumeux projets.
Écoute mon grand âge, écoute ma patience
Pour que par trop d’espoirs ne deviennent regrets.
Quand tant de décennies maintenant nous séparent,
Je te le dis : il faut encore persévérer
Remettre plutôt cent fois sur le métier l’ouvrage
Tomber parfois, souvent, mais tout recommencer.
Il faut d’abord comprendre qu’un destin lumineux
Partira avant tout de la conscience extrême
Que donner plutôt que recevoir est bien mieux
En gardant avant tout le respect de toi même.
Alors tu connaîtras les lendemains qui chantent..
Rien de tes enthousiasmes ne sera interdit
Et parallèlement tu graviras la pente
Ou s’accompliront tous les rêves de ta vie.
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