Chapitre 5

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7 ans plus tard,


Moukaï attendait patiemment son père, assise sur un rocher au Nord de Pénisia. Son regard se perdait sur son royaume, sur les kitsunes qui foulaient les pavés des rues.

Une longue chevelure tombait en cascade sur ses épaules, ses mèches s'envolaient au grès du vent. Ses mains s'enlaçaient sous son regard perçant. Elle sentait son cœur tambouriner dans sa poitrine alors que les rafales s'intensifiaient.

— Je suis enfin prête, maman, murmura-t-elle d'une voix tranchante. Je vais faire couler le sang de nos ennemis.

Les années s'étaient écoulés rapidement. Il avait fallu survivre malgré les tempêtes des sables, la chaleur et la terre plutôt sèche du royaume. Au début, ce fut difficile et les plus faibles mourraient. Au bout d'un temps, ils réussirent à trouver un équilibre mais beaucoup de kitsunes avaient préféré se soumettre à Joraski. Moukaï les avait haï, elle avait hurlé leurs noms et juré au nom du Ligatios de les traiter comme des traîtres.

Kaï se rappelait encore le dernier regard de sa mère, Naya, lorsqu'elle l'avait observé de loin. Les soldats l'avaient poussé jusqu'à la place, où Moukaï avait rencontré Nils. Des larmes s'étaient mises à couler le long de ses joues, alors qu'elle serrait la longue vue dans ses petites mains frêles. Elle avait sentit l'air quitter ses poumons pendant que ses paupières se fermaient, un coup de feu la fit sursauter. Ses genoux cédèrent sous son poids, un hurlement déchirant traversa ses lèvres. Son cœur saignait, les larmes avaient cessé de couler sur sa peau hâlée. Elle tenait fermement sa longue vue contre sa poitrine, en se balançant par moment d'avant en arrière.

Elle sentait son monde s'écrouler sous ses pieds alors qu'elle n'était qu'une enfant, une survivante de Biléos. Elle revoyait à nouveau le corps sans vie de Naya s'écrouler dans le sable de Pénisia. Le trou béant qui marquait maintenant son front. Ils lui avaient pris, tout comme son frère et sa sœur.

Moukaï sortit de ses pensées lorsqu'elle entendit une voix à quelques pas d'elle. Ses poings étaient serrés autour du pommeau de sa dague.

— Kaï ! Cria une petite voix joyeuse.

Brusquement, elle fut percuter par le corps frêle d'une fillette. Depuis la guerre, l'adolescente l'avait recueilli auprès d'elle car cette enfant avait perdu ses parents, comme beaucoup d'autres kitsunes orphelins.

— Elaya, doucement !

— Tu m'as tellement manqué, déclara la petite en l'enlaçant.

Elle lui faisait penser à sa petite sœur, cette fille possédait les mêmes expressions, mimiques que sa cadette. Elle avait la sensation de retrouver une partie d'elle en Elaya.

— Toi aussi, chuchota Moukaï en refermant ses bras autour de l'enfant. Où est père ?

— Il n'est pas encore rentré de Pénisia. Il devait y aller pour récupérer de la nourriture.

L'adolescent eut la sensation que quelque chose ne tournait pas rond, son père rentrait toujours avant la tombée de la nuit, pourtant ça faisait déjà une heure que le soleil avait laissé place à la lune.

— Il devrait déjà être là, murmura-t-elle d'une voix inquiète.

Ses sourcils étaient froncés tandis qu'une ride barrait son front. Elle tourna la tête vers les lumières de Pénisia, en revoyant les flammes danser sous ses yeux. Le feu qui avait ravagé chacune des maisons avant d'être reconstruite par les kitsunes esclaves.

Sa main se serra sur le pommeau de sa dague alors que son regard se faisait lointain.

— Kaï, qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda la voix douce d'Elaya, en pointant du doigt une couleur orangée au loin.

Soudainement, Moukaï se crispa, son cauchemar recommençait à nouveau. Elle entendait les battements de son cœur s'accélérer dans sa poitrine, ses mains devenaient de plus en plus moite et sa respiration était irrégulière. La peur s’immisçait en elle comme un serpent autour de sa proie, elle était tétanisée face aux flammes qui s'élevaient au abord de Pénisia. Elle avait la sensation d'étouffer que son cœur se comprimait jusqu'à qu'elles entendent un hurlement.

— Papa ! Cria Moukaï, pétrifiée.

Ses poumons se contractaient au rythme de ses pas, l'adrénaline guidait chacun de ses membres alors qu'elle savait qu'elle se jetait dans la gueule du loup. Elaya l'avait appelé à de nombreuses reprises mais Moukaï ne pensait plus qu'à retrouver son père.

Les rayons du soleil faisait ressortir la couleur vive des flammes au travers de son regard déterminé. Elle parcourait le chemin désertique de Pénisia en hurlant le prénom de son géniteur. La peur lacerait son cœur, ses poumons souffraient de la fumée irrespirable, cependant elle persistait, il fallait qu'elle tienne pour le retrouver. Elle n'avait plus que lui, il était sa dernière famille.

Ses bottes métalliques frottaient contre le sable de la précédente tempête. La kitsune tenait fermement un foulard sur son nez et sa bouche. Elle avançait dans les ruelles sur ses gardes, elle sursautait à chaque craquement de poutre enflammée. Plus elle se rapprochait de la place, plus elle se sentait mal. Les souvenirs refaisaient surfaces malgré les années écoulées.

Leurs corps posaient l'un à côté de l'autre, leurs yeux sans vies et leurs teints pâles malgré leurs peaux hâlés.

Le sang...les cries...les explosions...

Brusquement, ses jambes la lâchèrent, elle s'écroula à genoux dans le sable ardent de Pénisia. Elle leva ses mains à la hauteur de son visage pour les observer et compter ses doigts lentement. Elle se sentait suffoquer que ça soit à cause de la fumée ou des émotions qui resurgissaient.

— Un...deux...trois, souffla-t-elle d'une voix tremblante.

Elle entendait à nouveau les ordres de son frère, l'explosion, la fumée et le sang qui entourait son aîné. Le rythme de son cœur devenait effréné à travers les souvenirs qu'elle avait rejeté.

— Quatre...cinq...six

Elle avait tiré le corps de son frère sans vie jusqu'au bout, en espérant pouvoir le sauver. À aucun moment, l'enfant qu'elle fut avait perdu espoir, elle s'était raccrochée à la vie comme une bouée de sauvetage. Pourtant, lorsqu'elle avait vu le cadavre de sa petite sœur, son monde s'était brusquement arrêté.

Le sang... Les deux corps... Les explosions...

Elle se mit à hurler à pleins poumons pour faire sortir toute sa colère, son chagrin et cette culpabilité qui déchiraient son cœur. Elle souffrait terriblement de la perte de sa famille au point de refuser que son père la quitte aussi. Des larmes silencieuses coulaient le long de ses joues tandis qu'elle serrait du sable entre ses doigts fins. Elle le regarda glisser puis tomber jusqu'au sol avant de prendre conscience que son géniteur avait toujours besoin d'elle.

Doucement, elle se releva en époussetant son armure. Soudainement, une voix raisonna autour d'elle :

— éveille toi renard de feu, brûle jusqu'au bout de la nuit pour guider tes alliés dans les ténèbres.

Son regard scintilla d'une lueur nouvelle, un ton orangé apparut brièvement dans la teinte turquoise de ses pupilles. Le feu la consumait de l'intérieur, elle voulait venger son peuple, reconstruire son royaume.

Ses pas reprirent, d'une démarche rapide mais plus sûr d'elle comparé à avant. Le vent du changement soufflait à travers ses mèches mauves, la main posait sur le pommeau de sa dague, elle savait où elle devait aller.


Elle arriva au abord du camp des skinwalkers. Depuis Biléos, ils s'étaient installés aux portes de Pénisia, pour pouvoir détruire les derniers bâtiments restants.

Moukaï avait senti son cœur se serrer à la vue des fresques du Ligatios détruites. Ils avaient bafoués leurs terres, leurs croyances et soumis à l'esclavage son peuple. Elle ferma ses poings face à la souffrance qu'endurait les siens. Une profonde rancœur grandissait en elle.

Elle dégaina sa dague, sa main moite l'enserra. Son souffle se coupa tandis qu'elle pénétrait dans le camp sans se soucier des gardes, qui lui demandaient de reculer.

— Arrêtez-vous !

La kitsune se retourna et fendit l'air pour atteindre sa cible au niveau de la gorge. Le skinwalkers fut hébété, il posa ses mains sur la plaie béante, l'artère avait dû être atteinte vu tout le sang qui s'en échappait. L'autre garde recula avant de se précipiter en direction des soldats. Soudainement, son corps s'écroula lourdement dans le sable, une dague plantait dans le dos. Il continua de ramper difficilement, il demandait de l'aide sans grand espoir vu les bruits de pas métalliques qu'il entendait.

— Vous n'auriez pas dû vous interposer, déclara-t-elle d'une voix froide.

— S'il vous plaît, murmura-t-il d'une voix chevrotante.

— Il est trop tard pour me supplier, cracha-t-elle.

Le mépris se lisait dans son regard, elle arracha son arme du dos de son ennemi avant de lui relever la tête en empoignant ses cheveux. La lame de sa dague trancha finement la gorge du skinwalkers, il aurait voulu crier mais c'était déjà terminé. Elle laissa le corps retomber, ses pas foulaient le désert de Pénisia en un cliquetis constant. Son cœur se durcissait à chaque pas car dans une guerre, il y avait toujours des morts, tué parfois par des mains innocentes.

Elle entendait les soldats donner l'alerte mais ça ne l'arrêterait pas. Elle devait retrouver son père quoique cela lui coûte.

— Arrête-toi, ordonna une voix derrière-elle.

Moukaï ne pouvait que la reconnaître, il était celui qui l'avait aidé à Pénisia mais aussi, celui qui l'avait empêché d'être emprisonné lorsqu'elle s'en était pris à des gardes à Mikanos. Son cœur fit un bon dans sa poitrine mais elle ne pouvait pas s'arrêter si près du but, elle sentait que son père n'était pas loin.

Elle se retourna pour lui faire face, son souffle devint irrégulier tandis qu'une lueur venait de briller dans son regard.

Il ne ressemblait plus au garçon qu'elle avait rencontré, ses traits s'étaient durcis avec l'âge. Son grain de peau avait réussi à s'acclimater au climat de Pénisia aux files des années. Elle percevait la fatigue qui le tiraillait mais aussi la détresse à travers ses pupilles félines.

— Que fais-tu là, kitsune ? Cracha-t-il.

Elle le vit resserrer sa main autour du pommeau de son épée, ce qui étonna grandement l'adolescente. Il savait qui elle était, doutait-il maintenant de ses intentions ? Elle avait bien juré de le tuer si elle le recroisait pourtant elle s'en sentait incapable maintenant. Il était là, à quelques pas d'elle, Moukaï pourrait simplement jeter sa dague ou se précipiter sur lui sans qu'aucun garde ne puisse l'en empêcher.

Elle prit conscience qu'elle ne lui ferait pas de mal, pas après tout ce qu'il a fait pour elle, même si elle ressentait une haine féroce pour ceux de son espèce, il était différent.

— Laisse-moi passer, skinwalkers et je ne ferai aucun mal à tes soldats, déclara-t-elle d'une voix assurée. Je suis venue chercher l'un des miens.

L'adolescent parut surpris en reculant d'un pas et au froncement de ses sourcils, cependant il remit rapidement son masque de marbre, seul son regard dévoilait ses émotions.

Il avança d'un premier pas puis d'un second dans sa direction, il paraissait bien plus menaçant que les précédentes fois où elle l'avait croisé. La kitsune se sentait en danger comme s'il comptait l'affronter pourtant il ne le ferait pas ? Elle douta elle-même de sa propre réponse, serait-il capable de s'en prendre à elle après tout ce qu'il avait fait ? Que lui ferait-il ?

— Chaque kitsune présent ici servira à rebâtir Pénisia alors je te laisse le choix, où tu deviens une esclave ou tu quittes ce camp tout de suite.

Elle fit un pas vers lui, ses sourcils froncés et sa bouche tordue dans un rictus froid. Il était hors de question que les siens servent d'esclaves, qu'on utilise son peuple ainsi !

La colère grondait de plus en plus en elle. Pourquoi faisaient-ils cela ? Qu'est-ce que ça leur apportait ?

Ses mains se posèrent sur ses deux dagues dans chaque fourreaux accrochés à sa taille. Elle ferma les yeux dans un soupir lasse, elle n'avait plus envie de tuer qui que ce soit, toute cette guerre l'épuisait mais elle refusait de laisser les siens être soumis, humilié et déshonoré de leurs terres.

— Il en est hors de question, cracha-t-elle en pointant l'une de ses dagues vers la poitrine de Nils. Je ne vous laisserai pas vous servir des miens pour votre plaisir égoïste.

— Alors ton choix est fait, rétorqua-t-il amèrement. Soldats venaient arrêter cette criminelle.

Soudainement, elle entendit de nombreux bruits métalliques tout autour d'elle. Elle se tourna sous la surprise et vit des skinwalkers, il venait de la piéger sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle voulut hurler sa rage sauf qu'elle préféra se jeter directement dans la gueule du loup.

Moukaï dégaina sa seconde dague en se précipitant vers Nils, la colère illuminait de milliers d'étoiles ses pupilles, elle paraissait déterminée et inarrêtable.

Ses lames transperçaient l'air, en frappant par moment l'acier de l'épée royale. Elle esquiva de peu la contre-attaque et se réceptionna difficilement sur ses deux jambes. Elle tremblait sous l'effet de la colère, elle ne sentait plus vraiment maîtresse de son corps.

Nils parut surpris, elle vit ses yeux s'écarquiller tandis qu'elle lançait une nouvelle attaque. Une de ses dagues entailla le torse de l'adolescent pendant que la seconde coupait une mèche de cheveux. Le skinwalkers gronda en tombant à genoux, il appuyait déjà une main contre sa plaie.

La kitsune s'arrêta, venait-elle vraiment de l'atteindre ? De le blesser volontairement ? Elle mordilla sa lèvre inférieur avant de s'accroupir face au prince sous le regard hébété des soldats.

— Je suis désolé, ce n'est pas ce que je voulais !

— Tu m'avais juré que tu me tuerais la prochaine fois que nos chemins se croiseraient, ricana-t-il. Je vois que tu disais vrai.

Il releva un regard scintillant d'admiration et de bienveillance vers elle, sous ses grands airs de beaux parleurs et de skinwalkers, il paraissait attentif aux autres. Peut-être auraient-ils pu être ami dans une autre vie, là où la guerre n'aurait pas eu lieu et où ils vivraient en paix.

Soudainement, elle fut attrapé par les bras, elle tenta de se débattre en vain. Un sourire étirait les lèvres du skinwalkers, qui se releva difficilement.

— Tu m'as piégé, gronda-t-elle.

Elle reçut un coup derrière le genou, sa jambe la lâcha lors du choc. Ses cheveux tombèrent sur son visage alors que son genou tapait le sol.

— Doucement soldat. Inutile de la blesser.

Elle entendit les pas de Nils, son cœur se contractait à chaque battement. Elle avait vraiment cru qu'il ne lui ferait jamais de mal, comme elle pouvait être sotte ! Comment avait-elle pu croire cela alors que dans cette guerre il est son ennemi ?

Elle sentit une main se poser sur son menton avant qu'on lui relève délicatement. D'une main douce, on lui décala les mèches de devant ses yeux. Elle aperçut les yeux félins de l'adolescent, il l'observait silencieusement comme s'il étudiait en détails, peut-être comptait-il la tuer avant qu'elle ne le fasse ?

— Fait ce que tu veux de moi, qu'on en finisse vite, cracha-t-elle en serrant les dents.

— Tu vas rejoindre les tiens et leurs dire de reconstruire Pénisia, qu'ils soient d'accord ou non. Que dès demain, je les veux tous à la porte Nord du royaume pour commencer, ordonna-t-il.

Ses yeux se plissèrent à cause des rayons solaires, sur le coup, elle le trouva beau que ça soit son grain de peau, sa façon de la regarder ou même sa personnalité. Autrefois, elle aurait pu tomber amoureuse de lui même s'il venait de Mikanos. Toutefois, elle secoua la tête pour remettre ses idées en place et préféra le fusiller du regard. Il paraissait ailleurs comme si lui même était dans ses pensées, réfléchissait-il à leur sujet ou plutôt à ce qu'il ferait d'elle ?

D'un coup, il se releva en ordonnant à ses soldats de la lâcher. Moukaï déposa ses mains sur ses genoux, elle ne voulait pas relever la tête en revanche elle ne souhaitait pas se soumettre à l'autorité skinwalkers. Elle se mit debout, le menton vers le ciel et le dos droit face à son ennemi, il continuait à l'humilier et ça avait l'air de l'amuser. Intérieurement, Kaï bouillonnait d'envie de lui coller une racler néanmoins elle n'irait pas bien loin par la suite.

— Tu es libre jusqu'à demain, au lever du soleil.

Leurs regards se croisèrent, le sien était froid et distant tandis que celui de Moukaï s'illuminait de détermination. Elle ferait ce qu'il lui avait dis mais d'abord elle proposerait à ceux qui le veulent de rejoindre Vénusis. Kaï devait rester ici pour retrouver son père, qu'elle espérait pouvoir voir après leur réunion devant la porte Nord.

Ses poings se fermèrent, au point que ses ongles se plantèrent dans la chair de sa paume. Elle devait se plier au désir de l'ennemi, sa décision la répugnait, soumettre son peuple aux skinwalkers était le pire choix qu'elle pouvait faire mais qu'avait-elle comme autre solution ? Il fallait qu'ils récupèrent Pénisia, que les siens se relèvent et se prépare à lutter à l'avenir contre le pouvoir qu'exercera Joraski.

— Très bien, gronda-t-elle.

Moukaï lui jeta un dernier coup d’œil au-dessus de son épaule alors qu'elle s'éloignait. Son cœur tambourinait, elle sentait le regard de Nils dans son dos. Savait-il à quoi elle pensait ? À ce qu'elle avait prévu ?

— Demain au lever du Soleil à la porte Nord, répéta-t-il en criant.

Brusquement, elle s'arrêta et serra ses poings jusqu'au sang. Jamais au grand jamais, elle ne se soumettrait à son espèce. Un jour, elle le tuerait comme elle lui avait promis quelques années plus tôt. Elle vengerait son frère et sa petite sœur quoi que cela lui coûte. Ils méritaient de souffrir, qu'on leur retourne le bâton. Un sourire étira ses lèvres avant qu'elle se tourne face à lui, elle fit une révérence et la kitsune continua sa route comme si de rien n'était. Kaï avait vu le regard colérique du jeune homme, elle était fière de ce qu'elle venait de faire, il voulait l'humilier et elle ferait de-même, elle ne se laisserait plus jamais marcher sur les pieds.

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