Interlude : Poinsettia
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Une couronne d’épine
Sur son front déposé
S’est enracinée
Dans sa chair
Par ses veines les gourmands
Se sont étayés
Pour venir grandir
Dans son corps
Les couronnes d’épine
Ont enceint ses organes
Et ont provoqué
Des ulcères
Ses fluides mêlés
Ont noyé ses viscères
Et nourris les lierres
Échardés
Désormais défunt
L’homme plante désormais
Sème les graines
De son meurtrier
Poinsettias
Recouvrent maintenant la terre

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