Geralt, noooooooooooon !
Le sorceleur achève le cocatrix avec brutalité et violence, je suis enfin sauvée et en sécurité. Les muscles saillants, le regard flamboyant, Geralt se tourne vers moi.
— Vous n’avez rien ?
Je peine à retrouver mon souffle, aussi me contenté-je de nier d’un signe de la tête.
— Bien.
Son attention se porte à nouveau devant lui. D’un geste vif, il éviscère la bête, sans doute pour récupérer de quoi réaliser des potions dont seuls les sorceleurs ont le secret. Il rince ensuite ses bras dans le courant d’eau avant de porter à nouveau son regard sombre sur moi. Je frémis.
— Votre vie est sauve, vous n’êtes pas sans savoir que tout service d’un sorceleur mérite salaire.
— Je n’ai malheureusement rien à vous offrir, sorceleur…
Son regard me déshabille.
—Je n’en suis pas si sûre, dit-il avec un sourire.
Malgré son assurance, il ne bouge pas, comme s’il attendait de moi que je valide ce mode de paiement. Mes yeux vagabondent allègrement sur ce corps sculpté par les combats… D’un air faussement gêné, je remonte légèrement ma jupe, laissant entrevoir mes cuisses.
— Je… Je n’aime pas l’idée de vous être redevable messire…
Son sourire s’étend, lui donnant un visage plus avenant, plus charmeur, tandis qu’il se rapproche. Alors qu’il se penche sur moi, je sens s…
*Blur.. Blur…*
Je me réveille en une fraction de seconde, je me redresse dans le lit pour saisir Patapouf à mes pieds et l’éjecter hors du lit….
*Blurblumyyaaaaaaahhhhh*
La faible luminosité de la chambre me permet tout juste de discerner l’arc de vomi dans les airs, tandis que Patapouf atterrit mollement à terre, le regard outré.
— P*************TAIN !!!
Mon hurlement, au moins aussi terrifiant que celui d’un cocatrix, fait décamper le félin et il vaut mieux pour lui. Un regard vers le réveil : 3h47. Je lâche un long soupir… Faut que je change les draps…
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