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Je me lève et je prends mes anxiolytiques.

Douche tiède. Commence à me préparer le petit-déjeuner mais la clope du matin me coupe l’appétit. J’en crame une deuxième pour être sûre. Ouais, vraiment pas faim. Un café pour rien tasser et on filoche.

La veste militaire du pater, un jean déchiré et mes converses. Huile essentielle d’citron vert pour sentir que’que chose et en voiture Simone de Beauvoir. À Radio Partisane, y disent qu’Sarkozy veut accéder à la présidence de l’UMP, que c’est assez logique venant de l’homme qui a fusillé le RPR. Y parlent aussi de l’explosion meurtrière d’une canalisation de gaz à Berlin puis d’une histoire cheloue dans une prison en Irak.

Dans l’abribus, je termine Le Prince que j’avais mis de côté pour Salinger pendant que le petit enfant obèse à ma droite fait tomber son croissant.

Le bus arrive. Je monte.

Il y a Eugénie mais m’a pas remarqué (ni manqué). Je file droit au fond du bus en espérant qu’aucun couillon s’y trouve déjà. Ah. Parfait. Vais pouvoir m’allonger pour commencer L’Attrape-cœurs en toute tranquillité. Avec ma petite flasque de vodka pour bien démarrer la journée.

Hé, bordel de dieu, c’est quand même pas légal ! Y’a Axel sur le siège de devant, occupé à causer à une rousse incommensurablement laide. Joue au machin du serpent sur son téléphone. Elle lui dit qu’il a beaucoup de dextérité.

- Non mais c’est parce que j’ai le poignet droit musclé à force de l’utiliser.

Super. Mort de rire la vanne. Même sa pote est dégoûtée.

- C’est ça, la solitude…

- Ah ouais…

- Bah ouais. À force de faire du squash…

J’explose de rire. Putain, j’ai recraché ma vodka. J’en ai de partout. La discrétion, bordel.

Con d’Axel avec sa blague à la mords-moi l’nœud. J’espère personne m’a vu. Honnêtement, si j’avais pas la flemme mais je le bafferais l’autre débile.

Mince. Eugénie m’a remarqué, ai fait trop de bruit finalement. Mais Clément est plus près. Peut-être je peux gérer. Non, je ne peux pas. Bon. Tant pis. Et mon vier.

- Hé, Victoire.

- Oui.

- Qu’est-ce que tu fais au fond du bus ?

- J’essaie d’être peinarde.

- Ah… oui, je comprends. Parfois, on a besoin d’être seule…

- Hé…. c’est pas faux.

- Mais du coup, qu’est-ce qui t’arrive ?

- Qué ?

- Pourquoi tu veux rester seule ?

Mais…

- Je pensais lire un petit peu.

- Ah ouais, tu lis quoi ?

- Je lis… je lis… euh… mais…

- Ah non mais moi, je te demande comme ça. Au fait, tu sais à propos de Daniel… t’aurais pas un conseil ?

- Me foutre la paix ?

- Parce que je vois bien que…

Oh. Je préfère penser à autre chose.

J’ai vu à la télévision hier qu’une étoile comme le soleil pouvait cramer n’importe quel objet à plus de cinq millions de kilomètres. Tellement y fait chaud dans le patelin. Alors, je me suis dit, si jamais la meuf, elle veut faire un barbecue. Genre, elle veut se servir du soleil pour faire cuire des saucisses. Bah, si elle y va de nuit, elle risque pas grand-chose mais alors du coup, peut-être que…

- Victoire ?

- Non.

- Tu m’écoutes ?

- Oui ?

- Qu’est-ce que t’en penses alors ?

- Honnêtement… je sais pas…

- Ouais, je sais, c’est compliqué…

- J’entends, j’entends.

- Mais tu vois…

Vas-y, assieds-toi, je t’en prie, fais comme si j’avais pas envie d’lire.

- Le problème avec Daniel, c’est qu’il traîne toujours avec les autres cons-là.

- C’est sûr.

Je voudrais m’en aller.

Dans des pays où y fait froids comme en Irlande.

Ou en Moldavie. Quelque part à Chișinău.

- Et puis… j’me dis… non, franchement, il est pédé ?

La neige qui tombe sur la tête des cons. Les crèmes glacées en hiver et les nuits d’été.

- Je crois qu’on est arrivé, Eugénie.

- Hein ? Non, on est pas encore à La Garde.

- Oui mais moi, je descends genre… là.

- Ici ?

- Ouais, allez. Ici. J’te laisse, championne.

Bouscule tout le monde juste pour… juste pour pas que les portes se ferment, s’il vous plait. Juste. Non, c’est bon, j’suis dehors. Merci. Oh merci mon dieu. Voilà. Ça, c’est fait.

Vais commencer par m’promener en bord de mer en cramant quelques joints. Les cours, ce sera pour un autre jour. Qu’est-ce que y’a comme chats sur le chemin. Par contre, y’a pas un gens. Sont peut-être tous parti pisser.

Croise une clairière, une espèce de grand enclos où un vieux cheval fou me toise, immobile. Je voudrais le monter et m’enfuir sous les vols des corbeaux. Ou reprendre la peinture pour créer cette image.

Sur la plage, les mouettes se gaussent et je me prends un café. Continue mon roman.

Je devrais être en littérature plurielle, je crois. Ou quelque chose comme ça. Peut-être cinéma. Aucune idée. Non, si, c’est littérature bissextile, c’est ça. Enfin, peut-être.

Après tout… d’ordinaire j’suis l’troupeau et ça m’fait la surprise. Les imbéciles qui d’mandent à d’autres imbéciles quel est le prochain cours qu’on a, ça m’horripile. Une fois que je l’ai entendu, ça rentre et puis impossible de l’oublier. Triste.

Je voudrais traverser la plage à dos d’apaloosas tel un chevalier, fuyant l’incendie et les hélicoptères à ma poursuite. Destrier coupant des ports d’espérances, le cœur de l’empereur pour franger les terres brûlées au lointain. Guidée par la houle et le jeu des albatros, bonds entre les voitures et les foules qui dansent. Du soleil plein la tête, éclairée par le divin, éclairée par les saints puis les yeux brillant devant l’espoir qui se lève.

Une conquête ignée ! Semant flammes et puis désastres sur les continents de glace !

- Hé, Victoire, comment que ça va ?

Tiens, Vlad.

- T’es pas censée être en linguistique ?

- Et toi ?

- Non, pas du tout.

- Ah bon…

- Bah non, j’suis censé être en cinéma.

Y s’assoie et commande un café. Me demande si j’en veux un deuxième. D’accord.

Jamais trop parlé avec c’type. Le style prolétaire branché, toujours sapé comme un ministre et qui traîne avec ce couillon d’Axel et puis l’autre con d’Julien. Y’a parfois aussi Rémi qui les suit. Ce débile que je connais depuis la maternelle mais qui m’ignore depuis l’collège.

- Azi, qu’est-ce tu racontes ? J’te vois presque jamais en cours.

- Rien de spécial.

- Tu traînes toujours avec Freddy ?

- Ouais… de temps en temps…

- Mais vous êtes pas ensemble ?

- Non.

- J’comprends…

Y sourit à chaque fois qu’il s’arrête de causer, c’est presque rassurant.

Me tend une clope. Je dis oui. Ensuite, on parle de la dernière donzelle qu’il a ramené dans sa bagnole. L’anecdote me fait rire, j’avoue. On se commande une bière chacun. Un avion passe au-dessus de nous. Vlad se tape un appel de Julien qui lui demande où il est, que la prof de cinéma a raconté une connerie et qu’il digère pas. Un truc comme ça. Un chat se ramène et joue avec l’ombre hachurée de la palissade bordant la brasserie. Peut-être que si j’arrive à caser Vlad et Eugénie ensemble, celle-ci pourrait, oui, m’parler moins souvent.

J’essaie de glisser cette conne, en tout bien tout honneur, dans la conversation en espérant intéresser Vlad mais je pense pas que le projet commence bien. Si Vlad était pas un immense queutard aussi ! M’arrange pas cette affaire. Je vais trouver un autre angle d’attaque. Enfin, d’abord, je vais y réfléchir. Ensuite, je vais le trouver et après, je verrais bien ce que j’peux en foutre. Puis si Vlad lui fait du mal, ça lui f’ra les pieds à l’autre là. Va chialer mais ça pourra que lui faire du bien. Non, l’idée est parfaite. Tout le monde y gagne, à commencer par moi.

Je regarde le ciel. Turquoise.

Fait une chaleur à crever maintenant qu’j’y songe.

J’essaie de refoutre Eugénie dans la discussion mais les mouettes accaparent ma concentration. Vlad sort un joint, je dis oui. Là, y m’demande ce que je veux faire plus tard. Je réponds que je préfère les blondes aux brunes quand même. Me réplique que c’est sûr. On se tait jusqu’à ce que je lui demande ce qu’il pense du Prince de Machiavel. L’a pas lu mais il contre-attaque avec Lautréamont. Me dis rien. Y dit que faut que j’aille voir à la bibliothèque universitaire.

Ensuite, y s’en va. Doit rencontrer une gonzesse pas trop loin d’ici et lui faire le numéro qu’y dit. Sûrement un soixante-neuf. Alors y se tire le con, y se tire en m’laissant une clope. J’dis rien.

Je reste une bonne dizaine de minutes à regarder passer les garçons mais surtout les chiens.

Sur le chemin du retour, une moto s’arrête. Je croyais que c’était un nouveau con mais c’est pas un con, c’est Clément. M’a reconnu sur le bord de la route, à suer comme une porcasse.

- Bah monte, je t’ramène.

- Tu rentres déjà ?

- J’travaille l’après-midi.

- Ah.

- Bah monte.

Je sais pas. J’ai peut-être envie de continuer à penser.

- En plus, tu vas te manger le vent, ça va te rafraichir, t’es toute transpirante, je peux me recoiffer dans ton front.

- Je t’emmerde. Je supporte juste pas la chaleur.

- Monte, j’te dis. Ou c’est moi qui te visse le derche sur ce siège.

- D’accord ! C’est bon. Tu m’saoules, j’arrive. Tant que c’est pas une bécane à side-car…

Il avait raison. Le vent m’fouette le sang, ça fait du bien. Beaucoup de bien.

- La vue est quand même belle, non ?

- Bah ouais mais… ?

- Bah quoi ?

- On va rester longtemps sur le plateau ?

- C’est un camion porte-motos, y portent des motos, y’a rien de surnaturel. En plus, ça fait économiser d’l’essence.

- Mais s’y s’arrête pas à Hyères ?

- J’y avais pas réfléchi.

- Du coup, on est dans la chiasse ?

- Maintenant qu’tu le dis, oui.

- Pourquoi tu dis rien ?!

- Pas tout de suite.

- Comment pas tout de suite ? Oh, Clément ?

- On a deux secondes, non ? Ça va. Profite. On s’inquiètera après. Juste… voilà. Si tu veux, on peut causer parler d’Marc Aurèle.

Je comprends que dalle. Pourquoi il est monté sur ce porte-motos aussi ? D’accord, c’était marrant mais… on va se retrouver à Saint-Tropez ou à Nice, ça va pas être le même pastis.

- On peut paniquer maintenant ?

- Bah… au pire, j’te ramène.

- Et si t’es en retard pour le taff ?

- Eh bah, y z’auront qu’à m’virer.

Le coup du porte-moto sans destination, on me l’avait jamais faite. Faudra bien se dépêcher de se tirer dès que le camion s’arrête parce que… s’ils rajoutent des saloperies devant nous, on est coincé. Puis après, va falloir expliquer au conducteur, c’est ça surtout, ce qu’on branle sur son engin. Y risque de pas se rendre compte.

- Nice…

- Je sais.

- Nice !

- Je sais, ça va.

- Clément ? Nice ! C’est à deux heures de Hyères !

- Oui. Tu peux le répéter encore et encore, ça sera pas Moscou pour autant. Je t’ai dit que je te ramenais, j’ai pas précisé où.

- Ah non mais vraiment, hein ! Je m’en souviendrais d’ton épopée. Petit con, va.

- On se fait un domac ?

- Cherche pas à m’avoir avec un domac. T’as cru j’étais qui ?

J’en ai ma claque d’porter le bidon d’essence. J’fais signe à Clément de le récupérer. Chacun son tour, parfaitement. On collabore ou on collabore pas. Sinon, ça sert à rien.

- Tu me brises quand même bien les burnes, prends l’bidon.

- L’histoire est tragique, Victoire.

Sous ce cagnard en plus… non mais, j’vous jure. Des tartes dans la gueule. Oui, le bâton est éducatif. Je vois que ça, j’suis démunie, y’a pas d’autres solutions. Et puis sous l’humiliation, ce con pourra commencer à réfléchir sur ses erreurs et peut-être qui sait, se remettre en question.

- Prends le bidon, couillon, que j’puisse avoir les mains libres pour t’en claquer une.

- Pas pour longtemps alors.

- Prends-le, mon vier !

Merci bien. Je lève le bras pour lui décalquer la mâchoire mais non, c’était pour déconner. Y va renverser le bidon après, ça va faire de nouvelles carabistouilles. Non, non, faut protéger le bidon, là, pas le moment pour rigoler. Si on veut rentrer, faut amener le bidon à la motocyclette comme disent les jeunes. Protégeons… le bidon. Voilà. C’est tout ce qu’y faut retenir.

Du coup, c’est peut-être pas une superbe bonne idée que ce soit l’autre tartiflette qui s’occupe de protéger l’bidon… un peu comme demander à Magalie de surveiller la bouffe.

J’avais plus confiance en la réussite de notre quête quand c’était moi qu’avait le bidon, y’a pas à chier.

Seulement voilà, j’ai les mains en sang. Je peux pas… tout faire toute seule non plus.

Non, je peux pas tout faire toute seule…

Y commence à faire chaud, vraiment très chaud. Bien plus que c’matin.

- Hé, Victoire ?

- Quoi encore ?

- Tu sais que j’suis né à Nice ?

- Qu’est-ce tu veux que ça m’foute ?

- Après, suis parti à La Cadière.

Ça y est, on dirait un méchant dans les films. Tandis que la terre agonise.

- Là, j’ai rencontré Axel en primaire puis Julien au lycée avec Rémi… bon, Vlad l’année dernière. Y’avait Francis, une fois. Puis Luc. Enfin…

- Continue, fais comme si ça m’intéresse.

- Mais toi, j’te remets pas… ?

- J’ai toujours été là, moi.

- Ah bon ?

Du mal à voir devant moi. L’horizon valse.

- Beh oui. Fais attention avec le bidon, tu vas en foutre partout.

- Toujours là, à Toulon ?

- Non, toujours là… toujours ici, quoi. J’ai toujours été là.

- D’accord… mais genre, au collège, t’étais à Saint-Cyr ?

- Je crois, oui.

- Puis lycée à Hyères ?

- Voilà, oui.

- T’es sûre, Victoire ?

- Puisque j’te le dis.

Faudrait peut-être s’arrêter deux secondes. Ça va être compliqué d’arriver au bout vivant si on prend pas le temps de boire quoique ce soit.

Ma vodka est tiède puis ça désaltère pas bien. Je crois y’a un ruisseau pas loin. J’entends comme de l’eau couler. Faut pas hésiter. On serait trop con.

- Garde le bidon, je vais voir si y’aurait pas de la flotte par ici.

En effet, en contrebas, derrière un amas d’agaves et de cannes à sucre coupées, on trouve un magnifique, un splendide, petit coin d’flotte. Alors, c’est plus tellement un ruisseau mais y’a quand même de la flotte dedans donc ça reste de la flotte si y’a de la flotte. La tête la première dedans. J’remonte trempée. À mon tour de protéger le bidon. Clément revient ensuite lui aussi bien trempé.

- Bien vu le ruisseau. À toi de porter l’bidon.

- Je porte plus rien sauf en mon cœur l’envie de t’ouvrir les veines alors avance.

- T’es quand même pas bien arrangeante.

- Tu parles d’un mâle dominant.

- Voilà ce qu’il en coûte d’être trop courtois.

- Excuse-moi de te dire les choses comme ça, de but en blanc, mais tu fais un singulier amalgame entre la courtoisie et la connerie.

- Je te ramènerais plus jamais nulle part.

- Oh bah encore une chance.

Arrivée à destination en fin d’après-midi. Déposée par Clément devant le cinéma, plus qu’à remonter les rues piétonnes. S’excuse mais m’dit qu’on a bien rigolé, quand même. J’ui demande où, factuellement, on a rigolé mais il répond pas et rigole. Lui aussi, c’est pas une flèche. Oui, l’est sympa mais voilà… y’a pas la lumière à tous les étages non plus, faut se l’avouer.

Clément se tire expliquer à son patron pourquoi aujourd’hui il est pas venu.

Oui, je suis d’accord, il y a, dans ces hommes qui au volant de leur bagnole foncent droit dans le mur, une volonté barbare de mourir.

Je remonte la rue. Un arabe me siffle, j’dis rien. Me suit mais je marche plus vite et c’est bon, ça s’arrête. Voyez bien que c’est pas l’holocauste non plus, cette histoire-là.

Dans un bar, y passe Debbie de l’autre con à la radio puis Way to Fall de je sais plus quel groupe anglois mais c’est pas trop mal. J’écoute les paroles en buvant un café. Continue de lire mon roman tranquille. Ce que j’ai chaud, bordel. Que j’ai chaud. À reformuler. Peut-être.

Je croise Axel qu’est avachi contre un mur à côté d’un sans-abri à clebs. Causent ensemble de je-ne-sais-pas-trop-quoi. Je remonte la rue piétonne mais je m’arrête style au milieu. Je sais pas. Me retourne. Redescends. Non, pas en bas, y’a Axel, y m’a déjà vu passer, y va croire que je sais pas où je vais. Non. Mauvaise idée. Qu’est-ce que je fais ? Pas rentrer et m’enfermer, pas encore. Chez Frédéric, hors de question. Peut-être que… enfin, je sais pas. J’en sais rien. Si je pouvais juste… je sais pas… un guide, quelque chose. Ou juste…

Ouais… non, juste rentrer et puis dormir. Voilà. Non, rentrer, c’est bien. Rentrer, ouais. Rentrer et puis pioncer. On va faire comme ça, c’est une bonne méthode. Juste oublier tout ça. Ça ira bien.

M’en vais dormir, c’est parti.

Daniel fait ses courses, me salue, je trace.

M’arrête sur la place Clémenceau pour me trouver une clope mais j’ai plus de souffle pour l’allumer. Alors je range la clope. Quelque chose ne va pas. Je reprends la clope. Non. Je reprends le chemin, ce sera plus simple.

Je remarque que, parfois, c’est difficile de marcher droit.

Me jette sur mon pieu.

Oublié de fermer la porte mais tant pis. Je m’en fous. Allez.

Terminé. On éteint le monde.

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