Il marchait droit, ne regardant que devant lui,

Il courrait presque, mais il ne voyait rien.

Quelque chose apparu, une lueur,

Qu'était-ce donc que cet espoir vacant ?

La voix résonna tout autour de lui,

Cette douce voix mélancolique,

Cette douce chanson emblématique

De ce cours des choses dérisoir qu'il entendit.

"Je t'aime."

A ces mots il se retourna, pour voir

Cette lueur d'espoir qui volait autour de lui.

C'était une lueur noire, parmis ces murs blancs qui l'entouraient,

C'était une lueur noire, puis saphir de plaisir.

Il embrassa cette lumière sombre,

Il guettait et redoutait ce moment où,

Perdu, il retomberait dans les abysses de cet enfer,

Dans ce blanc éblouissant, tellement monotone.

"Plus jamais tu ne tomberas, car dès maintenant je serais là,

Plus jamais tu ne souffriras, car la peur t'oublieras,

Plus jamais un autre ne te trompera, puisque tu es avec moi

Et je te protègerais, mon petit roi."

A ces mots il s'endormi, sous le regarde de deux Lunes,

Ces Soleils si éclatants de beauté, si protecteurs.

Il comprit que l'âme était là pour lui, et il prit son destin

Pour le remercier de cette rencontre qui a éclaircie sa propre vie

D'une terne lumière qui s'éclaircie peu à peu,

De cette lumière qui grandi, et qu'il aime profondément.

Il tomba dans ces abysses, appelées Amour, pour ne plus jamais en finir avec l'âme.

"Je t'aime."