Chapitre 20 : Komorebi

Une minute de lecture

Le bar était rempli d'un brouillard incandescent, collectif de fumeurs de cigares.

La nuit répétait sans cesse ses versets en l'étirement des doigts du pianiste.

Valses de Chostakovitch à Debussy...

Le saxophone coulait à flot, les corps chauds flottaient, s'entraînaient sur la piste de danse.

Quand il l'embrassait, il avait l'impression de déguster des fonds de tableaux de peintres célèbres...

Les nuances cajoleuses de leurs lèvres qui s'entrelaçaient, départaient et repartaient.

Ses joues timides qui brillaient et son cou, suave, libre et vaste qui n'en finissait jamais.

Et quand il jouait avec sa langue et qu'il faisait courir et couler ses doigts dans ses cheveux, il était vivant.

Son rire coquet, melliflu, qui nourrissait sa vie...

Ils partagèrent les morceaux de leurs corps jusqu'à ce qu'il ne fondent en un seul.

/////

Komorebi n'était pas du genre à s'énerver, ni à se prendre la tête. Elle était comme l'un des nombreux ruisseaux de kunoku, le pays de l'eau. Peut-être n'avait-elle plus d'espoir, peut-être que c'était du désespoir appris. Mais non...

De l'insouciance, la dynamique était joyeuse, le ton posé et envoûtant. Elle avait ce caractère de personne cachée mais qui se montrait dans des petits détails.

Se retourner brusquement, un baiser brusque, des gonflements de joues inattendus. Était-elle unique ?

Ne la retrouverai-je jamais dans d'autres personnes ?

Avec elle, j'avais confiance en moi, je pouvais regarder dans les yeux des passants, je pouvais rire à gorge déployée en plein milieu de rue, le haut de mon semblait s'alléger. Komorebi était lsonne de "Reflections, Menuet, Passage" de Toshifumi Hinata. Les soirs au coucher ou dans la nuit, elle m'aveuglait, m'envelopppait de l'épaisse blancheur de ses membres. Grâce à Komorebi, il comprenait...

Quant à kuro qui lui, s'enflammait à tous bouts de champs pour ce qu'il aimait restait glacial face. Était-ce prémédité ? Était-il juste un caractère de la redite divine ?

/Musique Recommandée : Moon River - Henry Mancini

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