Chapitre 4
> Devant l’école…
Ça faisait longtemps que je n’étais pas passé devant une école.
À peu près un siècle, je crois.
Gérôme : "Je suis au troisièmbanc… je crois que c’est ici."
(Des élèves parlent à voix basse mais bien audible)
> — "Regarde, c’est Gérôme. Je crois qu’il est devenu fou."
— "On comprend pourquoi il n’a pas d’amis."
Gérôme (pensée) :
> Les enfants de nos jours sont vraiment décourageants…
Ils parlent, et je les entends très bien. Il faut que je répare ça.
Gérôme :
> — "Écoutez, vous deux… vous savez que je vous entends, non ?"
> — "Oh, regarde qui prend la parole ! T’as pris ton courage, dis donc, Gérôme, hein ?"
— "Laissez-le, les gars. Il n’est qu’un con qui reste toujours chez lui."
Gérôme :
> — "Attends, attends… Cindy, c’est ça ? Tu sais au moins ce que je fais chez moi pour que tu me traites de con sans raison ?"
Cindy :
> — "T’as vraiment pris la confiance, toi ? Qu’est-ce qu’on fait, Maxime ?"
Maxime :
> — "On va le corriger un peu, pour qu’il connaisse sa place."
Gérôme (pensée) :
> Si j’étais riche, ils seraient potes avec moi, j’en suis sûr.
Allez…
On va régler ça dehors, si c’est ce qu’ils veulent.
Gérôme :
> — "Allons régler ça dehors, si vous voulez, les gars."
> Et là…
Juste après avoir terminé cette phrase…
Un coup vient de nulle part.
Et me frappe violemment.
Annotations
Versions