Nos échanges ont deux ans déjà, ce qui en temps Scribay nous classe dans la catégorie des papis/mamies.

Pourtant, à toute oreille germanophone (si les oreilles pouvaient parler) ou philes (si elles couraient très vite), son pseudo sonne encore vert. Néanmoins il est jaune. Il a bien tenté une collection vestimentaire « rose défi », qui a fait un bide parmi ses fidèles, et un travestissement nounours, aussi discordant qu’une licorne au bal des vampires. Enfin, il a le mérite d’essayer des trucs.

Souvent, des trucs avec des oiseaux, des trésors, des civilisations perdues iconoclastes, des scènes de carnage réjouissantes, et des dialogues savoureux. Bon là, avec les indices… Non, pas encore ?

Il est la mauvaise foi incarnée, la fausseté personnifiée, celui que j’aime chatouiller, gratter, provoquer. Celui dont les notifs suscitent, comme les dragées surprises d’Harry Potter, un sourire gourmand et une légère appréhension.

Il est le Bip-bip de mon Vil Coyote, le Diabolo de mon Satanas.

À force de le titiller, j'écope parfois d’un « pan sur le bec », de la part du canard déchaîné. Rarement. Y a pu qu’à s’expliquer comme de vieux copains. Et quand les échauffourées se terminent en « je t’aime », « moi aussi », elle est pas belle, la vie ?

Oh, les jeunes, quand on a deux ans, on peut se permettre un peu de sensiblerie !