19* CERVEAUX EN SURCHAUFFE.
Les voici donc dans la zone des énigmes,
et Zia compte les résoudre elle aussi, même si
elle prétend le contraire. Cette fois, il n'y a pas de
recherche pour y accéder. Un autel se trouve
juste en face d'eux, avec un point d’interrogation
gravé à sa surface :
« - Approchez dès que vous serez prêt jeunes
gens. prononce une voix douce en écho. Ils se
regardent, puis se dirigent vers l’autel.
- Nous sommes prêt. confirme Anton.
- Bien. Voici la première énigme. Qu’est-ce qui sert
à s’asseoir, dormir et se brosser les dents ? » énonce
la douce voix.
- euuuuh… on a droit à combien de chance ? demande
Zia.
- Vous avez un nombre et un temps illimité jusqu’à
la fin de l’évènement. Vous avez également de quoi
vous restaurer et vous reposer sur votre droite. Il y a
aussi quelques divertissements. Tous ceux qui en ont
profité ne sont pas déçus. assure-t-elle.
- Et est-ce qu’ils ont réussis cet évènement flash ?
demande Solveig.
- De rares personnes ont réussis. répond-elle.
- On pourrait donc en profiter un peu alors, non ?
demande Maëlo.
- On n’est pas là pour se divertir je te signale. dit Zia.
- Oui mais on a encore le temps, il reste plus que les
énigmes à passer. insiste-t-il.
- Et les serrures avec les bonnes combinaisons. continue
Zia.
- Ça ne met pas un mois. rétorque-t-il.
- Il faut aussi trouver la salle du trésor. insiste-t-elle.
- De toute façon, tu as dit que tu ne résoudras pas les
énigmes alors je ne vois pas où est le mal ? s’étonne
Maëlo.
- Fais ce que tu veux, mais ne viens pas te plaindre
parce que le temps sera trop court pour tout terminer.
se vexe-t-elle en fronçant les sourcils.
- Bah on peut bien faire une petite pause, sans en
abuser ! » S’immisce Natz pour calmer un peu le jeu.
D’autant plus qu’il n’a toujours pas récupérer de son
combat contre le troisième gardien :
« - Mouais, je ne suis pas chef de toute façon, chacun
fait comme il veut après tout. dit-elle en s’éloignant du
groupe.
- Et voilà, maintenant elle boude, je pense que tu l’as
vexé. dit Anton.
- Mais je ne vois pas pourquoi, je n’ai fait que dire
la vérité… se défend Maëlo en essayant de comprendre.
- Elle s’énerve souvent en même temps, reposons-nous
un peu, on n’est pas des pantins. dit Solveig, en se
dirigeant vers le lieu indiqué.
- Je suis un Pantin moi. dit Anton ironiquement.
- Ce n’est pas pareil, toi c’est ton statut. soupire-t-elle.
- Aller viens Zia, ne boudes pas, on va se reposer un peu !
appelle Maëlo.
- Est-ce que j’ai le choix… Murmure celle-ci.
- Oui, tout à fait, vous êtes tous libre de vos choix
mademoiselle. confirme la voix douce.
- J’ai l’impression que toi aussi. dit-elle avant de rejoindre
ses compagnons.
- Exactement jeune fille. » répond-elle, une fois que Zia
soit partie.
Ils arrivent dans le foyer, et s’aperçoivent que
l’espace est plus grand que prévu. Il y a tout ce
qu’il faut pour se restaurer et boire, faisant penser
à Zia que beaucoup ont dû en profiter plus d’une
fois, jusqu’à en oublier leur épreuve. Quelle tentation
pour une barbare de voir tout cela sous son nez. Une
grande cuisine est aussi à leur disposition, faisant
rêver Maëlo sur toutes sortes de recettes qu’il compte
utiliser dans son futur restaurant, mais pour le
moment, il préfère ne pas se laisser tenter par ce
divertissement très attirant. Il y a même un gymnase
qu’ils peuvent utiliser, assez costaud pour subir leurs
attaques respectives. Solveig ne s’étonne pas que
beaucoup n’aient pas réussis leur épreuve, ils ont
sûrement préféré se la couler douce dans ce luxe, en
espérant retomber sur cet évènement par la suite.
Elle n’hésite pas à faire part de ce sentiment,
et Natz répond qu’ils s’en mordent certainement
les doigts aujourd’hui, car ce genre d’évènement
ne court pas les rues :
Elle n’hésite pas à faire part de ce sentiment, et
Natz répond qu’ils s’en mordent certainement les
doigts aujourd’hui, car ce genre d’évènement ne
court pas les rues :
« - Si ces épreuves sont dirigées par mère nature,
et je suis sûr que c’est le cas, leur échec cuisant a
forcément déçue la pauvre petite planète sans
défense. » exprime-t-il d’un ton moqueur.
Il aperçoit alors une machine de massage sous
différentes catégories :
« - Idéal pour renforcer et détendre le corps de
personnes dans le besoin. Si tu veux essayer mon
petit Natz, fais-toi plaisir, tu ne le regretteras pas. »
annonce la petite voix.
Celui-ci rougit en affirmant qu’il n’a aucunement
besoin de ce genre d’ineptie, surtout si ça sort de
nulle part. Celle-ci alors ricane toujours de façon
douce :
« - Pff c’est ça rigoles bien petite nature… » pense
Natz, facilement agacé par celle-ci. Ils s’installent
donc après leur courte visite. Une fois reposés,
ils reviennent devant l’autel pour répondre à la
première énigme :
- Cette fois nous sommes prêt, désolés pour
l’attente. s’excuse Anton.
- Ce n’est rien, voulez-vous que je répète la
première énigme ? demande-t-elle.
- Non c’est bon. Anton l’a en tête, je l’ai entendu
murmurer dans son sommeil. » se moque Zia.
Anton rougit et préfère ne pas répondre:
« - Je dirais du bois ! On s’assois sur du bois, on dort
sur du bois… et … euh… se lance Maëlo.
- Et on se brosse les dents avec du bois ? coupe
Solveig, pas convaincue de la réponse.
- Faux. répond la voix douce.
- De l’eau ? propose Anton.
- Faux. répète-t-elle.
- Des racines. tente Solveig, mais toujours une
mauvaise réponse.
- À ce rythme-là on y est encore pour des mois !
s’exclame Zia.
- Ben tu n’as encore rien dis-toi non plus. rétorque
Maëlo.
- Ce n’est pas moi qui vais résoudre les énigmes, tu
te souviens ? ironise Zia.
- Oh mais ça va hein. » dit Maëlo assez doucement.
Ils tentent de répondre ce qu’ils pensent se
rapprocher de la bonne réponse. Bien des heures
plus tard, ils ne trouvent toujours pas la bonne
réponse :
« - La sève ? répond Natz.
- Faux! dit-elle d’un ton moqueur.
- Hé ! pourquoi tu te moque de ma réponse et pas
celle des autres ! Je te signale qu’on peut s’en servir
pour s’assoir, en se servant de la sève pour fabriquer
de quoi s’assoir ! Une fois mise sur le nez et la bouche,
on s’endort… définitivement certes mais bon. Et certains
se servent de la sève pour se brosser les dents.
explique Natz.
- Wow je n’y ai pas pensée ! s’exclame Solveig.
- Bien réfléchit, mais ce n’est pas ça ! répond-elle.
- Je l’imagine déjà me tirer la langue la peste. » pense-t-il.
Cinq jours passent sans que personne ne trouve la
réponse, et se rendent de temps en temps dans la zone
de confort. Zia ne s’y rend uniquement pour manger et
dormir. Le reste du temps, elle reste devant l’autel en
réfléchissant.
Un soir, Zia décide de rester devant l’autel pendant que
ses amis dorment :
« - Sérieusement, ça m’exaspère tout ça… jamais
entendue parler d’un évènement flash de la sorte pour
gagner un statut. Et puis c’est quoi toutes ces rencontres
bizarres depuis le début. Aucun membre de ma famille
n’est jamais tombé dessus, pourtant, ils en font des
voyages ! » s’agace Zia, se sachant seule.
Elle continue de gémir de la sorte pendant un bon
moment en s’allongeant sur le sol, se demandant ce
qu’elle a bien pu faire pour en arriver là :
« - Tu es bien pensive, quelque chose te tracasse?
demande la petite voix douce.
Zia rougit, ne s’attendant pas à ce qu’on lui réponde,
se relève pour s’assoir, hésite puis décide de converser.
« - Ça me plais pas de converser avec quelqu’un que je vois
pas mais bon, je vais faire une exception. répond-elle
nerveusement.
- Dis-moi tout. Je suis peut-être l’énonciatrice des
énigmes, mais je ne suis pas programmée uniquement
pour cela. répond-elle.
- Pourquoi nous ? demande Zia.
- Comment ça ? demande-elle.
- Il ne nous arrive que des choses bizarres, dans des
circonstances toutes aussi folles les unes que les autres,
je ne trouve pas cela normal. Tu as peut-être une
explication ? demande Zia.
- Pour une barbare tu réfléchis beaucoup, et ce n’est pas
une critique. Au contraire, tu ne laisses pas le regard
des autres t’atteindre. Je t’observe depuis tes débuts et
tu es quelqu’un de vraiment bien. Mais pour te répondre,
dis-toi que tout ce qui vous arrive, vous permets
d’évoluer. répond-elle simplement.
- C’est vrai qu’on voulait voyager, mais c’est vraiment
trop bizarre tous ces évènements et rencontres
improbables. » insiste-t-elle.
Après quelques secondes de silence, la petite
voix reprend :
« - Je n’ai pas entendu une seule réponse de ta
part depuis le début de l’énigme. Est-ce normal ?
demande-t-elle.
- Je balancerai mes bêtises selon mon humeur. dit
Zia.
- Comme tu voudras. dit-elle en riant.
- C’est bizarre, cette voix m’apaise, et je n’arrive
pas à m’énerver dessus. » pense Zia, se demandant
si elle aussi fait partie des gardiens de la planète.
Elle commence à parler de ses péripéties depuis le
début de son voyage avec son ami, puis de leur
rencontre avec les trois autres :
« - Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Je suis en train de
parler à une petite voix qui est certainement une
gardienne de la Terre, et j’arrive même plus à m’arrêter. »
se dit intérieurement Zia, tout en se confiant à la petite
voix douce.
Au lieu de se moquer, celle-ci lui répond tout simplement
qu’elle est sur la bonne voie et qu’elle doit continuer
ses progrès car elle s’en sort très bien. Elle précise que
d’ailleurs, ses amis sont également sur la bonne voie
et qu’ensemble, ils forment une excellente équipe qui
n’attende plus qu’à voler de leurs propres ailes. Et
quand ce sera le cas, ils accompliront des merveilles
dans le monde. Zia ricane en prétextant que c’est un
peu gros cette histoire, néanmoins elle se sent mieux
en lui parlant, ce qui est plutôt étrange pour elle. Elle
lui précise également que s’ils arrivent à se faire
confiance mutuellement au sein de l’équipe, ils pourront
inventer de nouvelles combinaisons de techniques
encore jamais inventées jusqu’à présent. Ces paroles ne la
convainquent pas plus que ça, mais Zia apprécie tout de
même sa conversation avec une voix dont elle n’a toujours
pas vue ne serait-ce que la silhouette. A vrai dire, c’est
ce qui lui dérange le plus. Elle lui laisse néanmoins le
bénéfice du doute quant à la bienveillance de celle-ci.
Elle converse encore un moment avant de rejoindre ses
amis dans la zone de confort.
Le lendemain, ils continuent de sortir des réponses
fausses :
« - J’ai une réponse à donner si vous êtes à court
d’idée ! s’incruste Zia.
- Fais-toi plaisir ! Parce que là ce n’est pas gagné !
dit Solveig.
- Une chaise, un lit et une brosse à dent. dit-elle
calmement.
- Euh, c’est ça ta réponse ? demande Maëlo.
- Elle n’a jamais dit que c’était qu’un seul objet.
continue Zia.
- Bonne réponse ! » annonce la petite voix.
Ses amis n’en reviennent pas que ce soit Zia
qui puisse trouver la première énigme, mais sont
soulagés de pouvoir continuer vers la prochaine :
« - Excellent, bien joué la petite furie ! » lance Natz.
Zia sourit, contente du résultat, même si ce n’est que
la première énigme :
« - Voici votre première clé. » dit-elle. Celle-ci apparait
devant eux, de la couleur du sable.
- Yeah, cool ! s’exclame Zia.
- Êtes-vous prêts pour la deuxième énigme, ou
préférez-vous vous reposer d’abord ? demande-t-elle.
- Oh non, pose la deuxième énigme s’il te plait, j’en ai
marre d’attendre ! s’impatiente Zia.
- S’il te plait ? il y a du progrès ! s’amuse la voix
intérieurement.
- J’avoue, ça prend un peu trop de temps à mon goût
cette histoire d’énigme. confirme Solveig.
- Bien. Deuxième énigme. Avant-hier, monsieur poulpe
avait douze ans et l’année prochaine, il aura quinze ans.
Comment est-ce possible ? énonce-t-elle.
- Je ne sais pas encore comment il a fait, mais c’est bien
loin cette histoire ! ricane Natz, en pensant tout de suite
au gardien Kaï.
- Ha, c’est clair ! s’amuse Zia, sur la même longueur d’onde.
- C’est plus compliqué ça. dit Maëlo, ne pensant qu’à
l’énigme.
- Ce n’est pas pour moi là. affirme Zia, trouvant la deuxième
énigme, cette fois beaucoup trop complexe pour elle.
- Ce n’est pas la même personne ? essaie Solveig.
- Faux. répond-elle.
- Ses personnalités n’ont pas le même âge ? » dit Anton.
Mais aucune réussite :
« - Il a un jumeau ? dit Maëlo, sans succès.
- Il ne manquerait plus qu’il ait un frère jumeau. » dit Natz,
en pensant de quoi Kaï est capable de faire.
- Ne le prends pas personnellement mon petit
Natz ! » se moque Zia.
Ils cherchent encore et encore des réponses
qui pourrait s’avérer exactes mais sans résultats
positifs. Des jours passent, et toujours rien.
Toutes les réponses qu’ils donnent s’avèrent
souvent hors sujet ou tout simplement impossible.
Ils retournent de temps en temps dans leur zone
de confort, en se demandant si la réponse n’est pas
plus simple qu’elle n’y parait. Anton approuve la
possibilité d’une quelconque simplicité à résoudre
cette affaire. Il avoue que si c’est vraiment le cas,
ce n’est peut-être pas lui qui risque de trouver la
réponse à l’énigme actuelle. Solveig confirme que la
tête d’Anton est d’une complexité sans nom. Zia
lâche que l’énigme elle-même parait complexe, alors
la réponse ne doit pas être si simple.
Les jours se transforment en semaines et ils
commencent à s’impatienter sur la durée de cette
énigme, d’autant plus que ce n’est pas la dernière :
« - Ça fait quand même un mois qu’on bloque sur
cette énigme, il nous reste à peine trois semaines pour
tout finir ! s’agace Anton, en gardant tout de même son
calme.
- Ça y est, j’ai trouvé ! s’exclame Solveig.
- Vas-y, dis vite, je suis en train de prendre racine
à force ! lance Zia.
- Elle l’a écrit sur papier ! se dit Natz en regardant la
feuille dans la main de celle-ci.
- Hum ! Hier, on était le 31 décembre et il a eu
treize ans. Donc avant-hier, il avait douze ans.
Cette année, il va avoir quatorze ans et l’année
prochaine, quinze ans. termine Solveig.
- Bonne réponse ! annonce la petite voix.
- Wouah ! trop forte, bravo ! félicite Natz.
- Voici votre deuxième clé. Annonce la douce voix.
Celle-ci apparait en forme de livre au milieu :
« - La classe ! » admire Solveig, qui récupère aussitôt
la clé.
L’équipe félicite Solveig pour cette réponse, ô combien
difficile.
Avant même que la voix ne demande s’ils
veulent se reposer avant la troisième énigme, ils
demandent qu’elle enchaine celle-ci :
« - Bien. Troisième et dernière énigme. Je suis
lourde ou légère mais impalpable. Pourtant on me
met ou on me casse. Qui suis-je ? énonce-t-elle.
- L’énergie ? demande Anton.
- Bien essayé mais faux. dit-elle.
- Trop facile, c’est Zia ! se moque Natz, faisant rire la
galerie.
- Andouille. répond-elle immédiatement.
- C’est un peu vrai. sourit-il.
- Faux. » dit la petite voix.
Ils commencent à sortir ce qui leur passent par la
tête, mais Natz les arrête disant qu’il a vraiment
trouver la bonne réponse :
« - Plus sérieusement, c’est l’ambiance ! affirme Natz,
sûr de lui.
- Bonne réponse ! répond-elle.
- Ha ! s’exclame Natz, amusé par la situation.
- Voici votre troisième et dernière clé. » annonce la
douce voix.
Elle ressemble cette fois à quelque chose de rustre
et brutal.
« - Et voilà le travail ! » s’exclame Natz.
En regardant Zia, il a tout de suite pensé à l’ambiance
qu’elle inspire à chaque nouvelle situation :
« - Félicitations ! Vous avez réussi à résoudre les
trois énigmes, vous pouvez donc passer à la prochaine
et dernière zone de téléportation. Bonne chasse ! »
termine celle-ci.
Une lueur violette apparait près de l’autel. Maëlo
demande s’ils peuvent rester une dernière fois dans le
foyer avant de partir, et la petite voix affirme qu’ils
peuvent partir dès qu’ils le souhaitent. Pour une fois,
Zia accepte sans rouspéter le fait de ne pas continuer
tout de suite. Anton en profite pour émettre des
hypothèses par rapport à la combinaison des clés
avec leur serrure. Natz se demande si c’est vraiment
possible d’accéder à un statut de cette manière, mais
l’espère de tout cœur. Celui-ci reste un petit moment
devant la lueur violette en se disant que cela ressemble
étrangement à son énergie maléfique. L’envie de
demander à la petite voix des explications sur ce qu’il est
réellement est très forte, mais il ne pense pas mériter de
réponse à cause de ses actions passées. Il promet juste
de faire de son mieux pour rester autant que possible
à l’écart des mauvais chemins et s’excuse dans le vide de
ce qu’il a pu faire de mal.
Une petite boule lumineuse dorée se balade alors devant lui :
« - J’espère que ce n’est pas encore pour te moquer de moi... »
souffle-t-il d’un air nonchalant.
A cet instant, elle se pose sur ses cheveux dorés et disparait.
Natz ne sait pas pourquoi, mais il rougit en se touchant ses
cheveux. Il ferme alors les yeux et se dirige rapidement vers ses
camarades, ne voulant pas vraiment savoir ce qu’il s’est passé.
Il se repose alors avec ses équipiers, près à terminer leur
prochaine étape avec brio. Une fois opérationnels, ils sortent
du foyer et retourne devant la lueur violette. Ils se hâtent vers
celle-ci et se téléportent directement vers la prochaine zone.
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