Piliop et ses tournures émotives

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De plus, il prenait le temps de se consacrer à sa quête personnelle, aussi. Il redessinait de ses nombreux gestes agités l’art du verbale éloquent. C’était assez fort pour l’entendre dans ce désert d’un Sahara ravageur que de manière compréhensible, dans la rose si germant d’un parterre d’hommes.

Epinglée tout au long d’un processus d’un être s’agitant, la nature de sa réflexion se faisait ouïr par un pedigree de violoncelle doué, pestant comme la tempête qui baissait son intensité. Il refaçonnait une compréhension plus musicale, plus libre qu’une quelconque intuition muette et rigide du scientifique qui ne l’était pas. Cet incroyable don de danse sur ses mots menait, en fourmilière d’images sonores puissantes, au gré de ce qui l’amenait à agir pour le bien de son humanité.

Au point crucial de l’excitation approchant de ses sentiments les plus forts, sa condition de dépravation mentale était mise en bouteille, fermée par ses méditations progressistes et porteuses de sérénité.

A son courage de faire ces choses et à l’ouverture de celui-ci pour engranger de l’expérience, il aurait voulu davantage, qu’un simple tour sur un tourniquet mais plutôt comme la floraison d’une vie pleine de bonnes surprises.

Pourtant, la société, dite si exigeante, s’échappant comme une fusée et se lassant du poids de son passé, ne lui allait pas. S’il avait su ses déconvenues, il n’aurait jamais autant pestiféré…de désespoir. Et quel désespoir, celui d’un ours tournant de pas en pas !

Obsédé et nerveux de ses moments d’apathie qui surgissait, il allait, tout de même, à l’encontre de ce monde, vivant de ses imperfections. Vu comme ingérable pour son existence à lui, l’organisation sociale s’avançait, mauvais et malsain tel un gros et sombre brouillard anglo-saxon. Il ne savait comment y faire face si ce n’était par postulat d’idées et se rassurant autour d’elles.

Inexorablement, dans son trou profond de mélancolie, de temps en temps, il se situait, ainsi, à la marge, revendiquant ce concept, cette propre définition et ce sens du mot individu qui le mettait en panique, apeuré et névralgique, comme une lourde migraine.

Par rapport à sa propre démarche qu’on pouvait voir comme utopique, il pensait à ses jeunes familiers gravats, d’un rocher soudain d’interprétation et de subjectivité que l’on sentait comme phase cruciale de sa personnalité.

De son tracas et d’hypersensibilité en palier jusqu’à saturation, coulait sa prise de recul des émotions dites incontrôlables. Il fourmillait d’un esprit vif, de pensées prenantes sur lesquels venaient le plus beau motif de ses excitations.

Dans sa lucidité de tous les jours, il construisait à un train extraordinaire ces petites paraboles faites de poésie au-devant de son humeur sans saveur, et, dit, à la goutte de sa salive abondée de postillons

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