Chapitre 39

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Les vacances étaient finies et nous devions tous reprendre la route. En conduisant, j’avais continuellement des images érotiques en tête. Je réfléchissais à ce que je pourrais bien envoyer à Paul pour lui faire oublier notre dernière discussion, qui avait jeté un léger froid. Pourtant, je lui avais parlé de Florian pour qu’il déculpabilise d’avoir une relation épistolaire érotique avec une femme mariée. Mais, ce qu'il voulait vraiment restait compliqué et parfois j'obtenais l'effet inverse, de mon intention première.

Je conduisais donc avec mon entrejambe qui me torturait presque, tant le désir était fort. Je le sentais gonflé et lubrifié à souhait. J'aurais voulu me caresser, mais c'était impossible.

- Tu veux que l'on s'arrête et que je reprenne le volant ? me demanda Florian au bout de plus de deux heures.

— Oui, on en profitera pour prendre un café et faire une pause pipi.

Dans l'air d'autoroute, je pus me rendre compte, que ce n'était pas seulement une impression. Ma culotte était littéralement trempée de cyprine. Et la pause ne fut pas assez longue pour calmer mes ardeurs.

J'avais maintenant la place du passager et j'étais libre de converser avec Paul. J'espérais juste qu'il serait disposé à me parler.

« Tu es occupé ? », envoyai-je simplement.

« Ça dépend de ce que tu veux »

« Justement, je cherche des idées »

« Pour ? »

« Ce que je vais pouvoir faire en rentrant. Même en conduisant, j’ai plein d’idées pour faire des Snaps. Alors ça me chatouille là où je pense, ;) »

« Ah ce point ?! ☺ »

« Les vacances ont été terribles, comme je n’ai pas skié, j’étais très, très, très… Au fait, tu me dois encore un Snap »

« Yes »

« Il fait assez beau pour le faire en extérieur ☺ »

« Dis-moi précisément ce que tu veux ? »

« Fais-moi rêver ☺ »

Je recevais un Snap de Paul. Ces Pieds en chaussette…

« Pour une vidéo de moi en train de caresser mon sein, j’attendais mieux »

Le deuxième Snap, c’était presque le même point de vue, mais Paul avait ôté son pantalon.

« Mieux »

Tout en échangeant avec Paul, mon cerveau bouillonnait d'envie et d'imagination. Je voulais le surprendre, innover, exciter et j'eus une petite idée, mais il me faudrait attendre d'arriver chez moi.

Il me fallait en premier lieu, un peu d'intimité et une bouteille de bière vide. J'avais décidé d'utiliser celle-ci pour simuler une fellation. Langoureusement et sensuellement, je me filmais en train de lécher le tour du goulot et de le mettre dans ma bouche tout en regardant l'objectif avec un regard coquin. Comme à chaque fois, je fis plusieurs prises, pour être pleinement satisfaite du résultat.

« J’ai fait une vidéo, mais ça rame », ajoutai-je alors que celle-ci restait bloquée en mode envoi.

« Hâte de la voir »

« On ne voit même pas un sein », commentai-je pour faire durer le suspens.

« Ah nul »

« Quand tu l’auras reçu, tu me diras ce que tu en penses »

« J’aimerais bien que mon sexe soit la bouteille… », dit-il en même temps que le petit logo "ouvert" s'afficha.

« J’aimerais bien te faire ce plaisir ☺ »

« Ça pourrait être intéressant »

« Mais le plaisir ça se partage… ».

J’étais particulièrement excitée et j’avais vraiment envie de me donner du plaisir et de le partager avec Paul. Je lui envoyais une vidéo de ma main se glissant dans ma culotte, pour me caresser. Mais malheureusement, au bout de longues minutes, toujours pas de réponse de Paul et mon excitation avait besoin d’être soulagée. Impatiente et excitée par ces six heures de route, je ne résistai pas longtemps. Mes doigts glissaient sur un sexe abondamment lubrifié et gonflé et avaient rapidement fourni l'effort pour me faire jouir. J'aurais aimé partager ce moment avec lui, mais peu importe, il était là dans mes pensées, à me faire l'amour. Le sourire aux lèvres, je me levais donc pour aller me préparer un thé. J'étais aux anges, avec ma tasse bien chaude entre les doigts.

« Là, ça devient vraiment intéressant. Continue », me répondit Paul vingt minutes après mon dernier message.

« Désolé, j’ai fini toute seule, »

« Recommence »

« Non, je prends un thé pour calmer mes ardeurs », dis-je fière, pour qu'à son tour, il attende.

« Tout ce blabla pour ne rien partager ! »

« J’ai pris mon pied toute seule, tu ne veux pas t’en charger. ☺ », ajoutai-je.

Mais Paul ne répondait plus.

« Tu es fâché ? », demandai-je.

Apparemment oui, comme un enfant gâté à qui on a pris son jouet. Je le trouvais gonflé. Il m’avait laissé en plan pendant vingt minutes et quand monsieur était enfin disponible, il fallait que je sois au garde-à-vous. Mais son désir et son impatience me plaisaient et me flattaient.

« Pour me faire pardonner, j’ai un petit plus, si tu veux. Un essai que j’ai fait au chalet, mal cadré, mais intéressant !!! »

« Vas-y ! »

« Vas-y, S’il te plaît », dis-je pour quand même garder le contrôle.

« Allez, s’il te plaît ! »

Je lui envoyais donc une vidéo de moi en train de me caresser. On y voyait mes doigts pénétrer lentement mon sexe. Cette vidéo avait été compliquée à faire, car il avait fallu faire tenir le téléphone tout seul.

Malheureusement, la connexion ramait et la vidéo n’arrivait pas à se charger. Elle mit trente minutes à arriver jusqu’à Paul, qui attendait et qui au moins était tout à moi.

« Tu me fais sacrément bander là ! », dit-il quand enfin, il pu la voir.

« Moi ça fait bien longtemps que tu me fais bander ☺ »

« Vivement la prochaine. De mieux en mieux tes Snaps »

« Alors plus fâché »

« Non ☺ »

« Dur de faire plus »

« Où l’on voit mieux c’est tout ☺ »

« Mais pour l’instant, je n’ai pas vu grand-chose et devant la télé ce n’est pas très sexy »

Paul venait de m’envoyer un autre Snap. Il était dans son lit et caressait son sexe en érection. Et il faut avouer que le jeune homme était bien monté. J’étais excitée et sans voix.

« … »

« Oui ? »

« Je me dis, que ça doit être agréable de la sentir dans son corps »

« Sûrement »

J'appréciais tellement de faire toutes ces choses pour lui, moi qui pourtant ne montrais même pas un sein sur la plage. Grace à lui, certains verrous, c’étaient ouverts et je ne m'étais jamais autant sentie moi-même.

« Ce n’est pas ce qui va calmer mes ardeurs. », conclus-je.

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