Chapitre 42

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Je ne devais pas revoir Paul avant sept jours. Il était prévu qu’il soit en déplacement professionnel pour la journée, puis en week-end prolongé dans les Vosges et je devais enchaîner avec un déplacement sportif de deux jours. Mais au vu de nos derniers échanges, j’imaginais que cette séparation ne serait que physique.

C’était à son tour de me donner un gage et j’aurais bien aimé qu’il prenne le temps de me l’envoyer dans la journée. Je lui avais rappelé et il n’avait pas répondu, mais j'imaginais qu'il était sûrement occupé, sachant qu'il venait de partir à la montagne.

Le vendredi matin, j’avais de nouveau une idée. Je prévoyais de faire une série de photos et de vidéos de ma journée. Je commençais sous la douche, pour continuer avec l’application de crème sur ma poitrine, dans la voiture en partant au travail avec la jupe relevée. Après ma journée de travail de retour à la maison, comme il faisait beau, j’allais dans le petit-bois derrière chez moi, pour prendre des photos de ma poitrine dans ma veste. Pour ma pause déjeuner, je prenais la pause avec une carotte dans la bouche. Et pour finir une photo de ma sieste, avec ma main glissée dans la culotte.

Paul n’avait toujours pas envoyé de message, mais j’avais vu une Storie de lui sur les remontées mécaniques.

J’en profitais pour lui dire que j’avais fait un petit roman-photo si ça l’intéressait, mais toujours pas de réponse. En même temps, il était avec des amis et j’avais cru comprendre qu’il devait être rejoint par Justine, donc rien d'étonnant.

Sa présence me manquait, alors comme souvent dans ces moments-là, j’en profitais pour écrire dans mon journal.

Vendredi 22 février

Je me posais une question.

Tu me dis quand tu veux pour une petite pipe !

Mais qu’entends-tu par-là ?

Personnellement, une pipe ne se résume pas uniquement à mettre le sexe d’un homme dans sa bouche. Car dans ce cas, le plaisir est bref et sans grande intensité.

Mise en situation 1 :

Nous sommes chez toi en train de boire un verre. Ce jour-là, j’ai mis une jupe, parce que c’est comme ça !

Et donc pour m’asseoir sur tes genoux, je suis obligée de la remonter le long de mes cuisses.

Toi, tu dis « trop littéraire »

Moi, je dis « il faut créer de l’impatience » Donc, j'ouvre ta chemise et à chaque bouton j’embrasse cette nouvelle peau que je découvre.

Surtout, je ne la retire pas complètement, car c’est plus érotique.

Je caresse, j’embrasse, je morts, je griffe, pour que l’ensemble de ton corps soit en éveille et que ton désir se diffuse au-delà de ton sexe qui s’impatiente. Là assis contre ta verge, je la sens grossir, enfler, chaude et excitée. Je viens déboutonner ton pantalon, ou le manque de place est évident. Je glisse la main sur ton sexe à travers ton slip, puis délicatement dedans. Elle est chaude, douce et dure !

Je la prends entre mes doigts pour la faire glisser et voir apparaître le gland avec la peau lisse et tendu par l’excitation.

Petit à petit, mes baisers descendent le long de ton buste. Mes seins, que tu as libérés de leur tee-shirt et de leur soutien-gorge, viennent contre ta verge. Tu les prends dans tes mains pour venir les presser contre ton sexe et les faire aller et venir doucement. Je caresse tes jambes, tes fesses, tes bourses pour ensuite venir m’agenouiller sur le sol et continuer d’embrasser le moindre cm² de ton corps. J’enfouis mon visage tout en haut de tes cuisses pour m’approcher le plus possible de ce membre dur et désirable. Il m’attend ! Il attend ma langue ! Il attend ma bouche ! Il attend ma gorge !

Alors, je viens glisser ma langue sur toute sa longueur, en partant des couilles et pour finir son extrémité.

Je recommence encore et encore pour ensuite venir avec la pointe de ma langue faire le tour de ton gland chaud et humide.

Je continue en le mettant dans ma bouche, sans tout de suite mettre ta verge au fond de ma gorge. Je fais rentrer et sortir ton gland de ma bouche tout en le léchant goulûment.

Mon sexe pendant ce temps est gonflé, lui aussi, par le désir et je sens qu’il s’humidifie au fur et à mesure que je te suce.

Petit à petit, je descends ma bouche le long de ta bite, excitée et excitante. Je la glisse le plus loin possible pour essayer de la mettre entièrement dans ma bouche. Tu es excité, je suis excitée, nous sommes excités.

Tu veux que je te donne un orgasme et je veux que tu me donnes un orgasme.

Alors comment fait-on ?

Mise en situation 2 :

Tu es allongé dans un lit, tu es sur le dos avec pour l’instant tous tes vêtements.

Moi, je suis debout aux pieds du lit, mais ensuite, je viens à quatre pattes me placer au-dessus de toi. Comme je suis penchée en avant, tu vois mon décolleté sous un angle très avantageux.

Je m’assois sur ton bassin pour ôter ta chemise, puis ton pantalon. Je fais glisser ton pantalon en bas de tes chevilles. Je décide ensuite de te faire basculer sur le ventre. Je glisse ma main dans ton slip pour aller jusqu’à ton sexe qui est compressé entre ton bassin et le matelas. Je le caresse avec puissance et douceur. Et je retire enfin ce vêtement qui couvre l’objet de mon désir. Pendant ce temps, je t’embrasse dans le cou, sur le dos, sur la taille, sur les fesses...

Je pose mes mains de part et d’autre de ton bassin pour te faire de nouveau basculer sur le dos et elle m’attend, elle attend ma bouche qui salive à l’idée de la prendre entière dans la bouche.

« Que veux-tu ? »

« Mon sexe, ta langue !»

Je m’exécute et je la lèche avec plaisir.

« Tu en veux encore »

« Oui, mets-la dans ta bouche »

Je ne mets que le gland que je fais glisser sur mes lèvres et sur le bout de ma langue.

« Comme ça ? »

« Non, plus profond »

Alors petit à petit, j’avale un peu plus ta verge.

« Tu en veux encore plus »

« Je veux la sentir dans le fond de ta gorge »

Je suis très excitée, je te veux, je veux ton plaisir, je la veux là tout entière dans ma bouche, elle est chaude, humidifiée par ma salive, dure, grossit par l’excitation.

Je l’avale !

Je veux te faire jouir, mais je veux jouir avec toi.

Alors pénètre-moi !

Comme Paul n’avait pas envoyé de message depuis un simple bon week-end le jeudi soir, je préférais, à mon tour, ne plus envoyer de message.

Mais le lundi matin, avant de partir pour ma compétition, je lui demandais « Alors ce week-end ? », pensant que c’était un message où il ne pouvait que répondre, même si ce n’était qu’un simple pouce en l’air.

Mais Paul lu le message et n’y répondit toujours pas. Je ne comprenais pas. Le mercredi de la semaine d’avant nous avions partagé des moments très intimes par messagerie et il avait toujours eu l’air de les apprécier. Il avait certes montré un peu de distance le mercredi matin, mais par la suite la journée avait été torride. Il était venu me caresser au café.

Lundi 25 février

Tout est tellement compliqué avec toi.

Tu as trouvé que je parlais trop pour ne rien dire, alors j’ai tout fait pour être factuel. Tu m’as demandé des Snap sexy, alors j’ai commencé par une photo soft. Tu as trouvé mes seins trop habillés, alors je les ai dénudés. Je t’ai demandé jusqu’où tu voulais que j’aille et tu as dit le plus loin possible. C’est toi le premier qui t’es caressé sur Snapchat.

Je suis rentré dans ton jeu avec plaisir, je t’ai proposé des gages et tu as adhéré à l’idée, en me demandant tout de suite de te montrer un téton. Quand tu l’as vu, tu as demandé ma chatte, sans même avoir attendu de faire ta contrepartie.

Je t’ai proposé une caresse furtive : tu as dit « c’est jouable ». Je t’ai donné l’opportunité de faire ton gage et là, tu as commencé à te défiler. Je t’ai proposé de discuter pour comprendre les limites que je ne devais pas dépasser et tu m’as envoyé bouler.

Je n’aurais peut-être pas dû te demander de voir mon sein, mais tu as dit oui. Tu m’as dit « tu me fatigues » et « tu es trop loin de moi ».

Tu m’as demandé que je m’approche, pour caresser mes seins. Je crois que tu étais terrorisé !

Peut-être t’es-tu senti obligé de montrer que tu étais un homme, capable de profiter d’une occasion sexuelle.

Je ne sais pas !

Ai-je été trop entreprenante ?

Je ne sais pas !

Peut-être voulais-tu jouer, sans jamais toucher au fruit défendu et que tu as peur de ne pas te contrôler.

Peut-être que je te dégoûte, « mais bon une paire de seins bordel : je suis un homme ! »

Le mardi après-midi au moment de rentrée, je commençais sérieusement à être fâchée contre Paul. Nous en étions à six jours d'ignorance, six jours d'absence. Il avait bien sûr le droit de ne plus vouloir me parler, mais il pourrait au moins avoir la décence de m’en expliquer le pourquoi. Et toutes les photos de moi nue, que je lui avais envoyé était conservé par Paul dans notre fil de discussion. Je trouvais cette situation incohérente. Soit il ne voulait plus de moi et il supprimait toutes ces photos, ou il les conservait, mais dans ce cas, il me semblait normal qu’il ne m’ignore pas.

« Paul, c’était sympa, je me suis bien amusée. Maintenant, les photos et vidéos qui sont dans le chat étaient destinées à une autre personne, j’aimerais donc bien que tu les supprimes de la sauvegarde. Sans rancunes »

J’espérais faire réagir Paul, sachant que je jouais sur les mots, quand je parlais de l’autre personne. J’avais souvent dit à Paul qu’il y avait un côté Docteur Jekyll et Mr Hyde en Lui. J’avais donc écrit à Mr Hyde alors que les photos étaient pour Dr Jekkyl.

Tout en conduisant de temps en temps, je jetais un coup d’œil sur mon téléphone pour voir s’il avait lu le message ou s’il y avait répondu.

J’étais en larmes. Il venait de lire le message et il n’avait toujours pas répondu.

En arrivant chez moi, toujours pas de réponse et les photos étaient toujours là et vu l’heure, il devait être rentré chez lui.

Juste avant d’aller à mon cours de danse, je lui renvoyais encore un message.

« Paul, je crois t’avoir fait une demande claire ».

« Calme-toi »

« Mais je suis parfaitement calme »

Et en attendant sa réponse, j’allais me défouler à ma leçon de danse.

À la fin de mon cours, Paul avait répondu.

« Problème réglé, j’ai supprimé le fil de discussion »

Mais je prenais conscience aussi qu’il m’avait bloqué sur Snapchat.

J’étais dévastée et je ne comprenais pas ce qui c’était passé. Nous étions passés de meilleurs amis sur Snap, à pires ennemis. Pourquoi sans aucune raison apparente, il m’avait jeté. Et pourquoi ne m’avait-il pas dit sa volonté de mettre fin à nos échanges. Même si nous n’avions jamais été un couple, nous avions été suffisamment intimes et proches pour que je mérite son respect.

La voiture conduisait toute seule, et je pleurais toutes les larmes de mon corps. J’arrivais chez moi, mais je n’arrivais pas à sortir de la voiture.

« Paul, comme d’habitude, tu me donnes l’impression d’avoir mal fait, alors que je n’essaye que de comprendre tes règles. Tu as ignoré les peu de messages que je t’ai envoyé depuis jeudi, sans aucune explication. Il me semblait donc normal de ne plus partager avec toi certaines choses. Et encore une fois, tu n’as même pas dénié dire un « ok ».

Mais c’est moi qui suis fatigante, soûlante...

Rappelle-toi, mais à chaque fois que j’ai proposé « des choses, tu as dit « oui », tu as dit « le plus loin possible ».

Et pour ton information, je ne suis pas énervée. Juste épuisée. »

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