Jour un : Dimanche

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Ce dimanche matin s’annonce particulièrement éprouvant, la veille nous avons frôlé les trente-huit degrés et la nuit n’a pas permis au thermomètre de descendre sous les vingt-trois. Je me lève déjà accablé par la canicule et la perspective d’un soleil écrasant. Mais le pire restait à venir…
Comme chaque matin, je prends ma tablette et pianote sur mon navigateur mon adresse fétiche : www.atelierdesauteurs.com
La seule réponse que je reçois est on ne peut plus laconique : une page blanche ! Je vérifie mon réseau, à priori, pas de problème ! Je relance une requête. Ouf, malgré un temps d’affichage digne du Minitel, j’arrive sur la page d’accueil du site. La fenêtre de paramétrage des cookies s’affiche. Comme d’habitude, j’accepte tout… Je reviens donc sur la saisie de mes identifiant et mot de passe ; Paul Koipa puis *********. Et là : la catastrophe : le message "Le nom d’utilisateur n’existe pas ou le mot de passe est incorrect." me saute à la figure telle une gifle monumentale !
Comment cela mon nom d’utilisateur n’existerait pas et il fait quoi ce site de mes cent quarante et quelques œuvres, de mes plus de deux mille huit cents « j’aime » reçus, de tous les amis connus ou inconnus qui ont eu la gentillesse ou l’imprudence de me suivre ? Il en fait quoi ce machin de tout cela ? Quant à mon soi-disant mot de passe incorrect, je n’y crois pas, je n’en ai pas changé depuis Mathusalem (mais CHUT !, ne le dites à personne). Je vais lui en montrer moi des identifiants reconnus et des mots de passe corrects à cette arsouille de machine !
Je réessaie donc. Même résultat et moral en berne. Soit, je l’admets, ce machin est plus fort que moi ! mais je reviendrai et il me reconnaitra, foi de drogué du clavier à inventer des histoires !
Je réessaie donc plusieurs fois dans la journée sur mon ordi, ma tablette, mon smartphone… Nada ! pas moyen et à avec plusieurs scénarios différents : page blanche, erreur 404, identifiant inconnu, …
Après moult tentatives plus infructueuses les unes des autres, en fin de cette après-midi dominicale, un refrain me vient en tête :
C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman Voici des roses blanches, toi qui les aime tant,
Cela, c’est un môme de paris qui le chante à sa maman, une blonde ouvrière qui est à l’hôpital, sauf qu’à la fin de la chanson :
Mais en le voyant, une infirmière, Tout bas lui dit "Tu n'as plus de maman"[1]
Alors cela pour te remonter le moral, c’est super ! Mais quand même ADA ce n’est pas ma mère, ni même ma belle mère (bien que…). Enfin Paul, il faut te raisonner , tu en as vu d’autres !
Bref, c’est la grosse déprime. Mais, soyons raisonnables, nous sommes dimanche soir, cela veut dire que demain nous serons lundi… Et le lundi, ces fainéants d’informaticiens se remettent à travailler, même chez Editis, et donc il y en a bien un qui va nous remettre le bousin en route !!!
Donc bonne nuit les petits … le marchand de sable va passer et demain il fera jour …


À suivre ...

[1] Pour ceux qui veulent vraiment déprimer grave, je vous conseille la chanson de Tino Rossi ; Les roses blanches https://www.paroles.net/tino-rossi/paroles-les-roses-blanches des générations entières d’enfants et de maman ont déversé des tombereaux de larmes en l’écoutan

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