DEDANS
Le Chien est le premier à passer sa tête par la porte d’entrée.
Les clés avaient fait craquer le mécanisme dans la serrure, la Forme avait appuyé sur la poignée. C’était le moment de pousser.
Mais c’est aussi le moment de se retrouver seul.
La Forme se penche vers le Chien, et attrape son menton, d’une seule main, doucement. Le Chien sent son pouce dans ses moustaches... il sent son regard triste qui lui sourit... Il sent ses lèvres prêtes à s’ouvrir.
La Forme demande au Chien d’être sage. Il lui dit qu’il l’aime et lui souhaite une bonne journée.
La porte se referme. La pression sur la poignée se relâche. Les clés font craquer le mécanisme dans la serrure. Les marches craquent elles aussi les unes après les autres, de moins en moins fort à mesure que la Forme s’éloigne. La porte d’entrée de l’immeuble se referme à son tour...
Silence.
Le Chien est seul, comme tous les jours, ou presque.
Il va à la fenêtre de la cuisine, essayer d’apercevoir la Forme se rendre à son travail. Mais il ne la voit pas, comme tous les jours.
Le Chien est seul.
Comme chaque matin, le Chien commence par fouiller aux endroits accessibles, afin de s’assurer qu’il ne trouve rien de comestible.
Il sait qu’il n’a pas le droit de voler. Mais il a de moins en moins à manger chaque jour. C’est bien pareil pour la Forme qui veille sur la nourriture. Mais, sait-on jamais, une miette est si vite tombée... Il retourne à la fenêtre et regarde au-dehors pendant une dizaine de minutes.
Le Chien est seul. Il va se blottir dans son petit lit, coincé entre le réfrigérateur et le mur, près de la fenêtre. Il pose sa tête, ses yeux restent ouverts. Il faut attendre le soir maintenant, même s’il n’y a pas grand chose à faire, seulement dormir et regarder par la fenêtre. Le Chien est seul. Le Chien est le premier à passer sa tête par la porte d’entrée.
Les clés avaient fait craquer le mécanisme dans la serrure, la Forme avait appuyé sur la poignée. C’était le moment de pousser.
Mais c’est aussi le moment de se retrouver seul.
La Forme se penche vers le Chien, et attrape son menton, d’une seule main, doucement. Le Chien sent son pouce dans ses moustaches... il sent son regard triste qui lui sourit... Il sent ses lèvres prêtes à s’ouvrir.
La Forme demande au Chien d’être sage. Il lui dit qu’il l’aime et lui souhaite une bonne journée.
La porte se referme. La pression sur la poignée se relâche. Les clés font craquer le mécanisme dans la serrure. Les marches craquent elles aussi les unes après les autres, de moins en moins fort à mesure que la Forme s’éloigne. La porte d’entrée de l’immeuble se referme à son tour...
Silence.
Le Chien est seul, comme tous les jours, ou presque.
Il va à la fenêtre de la cuisine, essayer d’apercevoir la Forme se rendre à son travail. Mais il ne la voit pas, comme tous les jours.
Le Chien est seul.
Comme chaque matin, le Chien commence par fouiller les endroits accessibles, afin de s’assurer qu’il ne trouve rien de comestible.
Il sait qu’il n’a pas le droit de voler. Mais il a de moins en moins à manger chaque jour. C’est bien pareil pour la Forme qui veille sur la nourriture. Mais, sait-on jamais, une miette est si vite tombée... Il retourne à la fenêtre et regarde au-dehors pendant une dizaine de minutes.
Le Chien est seul. Il va se blottir dans son petit lit, coincé entre le réfrigérateur et le mur, près de la fenêtre. Il pose sa tête, ses yeux restent ouverts. Il faut attendre le soir maintenant, même s’il n’y a pas grand chose à faire, seulement dormir et regarder par la fenêtre. Le Chien est seul.
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