Psychothérapie

Une minute de lecture

En 1999, suite à sa dépression, elle entreprit une psychothérapie. Elle découvrit et dévoila les sévices qu'elle avait subits. Pour avancer, le psychologue lui demanda de prendre contact avec ses agresseurs. Elle devait les mettre face à leur culpabilité, car ce n’était pas elle la coupable, comme elle le pensait. Elle était une victime. Ils devaient s'excuser pour qu'elle puisse leur pardonner leurs actes et retrouver une vie paisible. Personne ne voulut entendre ce qu'elle leur disait.

Elle voulait être heureuse, elle le voulait ce bonheur : elle n’avait pas le choix. Pourquoi n’y aurait-elle pas droit ? Alors, elle fonça, elle exposa tout ce qu’elle avait vécu, subi, souffert… Mais voilà, on ne voulut pas l’entendre. On préféra lui dire qu’elle était en train de détruire la famille. Et on finit par la bannir.

À part son frère Fabrice, qui reconnut les faits, personne ne l’a soutenue dans cette épreuve. Ce qui s’était passé dans la maison devait y rester. Elle devait se taire.

Encore une fois, elle était l'étrangère qu'il fallait rejeter. Pour sauver la famille, on l'accusa d'être la cause de la destruction de celle-ci. Tous décidèrent qu'elle ne faisait plus partie de cette famille. Aujourd’hui encore, des années plus tard, rien n’a changé.

Mais pour elle, pour avoir sa vie, elle avait décidé de se libérer de toutes ses souffrances.

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