LUI

Il fait chez moi beau soleil,

Mais sur tes joues larmes ruissellent,

À cause des chasseurs, ces assassins,

Balade en forêt tu aurais bien voulu,

Mais tu crains une balle perdue.

Et c'est bien normal, mais plutôt erre,

En liberté en tes propres sphères,

Où ces abrutis n’ont rien à faire.

Là, tu trouveras épanouissement,

Même si dehors te nargue le vent,

Qui le corps et le cœur te glace,

Mais dans ce monde, tu as ta place.

ELLE

Retrouver paix et sérénité,

En des lieux chaque fois réinventés,

Oublier la rage et la peur,

Et renouer avec une belle ardeur.

LUI

Vivement que ces cons dégagent,

Et arrêtent leurs abjects carnages,

De tout ce qui humain n’a pas visage.

Ils sont rares à se repentir,

Et pourtant, j'en sais deux ou trois,

Qui se sont mis à réfléchir,

Jusqu'à arrêter leur sanglant "loisir",

Oui, épatant, n’est-ce pas ?

C’est donc que possible est cela.

MAZARIA et DJEDGE - Samedi 17 Février 2024