L'homme d'honneur

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Je me présente Iris Askeladd, chef de section et conseiller du grand Skaie Vendazur, je viens des terres du sud. Je vivais dans un village pauvre. Je faisais partie des premiers rebelles. Si je m'adresse à vous aujourd'hui, c'est pour évoquer la personne qui m'inspire au quotidien et qui me pousse toujours vers le haut. Notre camarade et ami Skaie. je n'évoquerais point ici sa vie personnelle car cela n'est pas de mon ressort. Sachez juste qu'il avait un destin tout tracé et suffisament de moyens pour ne jamais subir le manque. Il m'a raconté au cours de nos soirées de garde qu'il avait été entrainé par le légendaire Robin et qu'il avait reçu une éducation militaire très poussée. Au-delà de tout cela, je vais évoquer le jour où il m'a sauvé la vie et où j'ai décidé de la vouer à son service. A cette époque il était connu comme le meilleur tireur de l'armée impériale. J'étais dans l'armée des rebelles depuis 2 an déjà. Je luttais pour assurer un avenir meilleur pour mes enfants et ma femme, loin du fracas des armes et de la nécessité de payer des taxes toujours plus exorbitantes.

Je me suis battu jusqu'à cette étrange affrontement d'hiver. Nous étions sorti victorieux de notre précédente affrontement mais certains de nos hommes avaient appris par leur intermédiaires que l'empereur avait dépêché une véritable armée. Mon village n'était qu'à quelques lieues de là, je ne pouvais les laisser passer. j'étais résolu quand notre chef eut une idée simple. il nous a dit "je vais défier leur chef en duel, ainsi peut-être vous épargneront-ils.". il savait au fond de lui que nous n'avions aucune chance. Il était une armée complète. Il intima aux plus jeunes de partir. "vous avez encore une chance si vous partez maintenant.". Notre chef n'était pas un de ces glorieux guerriers de l'empire, c'était un gars comme nous, il avait le coeur noble en étant née pauvre. Il faisait froid, seules les plus enragés étaient restés. on s'approcha de l'armée impériale, notre chef s'avanca et s'écria:

"je réclame un duel d'honneur, je suis le meilleur combattant de cette armée !"

le célèbre Galen s'avança, une véritable légende vivante se tenait devant nous, je pouvais tendre la main vers lui avant évidemment qu'il me la coupe. Il répondit d'une voix forte

"défi accepté, soyez témoins que moi Galen Bouillant accepte ce duel honorable"

l'affrontement commença aussitôt. Notre chef saisit sa lame rouillé et tenta un coup d'estoc qui fut immédiatement paré. Galen était réputé pour sa force mais le chef le surpris en plantant sa lame dans la neige. il s'en servit comme appui et donna un puissant coup de pied au niveau du visage de Galen. L'homme tressaillit mais se repris aussitôt et effectua un coup descendant qui si le chef ne l'avait pas esquivé l'aurait éventré. la neige est soufflé par le coup, cette homme est un véritable monstre de force. Le chef avait pour lui l'avantage de l'agilité. le combat se poursuivit avec des coups d'une rare violence. Le chef semblait prendre l'avantage. Il n'y eut qu'un seul bruit sourd, une détonation et notre chef s'écroula dans une gerbe de sang. La balle avait perforé la gorge. L'oeuvre de Skaie. Malgré les conditions climatiques défavorable il avait réussi un tir parfait. Galen se releva et regarda les hommes devant lui. il leur lança un sourire provoquant. D'un seul mouvement, l'armée impériale se retira. les rebelles tentèrent de les poursuivre dans la cohue générale. Je les suivais avec la rage au ventre. Il avait tué notre chef, nous devions faire honneur à sa mémoire.

La rage des grandes guerres galopait à nos côtés. Nous avançions comme un seul homme. Nous découvrimes un fort quelques lieues plus loin, il semblait avoir été déserté. Cela était incompréhensible, ils étaient plus nombreux. malgré ma rage, je restais à l'extérieur du fort flairant un piège. c'était une vieille bâtisse faites de pierres. Elle semblait avoir été bati depuis longtemps. Je n'osais pas imaginer ce qui étais arrivé au précédents occupants avant l'arrivé des impériaux. Certains décidérent de fêter leur victoires. quelle idiotie. je ne pouvais croire que cela était si facile. et j'avais raison. en un battement de cil, on entendit des cris monstrueux venant du ciel. Avant de réaliser quoi que ce soit, je fus soufflé par une explosion de flammes. je perdit connaissance à ce moment-là. Je me suis réveillé quelques instants plus tard, rien n'était épargné par les flammes. Je sentais que la peau sur mon visage de droite avait fondu. Je hurlais de douleur mais je pris assez vite conscience qu'il fallait que je cours, que je retourne chez moi si je ne voulais pas être exécuté.

je me mis à courir pour ma vie, j'entendais les cris de mes camarades derrière moi. Des femmes, des jeunes de 18 ans tous noyé dans une mer de flamme. Comment peuvent-ils faire ça ? qui leur a donné cette autorisation de tuer d'autres humains ?

alors que je courais, je vis un homme qui rangeait son fusil dans son étui. Il me regarda, je sentais toute sa force. Je ne pouvais pas fuir, je me saisis de mon arme improvisé qui consistait en une vulgaire planche à clous. Je me battrais pour ma famille. Cette homme, vous l'avez deviné était Skaie. Il m'a neutralisé aisément mais il ne m'a pas ramené vers le fort. Il m'a laissé à couvert dans un buisson, il m'a protégé, il a désobéi. Je me suis réveillé quelques heure après, la nuit commençait à tomber alors j'ai couru jusqu'à mon village, j'ai couru pour ma famille. Ma blessure me faisait un mal de chien, je peinais à marcher. Quand je suis arrivé, ma femme était en train de préparer à manger et mon fils jouait autour de la table. Dès qu'elle m'a vu, elle se jeta sur moi pour m'empêcher de tomber. Elle ne dit rien, je ne me souviens plus de ses paroles exactes, elle m'a allongée sur le lit alors que je gémissais de douleur. Je m'évanouissais soudainement. Je fus réveillé par des cris, ceux de ma femme et de mon fils. Au moment où j'allais me relevais, je sentis le contact avec de l'acier froid au niveau de mon front. Des impériaux, il m'intima de me lever tout en me hurlant dessus qu'il allait me laisser crever de faim. Deux autres gardes parlait à ma femme, Je savais ce qui allais se passer et je lui ait gueulé de partir avec le gamin. uns des soldats commença à la touchée, elle se mit à crier et elle saisit un couteau de cuisine, le soldat l'immobilisa après lui avoir donné un coup de crosse. J'hurlais de douleur et de rage, le garde me tenait toujours en joue. J'avais un couteau à portée. Je n'avais jamais tué avant, j'avais toujours évité. je saisis le couteau et poignarda l'homme qui tira dans la maison. Il s'écroula dans une gerbe de sang. les deux autres me saisirent, je vis que la balle avait atteiint ma femme. Elle me regardais avec ses yeux vides, la balle avait touché en dessous l'oeil. Son corps s'étala contre la table. Nous avions des rêves de couple, on voulait s'installer, voir l'océan et vivre... La guerre n'est pas les méchants contre les gentils. J'appris plus tard que l'homme que j'avais tué avait une femme et 4 enfants. Ne haissez pas vos ennemis recrues, chacun est humain. La guerre recouvre cela de crasse et de sang séchés mais nous sommes tous humain. alors que j'étais en larmes, ils m'emmenèrent dehors et je revis l'homme qui m'avait épargné. Il me regarda dans les yeux, je sentais ces yeux qui me transperçait de part en part. Je risquais la mort, mon fils était caché c'est tout ce qui m'importais. L'homme ne dit rien et me regarda, il sorti son épée et décapita le premier garde puis transperça le second. Il me regarda et prononça ses mots:

-tire ton arme et bat-toi

je saisit une épée d'un des gardes et me mit en position de combat, ma blessure me lançait, je voulais la tête de cet homme. Tout était sa faute après tout. Je ne pouvais pas le laisser partir, je le combattit de toute ma force, il m'a battu en un seul coup bien placé. Je suis tombé dans les pommes. Je me suis réveillé le soir et j'avais été soigné, il était toujours là, énigmatique, stoïque. je me relevai, j'étais armé.

-vous avez tué ma femme !

- sa mort était en tout point inutile et je m'en excuse. Cependant, ce sont les règles de la guerre. Assied toi et mange un peu, nous reprendrons notre duel après.

je dégainais mon arme aussitôt, j'étais fougueux et ma cicatrice m'intimai de tuer cet homme. Il soupira et en une fraction de seconde, j'étais à terre désarmé. il me regarda dans les yeux et pointa sa lame vers moi, je lui hurlais:

-vas y tue moi ! qu'on en finisse tout comme tu as massacrée mes amis !

il me donna un coup de pied dans l'estomac

-respecte la vie que tu as reçu ! n'a tu aucune considération pour ton fils ? Sache qu'il va bien et qu'il attend ton retour ! Relève toi !

je me relevai péniblement et il me lança un crochet du droit. je réussi à tenir debout et lui assèner un coup de pied dans la jambe. Il sourit soudainement et me regarda

-sache qu'une partie de l'armée impériale a décidé de faire cavalier seul, nous ne sommes plus les lames de l'empereur. tu as quelque chose dans le regard qui me plait.

je m'apprêtais à lui donner un coup d'épée qu'il para. il avait des années d'expérience en escrime, je n'avais aucune chance. il me désarma et me regardait de nouveau dans les yeux.

- «Seuls ceux qui font leur travail sur le champ de bataille obtiennent les récompenses qu'ils désirent. C'est la vie d'un guerrier. suis moi si tu veux vivre, bats-toi pour moi, réfléchis pour moi. Souviens toi de ce jour où je t'ai épargné. Deviens mon homme de main.

je fus subjugué, cette homme qui était mon ennemi me tournait le dos désormais, il m'avait sauvé la vie. je compris plus tard qu'il ne cautionnait plus les actes de l'empire, je choisis de le suivre et de me battre pour lui. J'ai voué ma vie à sa cause et au Hell's Hunt. Je me suis occupé de mon fils et ma cicatrice ne m'a plus jamais lancé. J'ai trouvé une raison de vivre dans ma lutte.

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