Au delà de la foi

21 minutes de lecture

notes de compréhension:

Âme : Magie permettant d'agir au niveau des âmes, et plus généralement des esprits. Le mage peut ainsi communiquer à distance avec autrui, extraire des informations d'esprits, modifier des souvenirs, ajouter des souvenirs voir même en effacer. Finalement, l'aspect le plus impressionnant de celle ci est sa capacité à fragmenter sa propre âme, afin de les insuffler dans des pantins, afin de créer des extensions de soi même. La nécromancie en tant que telle est une des facettes de la magie des âmes.

le sud du continent est sujet à des révoltes et est plus ou moins sous domination rebelle.

Avia: Avia est la déesse suprème, déesse de la création et mère de toute la vie dans le monde. Elle est celle qui a défini la vie, les dieux créateurs et le monde foulé par les humains. Quand elle apparait aux mortels, elle semble belle, sans âge, remplit d'amour et de bienveillance. Tous les coeurs se calment à sa vision, toutes les animosités se taisent en sa présence et la paix devient de rigueur.

fin des notes de compréhension, enjoy

" Nulle passion n'est plus forte dans le cœur de l'homme que le désir de faire partager sa foi. "

J'ai grandi dans une famille très religieuse, nous ne mangions pas sans prier quelques instants à notre déesse à tous. nous ne pouvions dormir sans l'habituel bénédiction du sommeil "que tes rêves t'amènent à comprendre le monde, Qu'Avia te transmette ses messages". je ne dormais jamais de manière réellement agréable, mon frère passait son temps à jurer et j'avais peur d'être maudit par sa faute. la foi fut la seule cause qui m'animait. j'ai passé très vite les épreuves pour devenir prêtre. Ma famille m'encourageait à me dépasser, j'étais l'enfant modèle. Mon frère fugua de la famille et décida de se diriger vers une carrière militaire. Ma mère acceptait cela mais mon père l'a renié. il disait que les armes ne devrait être utilisé que comme bouclier de la foi. j'ai toujours été un gamin sensible au monde qui l'entourait, je voulais aider, protéger la vie qu'Avia nous a donnée.

J'ai rejoins le dispensaire et quittait ma famille pour une formation de 3 ans. J'avais des rêves qui me hantait, je me trouvais face à un lac embrumé et je voyais une silhouette dansait sur l'eau. Le prêtre des lieux prétendit qu'il devait s'agir d'un message. Ma foi n'en fut que renforcé, j'étais le plus croyant de ma famille, le plus pieux, le plus valeureux, un être supérieur avait choisi personnellement de m'envoyer des messages par le monde des rêves. Si je pouvais m'approcher de cette silhouette, de cette figure dans la brume, peut-être me parlerait-elle. peut-être deviendrai-je Cardial, un des plus haut postes de notre religion ? j'avais un ami dans cette établissement, un homme du nom de Mike, un fervent croyant et un partisan de l'empire. C'était l'un des seul à qui je parlais de ses rêves étranges. il me regarda et me dit simplement

-Tu ne devrais pas être aussi prétentieux. tu n'es qu'un prêtre comme les autres. Tu n'a encore rien fait. reste humbe Thomas.

Je n'écoutais pas ses conseils, ce soir je tenterai l'impossible. J'étais bouffi d'orgueil. J'allais enfin briller pour de bon, j'éclipserai le monde. Je vois déjà un avenir important pour moi. Mon regard se portait déjà vers le succès et la gloire. Evidemment que je veux être au sommet ! qui ne le veux pas ?

Le monde devenait mon miroir. Je m'endormis tout excité. Je me réveillai devant l'habituel lac que j'avais appelé Lac de la Vérité. Je revis cette silhouette et je me mis à courir vers elle. Une douce lumière m'enveloppa d'abord, je tendis la main vers la sihouette avec tout l'ardeur possible, je le voulais. je Hurlais le nom d'Avia. Ma main s'arrêta à mi-chemin, j'entendis un cri féminin et ce fut le flash blanc. J'avais 16 ans d'insouciance et d'existence. Je naquis une nouvelle fois au delà de toute foi.

Nous voilà 10 ans plus tard, je suis prêtre dans une petite bourgade du nom de Riverhood, un de ses rares villages tranquille proche d'une rivière et de la forêt, loin de tout problème. Un îlot d'insouciance au milieu d'un monde empli de péché. Je prie toujours la mère de ce monde, j'apporte réconfort et joie après la saison des moissons. Les enfants venaient me voir pour que je leur raconte des histoires, pour que je les sermonnes. Je fais partie de ce village, je suis devenu le vieux prêtre. celui qui marmonne, celui qui fait les mariages et les enterrements. Les temps sont durs, l'empire assoie sa domination sur le dos du peuple. Les taxes augmentent. Je ne m'en soucie guère. On m'a placé là après tout. je suis arraché à mes rêveries par le petit Jake. Un gamin de 11 ans, jeune cadet des Stanton. je crois qu'il est sur ma gauche et qu'il me regarde. Je serrai le collier que m'avait donné mon maitre, le symbole d'Avia, Trois cercles qui s'entrecroisent en leur centre.

-Qu'est ce qu'il y'a mon petit ? tu as besoin de quelque chose ?

- Z'êtes trop fort vous ! même en fermant les z'yeux, vous savez où je suis. Tou' le monde y dit au village que vous voyez pu's rien depuis toujours.

-La volonté d'Avia m'a permis de combler cette handicap. Que viens-tu faire dans ce lieu sacrée ?

- Bah, j'ai perdu un pari avec les copains. et du coup, y veulent que je découvre votre secret ! vous êtes comme une chauve-souris ?!

il a dit ça sur un ton effrayé, j'éclate de rire et je me lève doucement. je m'approche de lui et lui fait ma plus grande grimace.

-Oui et je me nourris du sang des enfants

Il souffle sur mon nez une odeur de pain et de fromage de chèvre.

-Même pas peur ! veux z'avoir la vérité mwa !

Je lui caresse les cheveux, ils doivent être blond ou brun comme les magnifiques épis de mais, sorte de symbole de renaissance par ici en cette saison. j'ai toujours voulu les voir. On me les a décrit quand j'ai été transféré.

-Est ce que tu sais ce qu'est la magie ?

- Comme Kremlin l'enchanteur ?

-En quelque sorte. Le jour où j'ai perdu la vue, où je me suis réveillé dans le noir complet. J'ai été pris en charge par le maitre de notre dispensaire. Il m'a appris à voir par d'autres moyens, Avia m'a permis de développer un véritable don pour la magie. Je lui ai promis de ne jamais me servir de ce don Désormais, je suis capable de deviner aisément où se trouve une personne sans la voir.

l'enfant ne devait plus réellement m'écouter, il semblait balancer ses jambes dans le vide, il était assis sur un des nombreux bancs.

- Alors vous m'voyez ?

-En quelque sorte, je sais où tu te trouve.

Mon esprit une fois tiré de ses rêves avait retrouvé son plein potentiel, je sentis donc qu'on se dirigeais vers mon église en courant. D'après les ondes que je recevais, c'était une femme et un homme, sûrement des fermiers. Peut-être monsieur et madame Maclahan. Je ressentais un certain sentiment d'inquiètude, les ondes qu'ils renvoyaient semblaient paniquer. qu'Avia me garde, je me dirigeais vers l'entrée. A la voix, je sus que les ondes ne m'avait pas menti. le mari Maclahan arrivé d'un pas alarmé.

- Mon père ! je vous en prie ! on a besoin de votre aide. Une femme a été retrouvé inconsciente.

Je ressenti immédiatement un sentiment d'urgence. je m'empressai de dire:

-menez moi à elle sans délai !

Le défaut de ce don d'Avia, les ondes peuvent interagir directement avec mes émotions. Le sentiment général peut me toucher facilement. Il n'ajouta rien et se mit à me dire de le suivre. Les Villageois connaissait mes talents, ils avaient eu du mal à s'habituer. il le suivit donc jusqu'à la Ferme Maclahan. Au moment où il s'approcha, il sentis des vibrations douloureuses émanés de la ferme, de la tristesse, en très grande quantité et une douleur qui vrillait le reste du spectre des émotions. Je m'approchai de la porte et entrais dans leur cuisine, je connaissais la pièce car je me rendais souvent dans cette ferme pour diner et pour venir chercher les enfants par la peau du cou pour leur cours du matin. Je sentis la présence du petit Jake, je mis une main devant lui et lui dit d'un ton calme:

-rentre chez toi petit. c'est un ordre.

le gamin détala presque aussitôt. Il sait comme la plupart des gosses d'ici que je ne m'énerve que trop rarement, donc quand cela arrive, il vaut mieux prendre de la distance. J'utilisais ma magie pour détecter la femme, cela ne fut pas très difficile, elle était sur la table, je pouvais entendre ses gémissements de douleurs. Elle était empli de haine et de tristesse. Il n'y avait personne autour. Je me retourne vers les Maclahan.

-écoutez-moi bien, ne laissez personne entrer. Je me charge de ses blessures.

j'entrais sans attendre de réponse de leur part. J'avais une des plus hautes autorités dans ce village de bûcheron et je savais en user. Il fallait que je comprenne ce qu'une femme blessé fait ici, on est à des lieues de la première ville. J'entrais et je sentis immédiatement une crispation venant d'elle. Elle avait dégainé quelque chose, une dague ?

-Je viens sans aucune mauvaise intention. Je viens seulement pour panser vos plaies.

elle sembla se détendre légèrement, elle restait cependant méfiante. j'usais immédiatement de ma magie pour détecter les dégâts. Je sentais qu'elle avait une plaie ouverte dans le dos, probablement une flèche et une longue estafilade sur le torse. Au moment où je m'approchais, elle saisit mon chasuble de sa main, elle n'avait plus rvaiment de force et elle toussa.

-je vous en supplie ! l'empire a voulu prendre mon fils. il n'a que 8 ans, il était avec moi quand j'ai perdu connaissance. Est ce que vous savez où il est ?

je restais abasourdi, cette femme aurait été blessé par l'empire ? Dans ce cas... ils sont encore dans les parages. Les ondes qu'elle m'envoyait me prouvait la véracité de ses dires.

-je dois d'abord m'occuper de vos blessures, cela ne prendra pas longtemps.

au dispensaire, on nous apprenait que le prêtre des villages était souvent le seul lettré et le seul capable de soigner les maux des villageois, aussi bien mentaux, que physique. J'ouvrais ma sacoche et en sorti un nécessaire de soin. Je commençais par désinfecter la plaie et en sortir les éclats de bois, puis je mis précautionneusement un bandage sur la plaie. Elle gémissait de douleur. elle savait que c'était nécessaire, elle était épuisé mais elle se releva.

-je dois retrouver mon fils ! c'est ma seule raison de vivre !

Ses jambes cèderent sous son poids, je la rattrapais immédiatement et je la récupèra dans mes bras, elle était à peine consciente. Je savais que la Famille Maclahan était à l'extérieur.

-Jeff !

l'homme entra immédiatement. Il me regarda.

-Cache cette femme dans le sous-sol de l'église, si on te pose la question, cette personne est en pélerinage. Ne répond pas aux questions.

-Mon père qu'est ce que vous comptez faire ?

Je pris une longue inspiration, je m'étais promis de ne plus m'impliquer, de juste vivre une vie calme après l'accident. cette femme aussi, elle peut voir le doux visage de son fils qui lui témoigne de l'amour. Moi je ne vois plus l'amour des gens, je ne vois plus les sourires. Je me contente de sentir. Je dois aider cette femme.

-je dois chercher quelqu'un, met cette femme à l'abri.

Je savais qu'il allait m'obéir. J'avais des souvenirs qui remontait à la surface. A celui qui avait une grande vision sur lui-même et sur son importance, on supprima la vue. douce Ironie. J'avançais dans la forêt et je pris la décision d'envoyer des ondes dans une grande partie de la forêt, aucun sentiment humain ne pouvait m'échapper. Cette magie était un des plus puissant radar de ce monde, on me l'avait présenté comme cela du moins. Je sentis immédiatement des sentiments d'hostiliés, un éclaireur de l'empire de ce que je pouvais en déduire au vu des intentions. Je sentais un sentiment de panique, surement l'enfant. Je m'avançais dans leur direction, j'entendis immédiatement le bruit caractéristique d'une lame qu'on sort de son fourreau.

-Hâlte là, n'avez vous pas vu une rebelle de l'empire ?

Je ressentis l'hostilité de cette homme, il était seul. Je devais essayer de négocier.

-De qu'elle crime se rend coupable cette enfant ?

Léger crispement du soldat.

-Ce gosse au même titre que sa mère est un esclave, il est la propriété de son maitre et leur fuite est impardonnable.

l'esclavage, un des plus grand maux de notre temps, Qu'Avia me garde. J'ai beaucoup de mal à garder mon calme, l'empire est devenu une sorte de monstre tentaculaire. Grand dieu, je pourrais être brûlée pour ce genre de pensée.

-Cette enfant est trop jeune pour ça ! comment l'empire peut tolérer cela ?

Le garde pointa sa lame vers moi. Je ne peux pas laisser ce gosse entre les mains de l'empire, Avia pardonne-moi, je vais devoir rompre ma promesse. Je tend ma main vers l'homme. D'un seul coup, l'homme hurle de douleur et tente des coups de lame dans le vide.

-Qu'est ce que tu as fait ?!!! pourquoi je ne vois plus rien ?

-Je suis capable d'amplifier les douleurs les plus basiques, un simple dyfonctionnement de ton corps peut devenir une torture. En l'occurence, tu souffrais d'un léger trouble de la vision. je me suis contenté d'amplifier cela.

je récup^èrai le gamin qui se colla derrière moi, je sentis sa peur. Ce pauvre enfant était terrorisé. Voilà le don qu'Avia m'avait donné, j'avais honte de m'en servir pour autres choses que pour calmer les tensions et apaiser les esprits tourmentés des villageois. Je savais que je devais tuer le traqueur. C'était lui ou les villageois. Je me sentais mal à cette idée. Il hurlait toujours de douleur. Je m'approchai de l'homme et posa mes mains sur sa gorge.

-qu'avia me pardonne.

il toussota et murmura:

-je pars devant... mais toi aussi bientôt, tu verra la vérité... ce village sera brûlée..enfants...massacrées...femmes...violées....

ses derniers mots s'éteignirent alors que je serrai plus fort ma prise, il gigota pendant quelques minutes. Dans les livres, cette instant semble courant. La vérité c'est qu'entre le moment où tu pose tes mains sur la gorge de la personne et la paix de son âme, il y'a une vie qui défile. Qu'Avia me pardonne, je me relève alors que je sais, je sens que la vie l'a quitté, j'ai toujours cette imagination que les yeux vides de ce garde m'accuse de tous les maux de cette terre. Je ne peux plus voir et parfois c'est bien pire que de voir. Je regarde l'enfant et je sens qu'il a peur, il faut que je le calme, j'envoie des sentiments positifs et je lui prononce ces mots délicatement.

- petit. il faut qu'on rejoigne ta mère. Il n'était pas seul, je le sens. Alors suis-moi.

l'enfant reste parfaitement muet. il doit être en état de choc. j'utilise mes ondes pour revenir au village sans encombres. Je sais qu'ils ont sûrement envoyé plus d'une personne. Je tiens l'enfant par une main et je me dirige vers l'église. Alors que je suis à la porte, je sens des personnes derrière moi, d'après les ondes que je reçois, ce sont les villageois. ils sont en colère. Je pousse l'enfant à l'intérieur.

- Vas y gamin, va à la porte du fond. Monsieur Maclahan, à ce que je vois la discrétion n'est pas votre talent principal.

- écoutez mon père, la femme nous a avoué qui elle fuyait. Nous ne voulons pas prendre de risques, si nous les remettons aux autorités tout de suite, nous ne serons pas désignés complice.

Evidemment, j'aurai dû m'y attendre, ce sont des familles entière. Je les met tous en danger, je sais ce que c'est d'être égoiste, de ne pas voir les besoins des autres. de nier l'humanité d'une personne.

-Si on la livre, ils vont la tuer. Je croyais avoir enseigné la bonté et la miséricorde à ce village.

La femme des Roningham, mère d'une famille de six membres prit la parole d'un ton fort.

-Et nos enfants ? vous savez ce qu'ils font à ceux qui ne coopérent pas ? ils nous massacrent de sang froid !

Une onde, il suffisait d'une seule onde d'émotion pour que la foule se calme. Jer n'aimais pas faire ça, mais je n'avais pas le choix. J'utiliserai cette magie pour protéger les vies qu'Avia a crée. je décidais de frapper fort pour les calmer.

-êtes vous humain ? je refuse de donner une femme et son enfant à la hache du bourreau !

J'utilisais aussitôt mon pouvoir, il fallait les calmer. La foule se dispersa. J'avais réussi à apaiser les tensions. à leur faire ressentir la compassion que je ressentais. Cette magie du sentiment, ce don d'Avia, je ne voulais pas l'utiliser ainsi. Je me dirigeais vers la porte et l'ouvris, j'allais vers le fond de l'église et j'ouvris la trappe qui menais au sous-sol. Je sentis les ondes de sentiments de cette femme et son enfat, il semblait plus apaisé. Je descendis les escaliers en utilisant mon bâton. Je repensais à ce que disaient les villageois.

-mademoiselle. Je ne pourrai vous cacher ici très longtemps. Je met en danger tout le village. Je vais attendre que vous guérissiez et je vous ferais partir vers le Sud.

La femme serrait l'enfant dans ses bras. Je sentais sa crainte, sa peur, sa terreur de devoir repartir vers l'avant sans savoir si il y'aura un ami derrière la prochaine porte. elle ouvrit la bouche mais ne dit rien. je m'approchais d'elle et je lui demandais :

-comment vont les bandages ?

elle me regarda et réfléchit

-si vous êtes aveugle comment avez vous fait ? ils sont parfaitement bien serrés.

Je souris spontanément et je pose une main sur son épaule.

-Mon don me permet de ressentir ce que tu peux ressentir, j'ai donc put localiser la douleur assez facilement. En somme, Avia guidait ma main.

Elle me regarda et je sentis une sorte de malaise.

-je n'ai jamais su croire. Elle ne m'a jamais été d'aucune aide.

je m'assis en tailleur devant elle et lui tendis une gourde d'eau. Elle but assez rapidement et en donna à son enfant. Je connaissais ses craintes. Je ressentis une profonde rancune envers cette entité que j'appelle Avia, que d'autres appellent Baldrik ou encore Karel. Elle proonça une phrase d'une étonnante simplicité, que tout le monde a déjà entendu au moins une fois

-Si Divnité il y'a, pourquoi ne sauve-t-elle pas les enfants ? pourquoi ce monde brûle d'un feu si ardent ? Pourquoi il permet que les plus riches jettent les plus pauvres dans les flammes pour alimenter ce feu ?!

Je respirai longuement, ce genre de discours était devenu commun dans un monde où la religion est représenté par des personnes qui décident de qui meurs et qui vit.

-Dieu n'est pas omnipotent, ni omniprésent. Si il accomplissait les souhaits de tous, la guerre serait totale. Il ne vous sauvera pas, il ne me sauvera pas. Il n'est pas à côté de vous ni à côté de moi. Il est présent auprès des personnes qui s'éteignent. Dieu n'est que Témoin. Même si il le voulait, il n'agirait pas. Nous sommes responsable de notre situation et c'est à nous de changer les choses. Croire c'est juste un moyen pour moi de me rappeler chaque jour mes fautes et d'essayer d'allez de l'avant, de me projetter et de changer ce monde. Voilà ce qui m'a poussé à vous cacher ici. A trahir ma promesse.

La femme se calma alors que je me relevais. je me tenais debout. Je souriais alors comme un idiot. Je me retournais pour partir. Elle prononça calmement.

-est ce votre dieu qui vous a privé de la vue ?

je me figeais. Cette question... Elle m'avait hanté et elle me hante toujours. Ce jour-là je répondis.

-J'ai grandi en appréciant la beauté de la nature, on m'avait vanté sans arrêt les gigantesque champs de tournesols à l'est, On racontait que ces champs était le domaine d'Avia, des champs d'or divin, des magnifique champs de miséricorde. je suis responsable de mon destin. J'ai péché par orgueil; Je vis désormais autour de ce champs de miséricorde dont je ne peux saisir la beauté. Je ne verrai jamais plus, Le visage de mon fils me sera à jamais inconnu. En échange de ce sens, j'ai pu voir la beauté des âmes, des sentiments. C'était une torture au début, sentir les émotions qui nous entourent sans aucun contrôle. Je ne dormais plus. J'ai fini par le contrôler et aujourd'hui, il m'a permis de sauver une mère et sa fille. Je ne dirais pas que je ne regrette pas la vue car ce serait un mensonge. Je sais juste que si ma croyance ne m'avait pas accompagné, je me serai donné la mort depuis bien longtemps. On tue au nom des dieux et on embrasse son prochain pour les mêmes raisons. ... Il y'a un lit au fond de la pièce. Bonne nuit. Je vous amènerai de la nourriture demain matin.

Je partis en remontant les marches rapidement. Ces mots... est ce que je les ai pensé ? est ce que j'y crois ? Avia, est ce que je... Je stoppais mes questionnement et me dirigeais vers ma propre cabane derrière l'église. Un lit simple et une armoire à vêtement. Je connaissais par coeur mon environnement et j'avais appris à me débrouiller seul. Je m'allongeais après m'être mis à l'aise. Je ne trouva pas le sommeil immédiatement. Les étoiles doivent être hautes dans le ciel, Je les regardais souvent enfant, Elle m'éclairait. Mon père me disait qu'elle nous guidait. Est ce qu'aujourd'hui elle me guident ? j'aimerai tant être témoin de ce silencieux ballet nocturne. Je ne pouvais que les imaginer, je réussi à voyager entre elle, à flotter avec elles. J'aimerai les supplier de m'acceuillir dans leur confrérie. Guider... j'aimerai tant voir une dernière fois. des larmes coulèrent sur mes joues et je ne pouvais que comtempler le néant que voyait mes pupilles.

Je fus réveillé par un fracas de bois et de cris. avant que je puisse réagir, je fus saisis par des mains gantés et jetés sans ménagement dehors. J'atteris dans la poussière et j'entendis une voix familière.

-Thomas Küèng. Vous êtes arrêté pour Homicide d'un agent en fonction, obstacle à une enquête impériale et Complicité de Rébellion. Vous êtes condamnés à mort, si vous acceptez d'avouer le nombre de personne que vous avez aidé, nous pourrons vous donnez le choix de la manière dont vous désirez mourir.

Mike était donc devenu inquisiteur. Je ne me débattais pas, je savais que cela était parfaitement inutile. J'étais dans les serres de l'empire. cet aigle impériale allait désormais me dévorer le foie jusqu'aux aveux. Je pris la parole d'un ton fort.

-je n'en ai aidé que deux je le ...

Je sentis le plat d'une main ganté me ceuillir dans la mâchoire. Je sentis une de mes dents partir d'un coup. Le goût de cuivre était désormais roi dans ma bouche.

-d'autres personnes ont disparu et tout porte à croire qu'ils sont passé par ici. Soldats ! Brûlez le village, exterminer toute âme qui vive. Nous allons appliquer la Terre brûlée. Il n'atteindrons plus le territoire des rebelles sans crever de faim.

Je sentis une main me prendre à la gorge. J'entendis la voix de Mike, cette voix si familière. Je savais qu'il était devenu Inquisiteur, nous nous étions écrit souvent.

-t'es content de ce que t'a fait ? Je te souhaite de ressentir la souffrance de ses villageois ! ils meurent pour toi ! Finalement, c'est comme avant, tu n'a pas changé ! tu ne te soucie toujours que de l'image que tu donne. Sauvez la veuve et l'orphelin en sacrifiant des vies ? vouloir parler à un dieu ? Notre amitié a failli ruiner ma carrière après le scandale. Aujourd'hui, Je te fais payer le prix de ton orgueil.

Il frappa encore une fois mon visage puis saisit le symbole d'Avia que je portais autour du cou. Je sentis soudainemennt la panique des habitants, leur douleur. Je n'étais plus assez fort pour réguler. J'entendis leurs douleurs, leurs pleurs, leurs cris... Tant de souffrance, de vie éteinte. Je ne pouvais pas arrêter ça, je hurlais avec eux de douleur. Je sentais les coups qu'on infligeaient à ces pauvres gens. Maclahan avait été transpercé par une lance, j'entendais les cris des enfants par-dessus le crépitement des flammes. J'avais le goût de cendre qui se mêlait à celui du sang... Je sombrais ainsi dans l'inconscience.

Je me réveillai, j'étais attaché au mur par des chaînes, je ne voyais rien mais je pouvais ressentir une présence dans la pièce. J'avais l'esprit embrumé, J'étais surement sous les effets de certains tranquilisants. Un silence de mort règnait jusqu'à que je me mette à remuer mes chaînes, j'entendis alors la voix de Mike.

-Bien dormi mon père ? j'espère que le voyage n'était pas trop long à votre goût. Alors l'odeur vous plait ? bienvenue dans les geôles impériales. Tu sais ce que ça me coûte d'avoir eu une correspondance avec un traitre ? 10 ans de ma vie foutu en l'air ! Avec ta cécité, tu nous as éclipsé, nous tes camarades ! "Oh regardez, celui qui a vu Avia" Nous étions dans ton ombre. Aujourd'hui tu tombe de ton siège.

Je soupire et me contente de rester muet. La jalousie et la rancune ronge cet être, feu mon ami. Repose en paix Mike. il reprit la parole.

-trève du passé, avançons jusqu'à ta situation actuelle. Je dois te faire avouer un maximum de disparition de suspect afin de clore certaines enquêtes qui ennuie mes supérieur. J'ai eu quelques conseils d'une ronce pourpre pour traiter ton cas. Ta magie te permet de ressentir ce que les autres ressentent. La drogue que nous t'avons fait consommé, elle booste tes sens. Prie ton dieu si tu y tiens, durant ces prochains jours, je serai ton unique dieu. J'aurai contrôle sur ce que tu mange et bois, sur ce que tu va vivre. Amenez la fille.

je sentis la peur, les cris et une nouvelle présence s'ajouta dans la pièce. D'après les ondes de sentiments, cette dernière était terrorisé. Sûrement la jeune fille que j'avais acceuilli. Par Avia, L'empire n'a t-il donc jamais pu avoir de la considération pour la vie humaine. D'un seul coup, je sentis une vague de douleur et un cri de souffrance. Je venais juste de comprendre le programme de Mike pour les prochains jours. Je lui dis en serrant les dents.

-Mike, épargne la, je t'en supplie. Elle a un enfant.

j'entendis un rire éclatant et je sentis une vague de ressentiment venant de lui.

-Il n'est pas son fils. Elle l'a pris à des membres de la noblesse, elle n'était qu'une vulgaire esclave, stérilisé à la naissance. Tu ne te pose jamais de questions, tu as une si grande estime de toi-même. C'est risible !

Il saisit mes cheveux et frappa ma tête contre le mur derrière moi. Je sentis le choc vibrait dans tout mon crâne. Ma tête vibrait comme les cordes d'un luth. Je sentais le sang coulait depuis mon front.

-Tu ne me crois pas j'imagine ? Dis moi douce Elena, si je te disais de tuer ce cher père Thomas pour sauver ta vie, le ferais-tu ?

je sentis aussitôt des envies de meurtres. Elle n'hésiterait pas une seconde, le message était clair. il reprit la parole.

-tu te crois tellement supérieur aux autres ! Cette fille, je vais prendre un malin plaisir à la tuer.

Elle ne résista que quelques heures entre les mains de Mike. Il l'a tortura de la pire des manières. Je sentis chacune des aiguilles qu'il enfonça dans son corps, chaque créature qu'il laissa ronger la chair de cette femme pendant qu'elle hurlait de douleur. Je sentais absolument tout. Il s'approcha de moi et me chuchota.

-elle est morte à cause de toi ! maintenant, dis moi ce que je veux entendre, combien de personnes - as tu aidé dans leur fuite ?

Je tremblais littéralement, j'avais l'impression encore de sentir les aiguilles et les crocs des créatures. Je ne pouvais pas résister.

-Avia, mère de la paix et de la création, déesse de la bonté. Viens à mon aide, Je t'en conj....

Je sentis une botte en fer contre mon torse, mon souffle en fut coupé.

-Je suis ton dieu ici, je peux te faire tout ce que je veux. tes prières sont inutiles.

Mes prières...inutile...la femme avait-elle raison.. Avia je t'en prie...Je sais que tu es là...quelque part... A cette instant, j'ai revu pour la première fois depuis longtemps. Un homme transperça mon agresseur d'une lame de chevalier. Il cassa mes chaînes et me tendit une main calme. Je ne ressentais rien, j'avais l'impression de le voir en chair et en os. J'étais toujours aveugle mais je sentais sa présence, Je le voyais en quelque sorte.

- A toi qui a perdu la vue. je te propose de continuer à oeuvrer au nom d'Avia. Protégez les plus démunis et les faibles. Guider ceux qui ont perdu la foi. Offre-leur ta vision de de la foi.

Pour la première fois de ma vie, je rencontrais Galen. Dès lors, je me suis accroché à lui, à ses valeurs, à ce qu'il représentait. Il était devenu l'envoyé d'Avia. J'ai rejoins le Hell Hunt. J'ai donné tout ce que j'avais. Je suis allé au delà de ma foi personnel. J'ai redécouvert. Avia merci de m'avoir privé de la vue. Je donnerai ma vie pour le Hell Hunt, pour donner de la lumière à ceux dont les yeux sont aveuglés par la nuit noire du désespoir. La chasse est ouverte.

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