REGARD

Une minute de lecture

Parfois, on se demande où se perdent nos yeux,

Mais pourtant, sur notre visage ils sont deux,

Dans la comptine des enfants, marrons ou bleus,

Verts ou multi, en forme comme deux œufs.

D’aucun disent qu’ils sont ouverts sur le monde,

Ils font le tour et le tour en cercle de la rotonde,

Détaillent, scrutent, évaluent et vagabondent,

Et parfois l’un, l’une ainsi dessine une Joconde.

Mais encore dit-on, c’est une fenêtre sur l’âme,

En est-ce pour autant l’un et l’unique sésame,

Ali dit ouvre toi, pour ainsi tisser belle trame,

D’une vie douce, heureuse, sans aucun drame.

Notre regard en premier, il s’offre à la douceur,

Clair, brillant, se présente sans aucune noirceur,

Toise, hautain, on ne l’aime surtout qu’en ferveur,

En communion, et directement lié à notre cœur.

Regard est notre âme, et quel qu’en soit la forme,

Il n’y a pas de mesure, nos yeux sont sans norme,

Car d’un simple regard, tout devient conforme,

Et on se comprend, oui, sans nouvelle réforme.

Enfant, on se disait l’œil marron celui du cochon,

L’œil vert de la vipère, et du bleu qu’en dit-on,

Ce sont ceux, l’avez-vous deviné, des amoureux,

Mais nulle couleur ne vaut un baiser langoureux.

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