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Le … 2025, quelque part dans la galaxie… Un peu à droite… Oui, encore un peu. Là ! Suis le doigt ne regarde pas le doigt !

Ma Denise d’amour,

Je reconnais bien là ton caractère émotif, emporté, violent. Toujours à partir dans les tours au moindre problème. Je sais que c'est la ménopause, mais bon, faut prendre sur toi.

Relativise, ma poule. Les comptes ? Pff ! Broutilles pour toi. Au lieu de claquer ton blé pour des miséreux que tu ne connais ni d’Ève ni des dents, tu as aidé pour une fois un mec qui en avait vraiment besoin. Tu peux en être fière et pour une fois faire fi de l’hypocrisie bourgeoise catho-franchouillarde.

Le coffre ? J’avoue qu’il m’a agacé et on s’est dit… Enfin bref, on aime faire péter des trucs, c’est beau les molécules instables qui se fracassent en libérant de l’énergie… C’est comme une éjaculation en plus bruyant si tu vois ce que je veux dire. Cool quoi.

Toi ? Mais t’es trop vieille, trop moche. Bêtement, je voulais t’épargner, tu vois mon bon cœur me perdra, les meufs comprennent rien aux subtilités. Faut rester niveau zéro. OK, OK.

Bon, surtout t’es de gauche ma pauvre Denise et tu as voté deux fois pour le Big M, le Maudit. Alors quand on est pauvre, qu’on touche des allocations et que les impôts t’envoient même du fric, ça passe. Mais quand on est pétée de tunes… Sérieux ? Comme aurait dit le Général : ça craint !

Et enfin, quand je t’ai vu boire dans ta putain de gourdasse écolo-snob-bcbg-je protège la planète et les tortues… Quand on songe qu’il y a plus de germes là-dedans que sur un abattant de toilettes… Mon sang n’a fait qu’un tour.

Je me suis dit en moi-même, par devers-moi : cassos, frérot. On se tirailleur !

Pour finir : au pieux tu es… comment dire… T’es finie ma pauvre Denise, t’es en panne. À chaque fois je crois que tu vas mourir : c’est trop là. Tu simules trop ! T’en fais trop ! Faut arrêter avec ça ! Moi je dis ça, c’est pour toi ma pauvre fille. Pour t’aider, tu vois.

Bon, on reste amis. On a vécu de bons moments, moi, surtout. Bisous. Merci pour tout.

Tcho !

Ton Lorenzonounet d'amour.

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