7. Les secrets du livre de Thalios

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La cavité était grande, semblable à une sphère dont les murs étaient remplis d’ouvrages anciens et poussiéreux. Au centre du plafond se creusait un rond permettant de faire passer la lumière de l’extérieur, d’où étaient reliées deux chaînes en argent qui maintenait en place un pupitre de lecture. Des bougies flottaient autour de ce dernier, qui rassemblait à son pied des œuvres anciens et usés, servant de marches afin d’atteindre la surface du pupitre.

Le vieil homme s’y installa. Il tendit sa main, demandant silencieusement l’ouvrage au garçon. Onyx le lui offrit avec méfiance. Même s’il s’agissait de la seule personne encore en vie qui pouvait déchiffrer les symboles sur sa couverture, ses pages ; il n’en restait pas moins un étranger pour le jeune homme.

Sarshall, toujours sur l’épaule du voyageur, finit par descendre. Particulièrement intrigué par les gerboises, il ne tarda pas à leur courir après. Mais, aussi étonnant soit-il, lorsque le félin parvint à en attraper une, cette dernière partit en fumée.

— Elle a disparu !

Cette remarque eut le don de faire sourire le vieillard qui se retourna vers lui, avant d’avancer sa main la paume vers le ciel, d’où apparut la petite gerboise qui vint se réfugier sur son épaule.

— Ce sont des gerboises de Diem, elles peuvent disparaître à leurs guises et réapparaitre où elles le souhaitent.

Il ouvrit le livre et le plaça sur le pupitre. Il regarda un instant les écritures laissées sur les pages jaunies, et dévia sur le visage du garçon. Il fronça les sourcils, il semblait s’interroger, et jugeait le jeune homme.

— Pourquoi possèdes-tu se livre ?

— Je l’ai acheté par curiosité.

— Quelle curiosité stupide, acheter un livre qu’on ne peut pas lire.

Onyx grinça des dents et serra les poings. Il n’aimait pas être jugé comme un imbécile, mais le vieillard n’avait pas tort. Comment aurait-il su, le marchand était pressé et impoli.

— Je ne le savais pas.

— Tu sais au moins de quoi il s’agit, n’est-ce pas ?

Le plus jeune hocha simplement la tête. Il connaissait le lien qu’il y avait avec la pierre légendaire, mais il n’en savait pas plus.

L’homme le regarda droit dans les yeux, et il eut une sensation de vide immense en lui. Ses iris améthyste sondaient son âme au plus profond de son être. Il était impuissant, complètement mis à nu, et il ne pouvait pas s’échapper.

Ses mains devinrent moites. Son corps était paralysé. Il se sentait tremblé, mais ses membres ne bougeaient pas d’un millimètre. Sa respiration était en suspens, il sentait une douleur se faire de plus en plus présente dans son thorax. Il ne pouvait pas s’enfuir.

Xeno finit par fermer les yeux. Onyx se sentis vaciller, et tomba en arrière. Les mains à terre, il secoua son visage puis vint lancer un regard effrayé vers le vieil homme. Il ne savait pas ce qu’il venait de lui faire, mais il l’avait senti fouiller dans sa conscience.

— Tu es un garçon immature et irréfléchi. Tu fonces tête baissée dans les problèmes sans te soucier des conséquences.

Le garçon frissonna. Il le réprimandait, chose à laquelle il avait l’habitude. Dans son village, il avait souvent eu le droit à des éclats de voix de la part des hommes de sa famille, ou de Jariq. Un soupir s’échappa de la bouche du vieillard, ce qui, de peur, contracta les muscles du garçon.

— Tu ne connais pas l’histoire d’Angorra, je me trompe ?

— Je… Je n’en connais que les grandes lignes…

Un sourire parcourut les lèvres de Xeno. Voir cet enfant téméraire s’affaisser lui procurait satisfaction ; mais c'était également source de curiosité

— Notre monde fut créé par deux déesses, Etsy et Zakka. Pour une raison obscure, Erebun fit son apparition quelques années après la création des Royaumes. Sa haine et sa jalousie prirent le dessus sur les terres du nord.

— Sur Bram Sels… ?

L’homme confirma d’un signe de tête.

— Les hommes se battaient contre les paladins d’Erebun, mais la magie noire qui résidait en ces chevaliers anéantissait tous espoirs de liberté. Les peuples étaient soumis et décimés, réduits en esclavage et tués pour le plaisir.

Onyx trembla. Il s’assit en tailleur, Sarshall vint rapidement prendre place sur ses genoux. Mais le garçon le serra contre son buste, le regard fixé sur son orateur.

— Le dernier espoir résidait en l’intervention des déesses, mais seule Etsy descendit du ciel pour nous délivrer. Elle se battit contre ce que semblent être les armées d'Erebun, et utilisa ses dernières forces pour nous sauver.

Le vieillard tendit sa main vers le garçon. De la fumée sortit de sa paume, s’élançant dans l’air, et forma un amas important au centre de la pièce. Un cyclone, mêlé de sable et d’orage. Il n’aimait pas cette forme sombre.

— Le ciel noirci par la colère d’Erebun s’éclaircit de lumière face aux pouvoirs de la déesse. Puis, un choc eut lieu, et un grand écho retentit dans tous les royaumes, dissipant cette masse maléfique.

Le cyclone se dispersa d’un coup sec dans les extrémités de la pièce, laissant place à un calme plat.

— Etsy disparut, mais Erebun subsista. La magie de la déesse n’avait fait que l’affaiblir pour lui donner une forme trop faible pour se battre. On dit qu’il se serait terré dans les grottes du nord, là où seuls les inconscients se rendent pour mourir.

— Mais… quel est le lien avec ce livre ?

— Il est dit que les pouvoirs de la déesse ont été fragmentés en pierre précieuse, et disperser lors de l’onde de choc dans les recoins d’Angorra. En assemblant gemmes, tu obtiendras l’Apeciiz, qui t’offrira les pouvoirs d’Etsy.

Onyx se détendit, et écoutait attentivement les informations que lui fournissait l’homme.

— Beaucoup d’inconscient comme toi se sont lancés dans la quête de retrouver les gemmes et de former l’Apeciiz, mais aucun d’entre eux n’y est parvenu.

Le garçon grimaça face à l’avanie que lui avait faite le vieil homme, mais il ne dit rien.

— Ce livre appartenait à un guerrier d’Isfahan.

— La cité engloutie ?!

— Exact. Il trouva l’emplacement de deux pierres, mais il perdit la raison et la vie en essayant de saisir la troisième.

Les sourcils d’Onyx se froncèrent. Perdre la raison ?

— Il écrivit son récit dans ce livre, et le confia à son disciple. Puis, d’année en année, cet ouvrage passa de main en main, jusqu’à ce que son dernier propriétaire décide de le sceller à Thalios. Il considérait que cette quête ne valait plus la peine d’être suivie, que les gemmes avaient été oubliées de tous, et qu’Erebun avait disparu dans les contes pour enfants.

— Mais il avait tort… ?

— Ce ne fut pas une erreur en soi. Il avait enfermé une arme qui menait à l’apocalypse. Mais cette arme ne pouvait pas être oubliée de tous. De qui as-tu eu ce grimoire ?

— D’un marchand, qui l’a eu de voleurs.

— De simples voleurs ?

— Sans doute… Mais…

— Mais ?

— Des hommes qui ont attaqué Thalios sont venus à Tenerice, et ont demandé je ne sais quoi à l’informateur de la cité… L’un d’eux… L’un d’eux a croisé mon regard, et… Je me suis senti aussi mal qu’en croisant le vôtre…

— Il s’agissait de paladins.

— D’Erebun ?!

— Sans aucun doute.

Onyx baissa la tête vers ses mains. Il transpirait. Il sentait une boule se former dans sa gorge. Il avait du mal à déglutir. Sarshall vint se frotter contre son menton, le ramenant au présent et l’apaisa.

— Ce que j’ai effectué sur toi plus tôt n’est possible que par les anciens de ce royaume.

— Ce que vous avez effectué sur moi ? Qu’est-ce que vous avez fait ?

— J’ai sondé ton âme.

Des sueurs froides parcoururent son échine. Sa respiration était calme et silencieuse. Il lui semblait pouvoir entendre les battements de son cœur tel le silence de la pièce était pesante.

— Pourquoi… Avez-vous fait ça ?

— J’avais besoin de savoir qui tu étais. Et tu ne semblais pas être du genre à répondre sagement aux questions d’un étranger, en vue ton regard méfiant et tes gestes prudents.

Il n’avait pas tort. Onyx n’était pas serein depuis son départ de la cité. Si seulement Sona avait été à ses côtés.

— Tu es un garçon impulsif et curieux, c’est ce qui t’apporte le plus de problèmes. Mais tu as un bon fond, et quelque chose de plus important encore.

— Qu’est-ce que c’est ?

Les yeux ambrés du jeune homme semblaient avoir une flambée d’extase et de curiosité qui lui était propre. Jamais il n’avait vu cela auparavant dans le regard d’un jeune adulte.

— Ce sera à toi de le découvrir.

— Oh…

L’air déçu qu’il prit résigna Xeno. Ce dernier soupira.

— Pourquoi veux-tu que je traduise ce livre ?

— Pour savoir quoi en faire.

— Comptes-tu te lancer dans la quête de récupérer l’Apeciiz ?

Un silence s’installa entre les deux individus. Le plus jeune regardait le sol face à lui. Il réfléchissait. Voulait-il se lancer dans cette quête ? Non, il avait juste suivi les conseils de Sona. Il voulait se débarrasser de cette arme. Il voulait protéger sa famille, et sa ville. Pourtant au fond de lui, un sentiment lui affirmait le contraire.

Il était perdu. Complètement perdu avec lui-même.

— Je… Je ne sais pas…

Le vieillard regarda le garçon un court instant avant de détourner son attention sur le vieux bouquin ouvert sur le pupitre. Il soupira et commença sa lecture. Onyx le remarqua et se leva pour s’approcher de lui.

— Allez-vous m’aider ?

— Silence.

Ce seul mot fit froncer les sourcils du jeune homme, qui souhaitait obtenir une réponse.

— Mais-

— Si-len-ce.

Onyx se tut. Le ton sec et autoritaire de l’homme le dissuadait de continuer à l’importuner dans sa lecture. Il se résigna, reculant et arpenta les parois de la grotte. Il regardait avec attention le titre des livres. Certains semblaient plus vieux que d’autres, abimés sur les coins, ou contenants des pages jaunies par le temps. Le chat tacheté s’amusait à chasser les petits rongeurs, il parvenait à en attraper certaines, avant qu’elles ne disparaissent entre ses pattes dans un nuage de fumée.

La lumière orangée qui remplissait la grande pièce se transforma petit à petit en un bleu sombre, plongeant l’endroit dans un calme plat. La fatigue accumulée gagna Onyx. Il trouva un endroit à l’écart du vieil homme, assis contre une rangée de livres et s’endormit en compagnie du félin ; ce dernier avait abandonné sa chasse. Il était maintenant plongé en boule sur les cuisses de son compagnon de route, sous les coups de regard du maître des lieux.

Durant une partie de la nuit, Xeno s’affairait à traduire l’ouvrage du garçon. Dans un coin de sa tête trottaient en boucle des questions, et ses iris se posaient de temps à autre sur la silhouette assoupie du vagabond.

Il décrivit un cheminement sur une vieille carte d’Angorra, comportant l’entièreté des quatre royaumes, ainsi que les traits des massifs montagneux et des forêts luxuriantes qui se trouvaient sur ces terres.

Petit à petit, avec l’aide de la nuit et des souvenirs du passé, il se rendit compte que ce jeune homme était un descendant d’un peuple disparu. Il l’avait déjà vue, là-bas, dans les bras de son amie Ama, lorsqu’il n’était qu’un très jeune enfant, aventureux et audacieux, n’ayant peur de rien, pas même des adultes.

Ce jeune homme avait quelque chose de particulier. Il n’était pas conscient de la grande force qui sommeillait en son être. Mais le vieux sage l’avait vue dans ses yeux. C’était un garçon intrépide et imprudent, mais son impulsion lui avait sauvé la vie de bien des manières. Et continuera de le préserver.

Lorsque l’aube se leva, l’ancien était toujours au même endroit. Son regard se porta vers le voyageur encore endormi, et sourit aux gerboises qui lui demandaient muettement sa permission. Doucement, elles se mirent à grimper sur les bras du garçon, le réveillant délicatement en remuant leurs moustaches proches de son visage.

Xeno s’assit à même le sol, déployant les pages de l’ouvrage devant lui, tandis qu’Onyx s’assit face à lui.

— As-tu réfléchi à la question ?

— Non…

L’homme soupira.

— Sache une chose. Si tu ne souhaites pas suivre cette quête, alors je garderais ce livre ici.

— Mais vous serez en danger !

— Ne t’en fais pas pour ça, j’ai les moyens nécessaires pour préserver la sécurité de ce lieu, et de cet ouvrage.

Le vagabond baissa la tête vers ses mains.

— Les pierres doivent être retrouvées… N’est-ce pas ?

— Erebun a retrouvé ses forces. Même s’il se terre encore dans l’ombre, ses paladins sont de nouveaux actifs. La terreur ne tardera pas à reprendre le dessus, si ce n’est pas déjà le cas.

— Est-ce que… Vous me pousseriez à poursuivre leurs quêtes ?

L’homme resta interdit face à la question du garçon. Il comprit assez aisément qu’il parlait des anciens propriétaires du bouquin. Mais pousserait-il un garçon inexpérimenté à s’élancer vers une mort certaine ? Une idée germa dans sa tête.

— Tu es assez courageux pour te lancer dans cette aventure. Et je connais quelqu’un qui pourrait t’apporter son aide.

Onyx ne répondit rien. Il hésitait. Sona ne pourrait sans doute pas venir avec lui. Il était bloqué à Tenerice.

— Celui qui a volé ce livre ne savait sans doute pas que l’une des gemmes s’y trouvait aussi.

— L’une des pierres se trouve à Thalios ?!

— Oui. Il s’agit de l’Aragonite, elle se trouve au cœur de la cité. Les deux autres se trouvent dans le royaume d’Isfahan, trois autres encore se trouvent à Behance, et la dernière doit se trouver à Bram Sels.

Il tourna les pages du livre, montrant alors un symbole identique à celui de la couverture, mais plus net et coloré.

— Leur rassemblement formera l’Apeciiz. Cette pierre devra rester cachée d’Erebun.

Le jeune homme se mordit l’intérieur de la bouche. L’hésitation le rongeait. Il était si curieux de découvrir les vastes paysages que pourrait lui offrir Angorra. Mais d’un autre côté, il était effrayé de se lancer dans ce voyage seul.

Si personne ne le faisait, que deviendrait ce livre ? Que deviendraient les pierres ? Un jour ou l’autre, Erebun les trouvera. Et peut-être que ce jour-là, il regrettera de ne pas avoir suivi son instinct.

— Je dois donc aller à Thalios au plus vite.

Le vieil homme sourit et posa une carte devant eux.

— Tu dois d’abord rejoindre le caravansérail de Rakugaki. Je connais quelqu’un qui pourrait t’accompagner et t’aider dans ton voyage.

Le voyageur hocha la tête et se releva. Il rangea le livre dans sa sacoche et appela Sarshall. Mais le sage l’interpella.

— Attends, j’ai quelque chose à te donner avant que tu ne partes.

Il se dirigea vers un coffre en bois à l’écart des livres. Il en sortit un étui de cuir, le tendant à Onyx qui le saisit avec prudence.

— Elle est vieille, je l’admets. Mais la lame est forgée de fer blanc.

Il s’agissait d’une dague, un étui en cuir noir, une lame d’un éclat magnifique pour sa vieillesse. Des inscriptions étaient gravées dans le métal, mais le jeune homme ne parvint pas à les lire.

— Elle te sera plus utile que dans ce coffre.

Une idée germa dans la tête du plus jeune. Il découvrit son visage de son chèche qu’il laissa reposer sur ses épaules. Ses cheveux avaient toujours tendance à le gêner dans ses actions dues à leurs longueurs. Il vint les sectionner d’un geste calme. Ses mèches tombèrent au sol, sous le regard étonné du vieillard qui ne s’attendait pas à le voir agir ainsi.

— C’est déjà mieux.

Pourtant, le regard de l’ancien resta fixer sur son visage. Selon Onyx, il n’avait rien d’ordinaire pour une jeune tenericien. Des cheveux châtain, tombant sur sa nuque. Un visage fin et cuivré dû au contact constant des rayons du soleil. Et des yeux jaunes semblables au soleil désertique. Seule l’absence des lignes bleutées sur sa peau le différenciait des habitants de Tenerice. Une marque jaunâtre présente à la base de son cou avait rendu curieux Sona par le passé, mais ce n’était rien de très important selon lui.

— Je suppose que tu ne connais ni ton histoire ni tes origines, en vue de tes actions et de tes paroles.

— Comment ça ?

— Hm… Tu trouveras les réponses dans ton voyage. Maintenant va, tu as perdu assez de temps ici.

Le vieillard le poussa vers la sortie, l’obligeant à reprendre rapidement la route vers la cité de Rakugaki, à l’ouest. Onyx entama sa remontée pour rejoindre sa monture.

À l’extérieur, il remonta sur l’équidé sombre, en direction de l’ouest, vers la cité marchande de Rakugaki. Mais les paroles de vieil homme restaient présentes dans son esprit.

Il entendit un cri strident fendre l’air, et sourit en reconnaissant la silhouette de Suli. Il tendit son avant-bras vers le ciel, et l’oiseau s’y posa prudemment.

— Je suis heureux de te voir.

Il remarqua un morceau de papier accroché à la patte de l’animal, et l’en lui débarrassa. Le rapace reprit son envol et plana au-dessus du garçon. Ce dernier ouvrit le papier et lut les quelques mots laissés par son ami.


« J’attends ton retour.

À moins que tu n’aies décidé de changer d’idée.

Suli m’apportera ta réponse.

S. »


Onyx sourit. Il devait prévenir son ami de son départ pour Rakugaki. Il piocha dans la sacoche accrochée sur l’arrière-train de l’équidé, et en sortit un morceau de papier et un pot d’encre. Il commença à rédiger sa réponse.

Il plia le papier et le pinça entre ses lèvres. Il rangea le pot d’encre et la plume dans le sac, puis siffla l’oiseau. Ce dernier se posa sur son avant-bras, et le garçon glissa le mot dans le morceau de cuir enrouler autour de la patte du faucon.

— Ramène ce mot à Sona. Fais attention.

Il donna un coup de bras vers le ciel, et l’oiseau prit son envol. Le garçon le regarda s’éloigner de lui, puis soupira. Il caressa le pelage doux du félin et repris ses rênes en main.

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