Ils m'ont dit

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Ils m’ont dit, "T’es trop lent, t’atteindras jamais la ligne"
"Tes rêves sont des ruines, t’es perdu dans tes délires"
"T’as pas l’étoffe, t’as pas la classe, t’as pas les armes"
"Range ton ambition, t’es qu’un pion sans charme"
"Reste à ta place, laisse les grands faire leur show"
"T’as qu’une petite flamme, ici c’est l’enfer, gros"
J’ai encaissé leurs mots comme un punching-ball vivant
Chaque phrase un coup, et leur mépris déchirant

Au début, ça frappe, ouais, j’dis pas l’contraire
Le doute s’installe, t’as la gorge en travers
Mais plus tu marches, plus tu captes un truc subtil :
Ils te haïssent pas pour toi, mais pour leurs propres périls
Leurs vies stagnent, donc ils veulent qu’tu sois pareil
T’es l’miroir de leur échec, ça brûle comme du soleil
Leurs critiques ? Juste des flèches tirées dans l’vide
Ils croient qu’tu craqueras, mais tu restes impassible

T’as déjà vu des rochers critiquer les étoiles ?
Ils restent au sol pendant qu’on brille dans le voile
Leur avis ? Une vis rouillée qu’on peut pas resserrer
Ils veulent bloquer ta route parce qu’ils n’ont jamais osé
Ils parlent d’chances, mais c’est qu’une excuse de feignants
Moi j’bosse quand ils dorment, c’est ça l’écart grandissant
Leur médiocrité dégouline dans leurs discours
Mais ils n’ont jamais construit, alors ils détruisent par amour

Ils crient au génie quand t’as percé, mais ricanent au début
Ils veulent crever tes ailes parce qu’eux traînent dans la rue
Leurs critiques sont des lames émoussées, j’les brise en avançant
Leur jalousie, c’est du fuel, j’la brûle dans mes plans
J’compte mes victoires pendant qu’ils comptent les échecs
Tu m’verras jamais chialer sur l’avis d’un insecte
Ils sont plats comme un selfie, vides comme un feed
Moi j’monte l’escalier pendant qu’ils prient pour l’ascenseur

Trop d’temps perdu à écouter ces clowns frustrés
Ils parlent d’toi, mais qu’ont-ils vraiment à montrer ?
Tu veux juger ma vie sans connaître ma lutte ?
T’es comme une ombre qui critique la lumière brute
Moi, j’suis forgé par les flammes, et chaque brûlure m’élève
Toi, tu restes coincé dans ta cage de rêves en grève
Le respect, ça s’mérite, pas avec des mots creux
Et ton jugement, frère, il m’touche autant qu’un brin d’feu

Tu veux un conseil ? Ignore les voix parasites
Elles vivent dans l’ombre pendant qu’toi, tu prends la piste
L’opinion des spectateurs n’a jamais fait un champion
C’est toi contre toi-même, pas contre leur opinion
Leur monde est fade, sans couleur, sans relief
Le tien est vaste, t’as la foi et les rêves
Alors avance, les yeux fixés sur tes horizons
Laisse leur jugement se perdre dans les saisons

Le bruit qu’ils font est grand, mais leur impact est minime
Ils parlent fort pour cacher qu’ils sont vides dans l’intime
Ils critiquent la hauteur car ils rampent sur le sol
Mais toi, t’as des ailes, alors vole, frère, vole.

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