"Les cendres de l’âme"
Moins d'une minute de lecture
Dans le silence de mes nuits sans fin,
Je porte des cicatrices que nul ne voit,
Des blessures gravées sous la peau du temps,
Des rêves fracassés, des espoirs en débris.
Chaque souffle est un combat contre l’oubli,
Chaque regard une douleur tue,
Je marche sur des ossements de souvenirs,
Cherchant une lumière dans un ciel sans pluie.
Le vide s’est installé, lourd et pesant,
Un compagnon sournois dans mes ténèbres,
Il dérobe mes rires, avale mes chants,
Me laisse seule avec mes ombres funèbres.
Et quand la nuit effleure mon âme brisée,
Je pleure sans bruit des larmes invisibles,
Car la souffrance la plus grande est celle qu’on cache,
Dans le creux froid d’un cœur inaccessible.
Annotations
Versions