Chapitre 17

9 minutes de lecture

MELODY

Être seule relève du compliqué pour moi. J'ai besoin d'avoir quelqu'un dans ma vie qui ne me laissera pas tomber au moindre obstacle et qui saura me chérir chaque jour, chose qui ne m'a jamais été possible jusqu'à maintenant. Cela fait un peu plus d'un mois que je suis célibataire, ce mot me file la gerbe d'ailleurs. Je ne parviens pas à redresser la tête et avancer dans ma vie.

Mélody rime parfaitement avec mélancolie, ouais, je n'ai pas trouvé mieux et puis on peut bien dire que ça représente la réalité, la triste réalité de ma vie, ouais.

Et c'est une sacrée galère d'être CELIBATAIRE. Il y a pleins de merveilleux moments dont je suis privée contrairement aux autres avec leur petit couple parfait, zéro traca, la belle vie quoi ! Personne pour s'occuper de moi, m'apporter tout signe de tendresse, me caresser là où c'est le plus érogène, en clair, le sexe me manque. Cela fait plus d'un mois qu'il ne s'est rien passé, ni même toute seule, je n'en avais clairement pas le goût, j'étais peinée ! Je le suis toujours mais l'envie se fait ressentir depuis quelques jours, je pense même vite remédier au problème.

Je désire me faire très belle, j'avoue que ces temps, je n'ai pas pris soin de moi du tout, ça ne va pas il y a clairement du laisser aller. C'est un petit tour express dans ma salle de bains pour m'épiler, me doucher, laver mes cheveux, me maquiller et enfiler un joli crop top satiné et son shorty assorti de couleur bleue tous les deux.

Je ressors en direction du salon dans un déhanché naturel que je regrette de ne pas le faire sous un regard amoureux. Mon short en satin s'arrêtant juste au pli de mes fesses. J'attrape ma tablette numérique et me cale dans le grand fauteuil tout doux à l'ancienne que j'ai récupéré de ma grand-mère qui souhaitait s'en débarrasser. Tellement confortable pour mon petit cul ! Je croise mes jambes, dépose soigneusement la tablette sur mes cuisses et l'allume en appuyant sur le petit bouton situé sur le côté puis caressant l'écran avec mon index.

Je me connecte ensuite sur Scribay la plateforme pour les écrivains et pour les lecteurs avertis, oh un nouveau chapitre de Lila2 ! Chouette chouette ! C'est toujours très chaud comme récit mais quelque part je trouve que son auteure s'est grandement améliorée que j'arrive à l'apprécier pleinement et ne plus bloquer sur les mots. Sa plume est beaucoup plus douce, plus sensuelle.

Je me décide de caler mes jambes de chaque côté de l'accoudoir afin d'entrer en pleine détente et savourer chacune des lignes qui je l'espère ne vont pas me laisser insensible. Je mime la position d'Hoani sur son fauteuil grandement excitée par le mail que lui a écrit son amie Françoise.

Qu'est-ce qu'elle est belle cette jeune femme, à moi elle me plaît bien ! Si seulement je pouvais trouver une petite amie comme elle, ça serait vraiment le pied ! Je vais me contenter de rêver. Cela ne dérange personne et ça ne me fait aucun mal. En plus Hoani est fine, des petits seins un peu comme moi quoi... bon moi je ne suis pas grande.

Je prends le temps de visualiser l'installation qu'elle a pris et chacun de ses gestes qui me font mouiller petit à petit au fil de la lecture. La vue sur son entrejambe est exquise, j'en veux plus ! Je pense faire un effet miroir avec elle, c'est à dire effectuer les mêmes gestes qu'elle.

Mes mains se faufilent sous le décolleté de mon caraco pour prendre mes seins en main, car elle, c'est ce qu'elle fait ! J'aime énormément sa façon de faire mais surtout de voir que ça lui plaît beaucoup. Lentement j'en prends possession pour les pétrir entre mes doigts fins, ils font de beaux mouvements circulaires alors que je ferme les yeux pour voir Hoani en action ! Je passe mes doigts délicatement sur mes aréoles pour les chatouiller du bout des ongles, les frissons s'emparent de mon corps en quelques secondes seulement, oui cela fait longtemps que je ne me suis pas caressée, je risque de vite décoller. Je me cambre en arrière en haletant très bruyamment, j'avais oublié à quel point cela me fait de l'effet ! Hâtivement je glisse ma main sous mon string en dessous de mon shorty pour récupérer un peu de cyprine afin de venir l'étaler sur mes seins pointus.

Les caresses se font beaucoup plus agréables, je me sens belle et sensuelle tout comme Hoani que je juge hyper sexy. Mes mamelons sont déjà bombés et pointus naturellement, qu'une fois excités ils sortent complètement de leurs aréoles. Je secoue ma poitrine et pince mes tétons entre pouce et index. Mon corps se soulève de nouveau et je lâche quelques gémissements dont je ne veux pas me priver.

  • Ahhhhhhhhhhmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm...

Toute entière je me mets à trembler, je n'arrive plus à distinguer où sont les picotements que je ressens ? Si c'est au bout de mes seins ? Ou bien si c'est dans mon minou excité ? Peut importe je suis en train de monter crescendo. J'envoie valser à travers la pièce toutes les pièces de ma lingerie pour être en fin toute nue pour pouvoir prendre le temps de m'admirer. Je maintiens en main mes seins de manière à ce qu'ils pointent en avant, je rejette la tête en arrière en me mordant la lèvre en imaginant les lèvres d'Hoani embrasser ma poitrine. Je me projete si facilement que j'ai l'impression de ressentir sa langue sur mon corps.

Je me mets à couiner bruyamment et agrippe l'accoudoir d'une main alors que l'autre pince chacun de mes mamelons.

  • Ohhhhhh Hoani tu m'excites tellement là ! Hummmmm tu vas me faire jouir beauté !

J'ouvre mes yeux pour lire les lignes suivantes :

'' Je descends ma main droite sur mon coquillage qui est bien mouillé avec ce que je lui ai fait subir durant cette lecture, je le présente à mon minou, mon copain Mr Rabbit le lapin rongeur, hi hi hi .

Il va venir me titiller mon petit bouton rose et peut-être même ma petite fleur d'anus !

Bon je ne vais pas vous exciter plus, car vous avez déjà eu deux chapitres, donc une autre fois je vous raconterai un petit jeu que nous avons vécu avec une télécommande dans les mains de mon chéri c'était WAHOUUUU trop bon ah ah ah ... ".

Sympa le rapport avec le coquillage, c'est comme un petit air d'évasion, oui c'est ça, je me masturbe face à Hoani sur une plage au sable fin sous un cocottier. Moi aussi inconsciemment ma main est descendue s'emparer de mon sexe pour le cajoler tendrement. Mon clitoris est choyé par des mouvements circulaires et vibratoires du plat de la main. Mes jambes s'ouvrent encore plus et je sens la cyprine s'écouler au fil de mon plaisir solitaire. Je me connais parfaitement et je sais qu'il ne va pas falloir grand chose pour me faire jouir, sauf que ce n'est pas ce que je veux, je dois prendre mon temps !

Je ressens des sensations divines seulement en caressant mon petit bouton, ce genre de sensations que connaissent toutes les femmes lorsqu'elles se touchent ou bien lorsque leur chéri s'occupe bien d'elles. Je sautille sur mon fauteuil tellement c'est bon, cela fait agiter très légèrement ma poitrine et cette vision ne m'est pas déplaisante, bien au contraire. Je m'installe accroupie sur l'assise du fauteil, légèrement penchée en arrière, une main en appuie sur celle-ci l'autre en train de titiller l'entrée de mon intimité à l'aide de deux doigts.

Il faut que ça rentre ! Tout doucement j'entre mes doigts dans ce milieu humide et doux à la fois pour les faire vibrer rapidement afin d'emplir mon vagin de cyprine. Je pousse des râles bruyants en accélérant les vas et viens de mes doigts, je me laisse retomber sur le dossier ouvrant en grand la bouche.

Les spasmes se font nombreux, c'est compliqué de reprendre ma respiration et mes cuisses veulent se refermer. Mon pouce tourne sur mon clitoris pendant que je me doigte en alternant les vitesses pour bien me chauffer.

Mes cheveux bruns viennent cacher mon visage, je les froisse dans ma main tout en grognant encore plus pour exprimer mon plaisir qui grimpe violemment. Je laisse en place les doigts qui me font du bien et mon autre main enfouit son majeur entre mes lèvres d'un geste sensuel à l'extrême.

Tendrement je passe sur ma petite rondelle en tournant sur ses contours puis passant au centre.

Milles délices de sensations sur les pourtours de mon entrée interdite. Je récolte un brin de mouille gluante pour revenir tourner autour de mon cul. Mon doigt s’y glisse tout seul pour masser adorablement cet endroit si sensible.

Je sais pertinemment que cela risque de m’amener au bord de l’orgasme, je me dois le refuser ! Il ne faut pas que je vienne tout de suite.

Tout mon corps se cambre et je gémis bruyamment les yeux mi clos en me laissant fantasmer sur Hoani. Je redouble de cyprine et accélère le doigté dans mon anus.

Les minutes défilent, je fonds de cyprine, c’est intensément riche en sensations. Je retire tous mes doigts puis me relève pour aller récupérer un glaçon dans le congélateur et une plume que j’utilisais pour mes ébats avec Betty-Lou.

Je change de place et m’allonge dans mon lit moelleux. Entièrement nue, je me cale confortablement dans les draps et me saisis du bac à glaçons. Je plie le moule et extrais un carré glacé que je glisse à l’intérieur de mon cou.

La glace se consume sur ma peau brûlante la parsemant de chaire de poule. Celui-ci s’échappe sur ma poitrine. C’est tellement agréable ce contact à fort contraste, mes mamelons durcissent instantanément à son passage. Quasiment fondu il s’étale sur mon pubis et quelques gouttes pleurent le long de mon petit bouton devenant de l’eau tiède à l’entrée de mon volcan chaud bouillant.

La petite plume désire prendre le relais, tout d’abord en passant sous la voûte plantaire, mes doigts de pieds se mettent en éventail et les frissons prennent possession de mon corps.

Elle se faufile à l’intérieur de mes cuisses, mon envie grimpe et je la pousse à découvrir mon clitoris situé un peu plus au centre.

Mon dieu qu’il a gonflé !

Je néglige aucune parcelle de mon corps tout y est passé et je suis… extrêmement chaude.

Je tends le bras en direction de la table de nuit, mes doigts fins glissent sur le bois en merisier et j’amène le tiroir vers moi.

J’attrape mon meilleur ami, en forme de lapin dont les performances sont olympiques. Il m’avait manqué durant tout ce temps.

Je caresse ses formes, les yeux pétillants d’envie, ma langue passe entre mes lèvres et mes doigts se font plus appuyés le long de cette merveilleuse tige en silicone.

Mes tétons sont fièrement dressés encore frigorifiés du coup du glaçon. Je descends le long de la hampe pour bien le saisir en main.

Je remonte au maximum mes cuisses bien écartées, d’une main j’élargis les lèvres de ma vulve et de l’autre j’y glisse mon jouet pour les effleurer, pour agacer l’entrée de mon intimité au préalable bien détendue.

Ce coulissement et cette raideur me font mouiller grave ! J’ai vraiment envie de l’enfoncer bien profond en moi !

Je grimace tout en laissant mes cuisses s’emballer de multiples tremblements. Petit à petit, je rapproche le gland du rabbit de mon entrée vaginale et le remue contre celle-ci jusqu’à qu’elle lui donne l’autorisation d’entrer.

Je ferme les yeux et accélère sans réfléchir les vas et viens en enclenchant le bouton pour le régler sur la vitesse numéro deux de vas et viens. Mon bas ventre se chauffe systématiquement, mon poignet continue ses rotations et ses mouvements pour me donner du plaisir.

Je ne peux retenir mes cris qui se font beaucoup moins discrets, l’envie d’uriner me tenaille la vessie. Je pense plutôt à un état d’excitation extrême où le plaisir est si intense que cela me donne l’impression que ma vessie va exploser.

J’appuie sur la fonction vibrante et la pose sur mon clitoris ce qui me fait très rapidement perdre pied. Je grimace tout en laissant les soubresauts s’emparer de moi.

Mon corps dégouline de sueurs, j’ai si chaud ! Je râle bruyamment et halète de plus en plus. La petite boule vibre et tournoie sur mon clitoris.

Mes doigts s’enfoncent dans les draps, ma poitrine s’agite et mes jambes tentent de se refermer.

  • Rrrrrrrrrrrr Hoaniiii je suis sur le point de jouir !!!!!

Mon corps se met à danser, à vibrer tout entier, je cambre ma petite poitrine et de par ma main libre, j'enroule mon téton droit entre pouce et index pour tirer délicatement dessus puis un peu plus fort.

Mon bas ventre se rentre au maximum puis ressort à plusieurs reprises, toute haletante je pousse mon plus gros gémissement orgasmique.

Je jouis bruyamment sans retenue et mon jouet s'extrait d'une traite laissant place à une éjaculation abondante. Mon corps se met à trembler et je fonds bruyamment en larmes laissant de nouveau toutes les tensions que j'ai en moi s'acaparer de mon mental.

Ce bonheur, ce plaisir extrême plus jamais je ne l'aurai avec Betty-Lou, le couteau ouvre la plaie très régulièrement la rendant beaucoup plus profonde.

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