Chapitre 58

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RAFAËL

Fin Janvier, le temps passe vite et cet après-midi, bonne nouvelle, nous rencontrons pour la première fois notre petite merveille. Je ressens une sacrée excitation depuis le début de la matinée ! Enfin... j'avoue que je n'ai rien dormi de la nuit !

Par contre, ma petite femme m'agace au plus haut point ! Lélia et Matt passent nous voir en fin d'après-midi et dîner avec nous ce soir pour que l'on discute échographie afin de bien les préparer car bientôt ce sera leur tour, évidemment il a fallu qu'elle fasse un cake aux lardons gruyère comme si je n'avais pas les talents pour faire de la cuisine simple ! Encore cela s'arrêterait là ? Mais non ! Il faut qu'elle fasse le ménage à présent, j'ai beau lui dire de se calmer niveau activité, elle ne comprend pas ! Juste infernale, je vais devoir y mettre un HOLA avant qu'elle ne mette notre bébé en danger ! Cela serait dommage au bout de seulement trois mois bien tassés.

Je tente de lui dégager le balais des mains mais ses petits doigts tiennent fermement le manche et elle n'en démord pas ! Très têtue cette petite femme ! Océane résiste et tente de me destabiliser en m'infligeant quelques à coups de manche dans les abdos.

  • Bébé, laisse-moi t'aider un peu s'il te plaît ! Grognai-je en appliquant un petit peu plus de force ce qui lui fait redoubler la sienne.

  • Raf je t'ai dis que je ne suis pas handicapée !!! Fulmine t-elle d'un air mauvais dont je n'ai pas l'habitude et qui me fait relâcher mon objectif. Laisse-moi faire mon ménage tant que je peux le faire et que je ne suis pas trop grosse ni en arrêt de travail !!!

  • Océ, à un moment faut aussi que tu sois raisonnable ! Là c'est trop ! La raisonnai-je en reprenant le balais qu'elle refuse de lâcher. Il faut que tu penses à toi et au bébé ! Attends je t'ai déjà laissé faire ton cake, ce matin très tôt c'était les courses oh ! Tu vas te calmer !

  • Raf, ne m'oblige pas à hausser la voix ! Riposte t-elle toujours féroce. Ce n'est pas de maintenir une vie normale qui va me faire du mal !!! Je vais très bien ! Je n'ai pas de cancer ni de maladies dégénératives alors tout va bien ! Juste un ventre qui s'arrondit au fil des jours ! Tu me saoules !

  • Merde c'est moi qui saoule ?! Mais regarde-toi ma chérie ! Pas moyen de te poser et de prendre du temps pour toi ! Je ne sais pas installe-toi dans le canapé mets-toi un peu de crème sur le ventre, écoute de la musique j'en sais rien moi ! Mais pose-toi !!! Criai-je exaspéré, le ton monte.

  • Raf ça suffit tu n'as pas à me donner une leçon de morale ! S'exclame t-elle bouillonnante d'enervement. Vous, vous êtes un peu chochottes les mecs ! Crois moi ce n'est pas un ventre rond qui va me faire stopper ce que j'ai l'habitude de faire ! Alors si je veux faire mon ménage, je fais mon ménage ! Si tu veux m'aider volontiers mais tu fais autre chose genre !

  • CHERIE STOP !!! Criai-je sur un ton qui me surprend, je lui secoue doucement les épaules. QUAND VAS-TU REAGIR A CE QUE JE TE DIS ?!!! OCE C'EST TROP IMPORTANT TA SANTE ! TU VEUX FINIR ALITEE DANS UN LIT PARCE QUE TA GROSSESSE SE SERA MAL PASSEE PARCE QUE TU AURAS TROP FORCE ?!!! TU VEUX FAIRE UNE FAUSSE COUCHE ET NE PLUS AVOIR DE BEBE ?!!!! ALORS STOP TU ME LÂCHES CE PUTAIN DE BALAIS !!!

Elle me fixe les larmes aux yeux et les lèvres pincées toutes tremblantes. Ses narines remuent et se dilatent tout comme ses pupilles qui se sont bien arrondies pour me regarder dans les yeux. Je déglutis douloureusement en voyant que je vais la faire pleurer, je vais vite arrêter de m'énerver contre elle je ne veux pas être la raison de ses larmes.

  • Tiens ton foutu balais ! Mets-toi le où je pense ! Déclare t-elle en me balançant lourdement le manche dans les pecs avant de fondre en larmes et partir s'isoler à la salle de bains, je reste con.

Elle avait été si docile jusque là et ses hormones ne l'avaient pas trop travaillée, je m'en veux de l'avoir blessée mais c'est tout simplement parce que je veux prendre soin d'elle. La seule chose que j'aurai voulu ruiner c'est son rouge à lèvres pas son mascara ! Quel con ! Génial elle va me faire la tête pour notre toute première rencontre avec bébé. DUR...

L'entrebâillement de la porte de la salle d'eau est resté ouvert, j'aperçois dans le filet de lumière, Océane assise sur la panière à linge à côté du lavabo dans un état pas possible, pleurant toutes les larmes de son corps, sanglotante à souhait.

Je cale ma tête contre celui-ci et pousse un long soupire, elle me fend le coeur. J'en ressens des frissons et surtout beaucoup de culpabilité. Elle est si vulnérable et j'ai été dur... Peut-être trop. Je n'ose pas aller la voir, les mots ne me viennent pas et je ne suis pas doué pour parler aux autres, encore moins à ma chérie que je viens de faire pleurer. Certes ce n'était pas volontaire mais c'est fait quand même.

Je m'avance jusqu'à elle, m'agenouille devant la panière sur laquelle elle se trouve. Après quelques minutes d'hésitation je finis par enrouler mes bras autour d'elle et poser ma tête contre sa poitrine et son petit ventre de femme enceinte.

Contre mon oreille je perçois les battements de son petit coeur emballé et contre ma joue la chaleur de son buste.

  • P.A.R.D.O.N O.C.E.A.N.E dis-je de ma voix grave pleine de sincérité, mes sinus me piquent eux aussi, j'inspire profondément pour faire disparaître cette sensation désagréable.

Je n'arrive pas à ajouter d'autres mots, mon corps se met à trembler malgré moi, sa petite main finit par effleurer ma joue mal rasée, cela m'apaise moi aussi. Ses lèvres chaudes et humides viennent s'appuyer sur mon front. A mon tour, je prends sa main gauche dans les miennes et la baise amoureusement.

Sans un mot, nous restons blottis l'un contre l'autre durant de longues minutes, ses cheveux bruns descendant sur sa poitrine me chatouillent le nez et en même temps c'est vraiment réconfortant d'être dans les bras de ma femme.

  • Rafaël, je m'excuse d'avoir été bornée et de t'avoir tenue tête lâche t-elle en pleurant encore plus. Je ne t'ai pas écouté, ce n'était pas très sympa de ma part alors que toi tu ne fais que de prendre soin de moi, je t'aime tu es un bel homme autant de par ta personnalité que physiquement... Je t'aime !

  • Non, c'est moi qui n'aurait pas dû te crier dessus ! Je m'en veux tu sais, de t'avoir fait pleurer c'est vraiment douloureux pour moi parviens-je à prononcer enfin. Ce n'est vraiment pas ce que je veux et franchement ça m'a fait mal au coeur !

  • Ne t'excuse pas, j'ai compris pourquoi tu l'avais fais ! Et j'ai mérité à ce que tu me rentres dedans ! Confie t-elle de sa voix douce en me rejoignant au sol liant ses cuisses autour de ma taille pour m'enlacer.

Nous nous échangeons un baiser intense autant par son goût salé qu'en sensations. Ma jolie brune se relève refusant mon aide et finit par capituler et s'installer confortablement dans le canapé, une version imprimée du récit '' éclosion d'une jeune femme '' dans les mains. Je la remercie par un doux sourire et lui promets de prendre encore plus soin d'elle après que j'ai terminé le ménage.

***

Océane se réveille vers onze-heures trente, ma chérie s'était endormie après quelques chapitres du récit qu'elle apprécie sur Scribay. Qu'elle est belle encore ensommeillée enroulée dans son plaid polaire.

  • Ma chérie, j'ai poussé le chauffage, tu veux bien te mettre en sous vêtements ou toute nue que je puisse t'offrir un petit massage, ça sera aussi ma façon de m'excuser ? Lui demandai-je gentiment.

Océane me demande de l'aide pour retirer ses habits, je le fais sans hésitation tout en la complimentant. J'adore son balconnet avec son volume de grossesse c'est plutôt sympa comme rendu ! Et son tanga est d'une finesse, j'en effleure les coûtures avant de me reconcentrer à mon occupation.

Je frictionne mes mains avec un petit peu d'huile pour la réchauffer puis je l'étale sur ses bras que je masse fermement, ma belle ferme ses yeux lorsque mes doigts l'effleurent sur leur intérieur. Ma belle frissonne à leurs contacts et m'affiche un beau sourire.

Yeux dans les yeux je m'occupe d'elle ne négligeant aucune zone découverte.

  • Hum, ça te plaît ? Demandai-je en faisant glisser mes mains circulairement sur son ventre légèrement arrondi. (Hum hum) Parfait ! Mon petit bébé c'est aujourd'hui que maman et moi allons te rencontrer, si tu savais comme j'ai hâte !!! Tu es magnifique ma cherie et être père de notre enfant fait de moi un homme comblé !

  • C'est vraiment très agréable Rafaël lâche t-elle en se calant plus confortablement. Cela soulagera les petits mots de ventre que j'ai depuis ce matin !

  • Est-ce que tu le sens bouger ? Murmurai-je en insistant bien là où le ventre est le plus gonflé.

  • Bouger est un bien grand mot mon coeur ! Dit-elle en souriant. Alors oui le bébé bouge la tête, les bras et les jambes mais pour l'instant c'est vraiment trop tôt pour réellement sentir des mouvements ! Je sens pour l'instant comme des petites bulles dans mon ventre ! C'est incroyable ça fait comme si elles éclataient, c'est rigolo comme ressentis ! Bientôt tu pourras le sentir toi aussi et n'hésite pas à bien stimuler le bébé, il ressent tout, même quand on parle...

  • C'est merveilleux ma chérie je suis si fier de ce qu'est devenu notre couple confiai-je en massant à présent ses cuisses et ses mollets. Tu es la femme de ma vie et bientôt on sera une vraie famille !

Océane semble apprécier sentir mes doigts glisser sur ses pieds, les masser de manière appuyée, je constate que ça la détend encore plus, ses yeux se sont fermés et sa main fait des petits cercles sur son ventre comme pour être en contact avec notre enfant. Je finis par joindre ma main juste à côté de la sienne.

  • Ah oui ! Mon bébé ! ça ce n'est pas la main de maman ! Dit-elle en rigolant. C'est la grosse main de papa ! Hahaha ! (Elle part dans un fou rire incontrôlé qui entraîne le mien, les hormones je pense !).

J'aime la voir rire, ce petit bout de femme est un vrai rayon de soleil et de bonheur au quotidien !

Je frôle l'intérieur de ses cuisses et remets un peu d'huile, je passe sur les bords de sa culotte, ma chérie ouvre ses cuisses ce qui me semble être une invitation à me rapprocher plus près de son sexe. J'hésite entre rester sage et lui offrir un massage tout aussi gentil ! Ou bien à aller titiller son petit bouton rosé.

J'avoue que l'idée est tentante. Mes pouces balayent ses plis de l'aine, je sens son corps remuer m'indiquant d'être sur la bonne voie, je fais déraper mon pouce sur son clitoris par dessus son tanga. Je l'observe toujours yeux clos, sourire de plus en plus et se tortiller en se cambrant vers moi. J'ai très envie de la débarrasser de son soutien-gorge.

Je tournoie mes doigts sur son petit berlingot puis fait vibrer le plat de ma main. Océane descends un petit peu son tanga pour découvrir son pubis tout lisse. D'un geste sensuel, je lui enlève en bécotant l'intérieur de ses cuisses alors que mes doigts viennent se promener sur son mont de Vénus.

  • Hummmmm Rafaël murmure t-elle visiblement excitée par mon massage.

  • Oui Océane ?

  • Tu me donnes envie de toi... Chuchote t-elle en ébouriffant mes cheveux bruns. C'est si sensible !

  • Oui, je vois ça ma puce, ta cyprine s'échappe, tu es incroyable ! Murmurai-je en tournant mes doigts sur son clitoris.

Ma brunette se raidit le souffle coupé, puis une fois revenu est toute haletante au fil de mes caresses. Une bosse se dresse dans mon jean, il ne lui faut pas longtemps pour qu'elle le remarque puisque sa main masse tendrement mon paquet. D'un geste je dénoue ma ceinture et baisse pantalon et boxer, elle m'a bien excité !

Sa main entame des allers retours sur ma hampe, je suis de braise et ses caresses n'améliorent pas mon confort sexuel. J'ai envie de remuer ma queue dans son doux fourreau !

Son pouce frictionnant mon gland humide ne me laisse pas insensible, et avec la première écho clairement je n'en peux plus...

Je ne peux retenir un râle auquel elle me répond par un doux gémissement aigü. J'applique des caresses précises pour exciter son berlingot, je tire sur son capuchon pour le découvrir et intensifie mes caresses alors que j'entre deux doigts dans sa fente trempée.

Un splash splash retentit, ça me rend fou ! Je me penche pour embrasser ma chérie avec ma langue que j'enroule autour de la sienne. Ma respiration est toute saccadée, je grogne lorsqu'elle me lèche l'oreille, un des points les plus sensibles chez moi !

  • Raf, j'ai envie que l'on fasse l'amour ! J'ai envie !!! Ohhhh ouii ! S'il te plaît ! Gémit-elle en malaxant sa poitrine sur son soutien-gorge.

  • Hum putain tu me chauffes ! Grognai-je en enlevant aussi mon haut pour m'allonger à ses côtés. Chérie, tourne toi dos à moi !

Océane s'installe en cuillère, je balaye sa hanche pour caler la mienne, la voilà qui se frotte les fesses contre mon érection ! Elle se libère de son soutien-gorge ce qui me permet d'attraper son sein rond dans la paume de ma main et de l'autre de glisser ma verge dans son intimité. Une fois fait, je maintiens sa cuisse relevée pour lui faire l'amour.

Océane pousse quelques râles et cale le poids de son corps contre mon torse, je descend tournoyer mes doigts sur son berlingot alors que mes testicules lui apportent une stimulation supplémentaire de cette zone.

Ma brunette encaisse les coups que je lui inflige, elle se fait de plus en plus haletante, je ralentis pour adopter une conduite douce ce qui semble la détendre encore plus.

  • Hummmmm Raf ooooooh ouiiii Punaise ! Trop bon ! Haaaan oui Rafaël j'adore ! Gémit-elle de plus en plus bruyamment, je suis sur le point de jouir. Hum oui là c'est bien ! Je te sens trop bien !!! Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ouiiiii mon coeur !!!!! (Son vagin a quelques contractions étant toute proche de l'orgasme, elles se font précises sur mon gland, je ne peux retenir un premier jet de semence puis un second alors que ma brunette obtient son orgasme juste après moi).

  • Haaaaaaaannnnnnnnnn! MMMMMMM grognai-je de manière bestiale en terminant d'éjaculer en elle.

On garde la position même après l'acte, je caresse tendrement son dos puis ma chérie se redresse avec un éclat de malice.

  • J'ai faim mon coeur, on devrait se dépêcher si on ne veut pas être en retard ! Confirme t-elle déjà en train de se rhabiller.

Je lève les yeux en l'air avant de la rejoindre.

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