MATT

La plage se dessine juste en face de nous. Le vent marin supprime cette impression de chaleur, je me penche pour retirer mes tongues afin de marcher plus aisément.

Le sable chaud se glisse entre mes orteils, j'ai l'impression d'être tout léger et c'est reposant. Lélia et sa soeur papotent devant nous et ça me laisse le loisir d'admirer les dunes de ma chérie qui se balancent à chaque déhanchement.

Son paréo moule parfaitement cette zone désirable, j'adore l'été rien que pour ça ! Cette saison a le don de réveiller tous mes sens notamment mon désir. Je me mords la lèvre ne pouvant m'empêcher de prendre soin de la mater, ma femme est si belle, si sensuelle et terriblement envoûtante ! Nous longeons le bord de l'eau, la fraîcheur de celle-ci calme la sensation de brûlure du sable fin.

J'attrape la main de Lélia pour la faire pivoter face à moi puis les miennes se posent à plat sur son fessier bombé. Mes lèvres rejoignent celles de ma brune pour échanger le plus tendre des baisers avant de reprendre la marche.

Anaïs se met à courir dans l'écume où s'écrasent les vagues, elle semble avoir repéré un trou où il n'y a pas foule. Nous la rejoignons et étalons nos serviettes les unes à côté des autres.

Ma chérie semble hésitante pour retirer son paréo, elle se positionne dos à nous pour le dénouer tout en regardant le mouvement des vagues au loin. Je n'avais pas le souvenir que la Méditérranée était aussi calme. Il ne nous faut pas longtemps pour faire sauter nos vêtements, Anaïs étale ensuite de la crème solaire dans le dos de Clément puis il s'en met également sur le torse et les cuisses étant beaucoup plus pâle que nous.

• Oui, ça serait con que ça fasse un poulet rôti ! Dis-je taquin.

• P'tain que t'es con toi ! Grogne t-il, je rigole de plus belle. Rrrrr j'vais te faire bouffer le sable !

Qu'est-ce que j'aime l'embêter mon petit Clém ! Il démarre toujours au quart de tour. J'explose de rire en voyant son visage tout rouge, il me bouscule en râlant encore plus.

Anaïs l'embrasse goulûment pour le calmer, c'est bon enfant. Puis elle ôte sa petite robe courte, je la vois également tirer sur les ficelles du haut de son maillot de bain. Je fais de gros yeux étonnés comprenant ses intentions.

• Bon les gars, pas de gêne entre nous ! J'enlève le haut pour pas avoir les marques ! S'exclame t-elle avec un brin d'excitation dans la voix.

Voir une paire de seins ne va pas me choquer c'est certain mais ceux de ma belle-soeur j'avoue que ça va peut-être me faire bizarre étant donné que je la considère un peu comme une petite soeur.

Son haut de bikini retombe sur le sable, la petite blonde se cambre pour bien s'exposer au soleil, pour l'instant je ne la vois que de dos ce n'est pas plus mal.

• Mais enfin Anaïs ! Euh remets ça bébé ! Panique Clément en attrapant le haut du maillot de bain pour le plaquer sur la poitrine de la jeune femme. Lélia et moi, nous mettons à rire.

• T'inquiètes pas Clém, nous sommes qu'entre nous le rassurai-je. Je ne suis pas là pour mater ! De ma part il n'y aura rien de mal !

• Il ne s'agit pas tellement de toi, Matt dit Clément d'une petite voix. Oui ça me fait bizarre qu'Anaïs soit à moitié nue devant toi mais j'ai peur qu'il y ait des regards malsains posés sur elle !

• Mais Clém sérieux on s'en fout ! S'exclame t-elle en appliquant la crème solaire sur son buste.

• Mais Naïs arrête de provoquer comme ça ! Olalalala ! Je suis mal à l'aise là ! Bafouille t-il en se plaçant devant elle pour éviter les regards.

• Lélé, tu me rejoins que je me sentes moins seule ? Lui demande sa soeur.

Lélia me regarde hésitante puis retire son bandeau elle aussi pour libérer sa poitrine.

Les regards alentours se portent sur les filles, je sens celui des hommes beaucoup plus insistant sur les seins de ma brunette étant beaucoup plus attractifs que ceux de sa soeur. Je ressens de grosses bouffées de chaleur et l'envie de leur faire passer l'envie de mater ! Je leur lance un regard mauvais pour qu'ils détournent le leur. Mes poings s'enfoncent dans le sable.

• C'est hyper gênant la façon dont ils vous regardent avoue Clément. Ça ne me plaît pas du tout...

• Ouais c'tte bande de chacals ! Dis-je en serrant les dents.

• Vous ne seriez pas un peu jaloux les mecs ? Dit Anaïs en rigolant.

• Non mais y a pas à regarder comme ça c'est tout ! M'agaçai-je toujours tourné dans la direction d'un groupe de jeunes hommes. P'tain je crois que je vais me lever pour aller leur dire de regarder ailleurs ça m'insupporte !

• Oh que si, le mien l'est grave ! Renchérit Lélia. Hein Matt, t'es jaloux ? Hihi !

• Mais même pas !

Toutes les deux se mettent à rire aux éclats, Lélia se lève déclarant qu'elle veut aller se baigner. Ma jolie brune se tourne face à nous pour nous inciter à nous joindre à elle. J'observe Clément contempler le corps de ma femme et bien sûr de devenir rouge comme une pivoine, intérieurement ça me fait rire. Mon pote est vite gêné !

'' Ah ouais quand même, elle en a une bonne paire la belle-soeur... C'est gênant et excitant à la fois de voir les filles aussi peu habillées... Ça va être dur de ne pas avoir la gaule avec deux jolies et sensuelles sirènes à nos côtés."

Je prends la main de ma chérie et elle m'entraîne en courant dans la mer, ma brune me déséquilibre et je m'écroule dans les vagues ce qui la fait rire. Assis sur mes fesses, je suis bien et Lélia vient m'enjamber pour s'installer sur mes cuisses me faisant face pour m'embrasser. Si avec ça les vautours ne voient pas qu'elle est avec moi !

• Ah ça fait trop du bien avec cette chaleur ! S'exclame Anaïs dos à nous, se trempant doucement les bras avec ses mains puis les cuisses. Je suis sûre qu'elle a rentré son tanga dans la raie de ses fesses puisqu'à présent cela lui fait un string.

• Carrément oui ! Dis-je en fermant quelques secondes les yeux avant de les rouvrir, Clément s'est assis à côté de moi. Je trouve que c'est bien de partir aussi en famille, pas toujours avec les amis ! Vous allez pouvoir profiter de Lou aussi ! Et je compte sur ces quatre jours pour vous rapprocher les filles !

• Figure toi que c'est en cours s'exclame Lélia en m'embrassant, je la regarde agréablement surpris.

• Je suis fier de toi bébé dis-je en embrassant sa joue. Il faut savoir qu'Anaïs ne l'a pas fait sciemment, ta soeur nous aime énormément Lélia, ça a été au dessus de ses forces, bien sûr ça n'enlève pas le mal que l'on s'est fait mais il faut la comprendre.

• Je sais mon chéri, je suis en train de le comprendre tout ça murmure t-elle. Je suis contente de passer du temps avec elle, on a eut un beau moment de complicité toute à l'heure, j'espère en avoir d'autres avec elle !

• Promis c'était la dernière fois que je vous déçois déclare Anaïs. Merci de m'accepter encore auprès de vous, je vous aime tous les deux !

• Nous aussi on t'aime répondis-je en me tournant vers ma belle-soeur.

Anaïs s'amuse avec l'eau qu'elle promène de chaque côté de sa taille, sa peau scintille avec les reflets de l'eau et du soleil. Elle s'asperge la poitrine et la fraicheur de l'eau fait durcir la pointe de ses tétons rosés. Elle ferme les yeux tout en prenant place sur les genoux de Clément.

Je l'observe attentivement, son corps est doucement bercé par les vagues mais ses mouvements semblent trop rapides pour être uniquement ceux des vagues. La coquine je suis presque sûr qu'elle s'amuse à onduler son bassin contre le boxer de mon ami. Je souris à cette simple pensée et reporte mon regard au loin sur l'horizon portant mon attention sur les bateaux qui défilent et le vol des mouettes dans le ciel bleu turquoise.

Lélia se tourne dans le même sens que moi et naturellement mes mains se posent sur son ventre que j'effleure du bout de mes ongles. Sa tête se cale en arrière contre mon cou. Je parcoure la ligne de son duvet blond et longe l'élastique de sa culotte. Nous serions seulement elle et moi, j'aurai probablement osé m'aventurer dans des caresses plus provocantes mais je vais me contenter de quelques effleurements sur son petit ventre.

• Je suis si bien avec toi Matt me chuchote t-elle en griffant doucement mes cuisses ce qui fait systématiquement dresser les poils noirs de mes bras, je secoue mes épaules saisis d'un frisson. Tes mains sur mon ventre c'est tellement agréable... (Elle me parle encore plus bas). Mmmm chéri, ça me donne envie de plus tout ça ! Vivement le retour dans la chambre ce soir...

• Moi aussi je me sens bien, c'est très relaxant la mer, je vais bien dormir ce soir ... Hum.... Tu n'as pas été rassasiée ce matin ? Mais je t'avoue qu'il ne me faudrait pas grand chose pour que ça dérape... On remet le couvert quand tu veux mon amour !

• Si, c'était parfait mon coeur ! Mais je ne sais pas, peut-être l'air marin qui sait ? Dit-elle avec un large sourire. Hihi il ne faut pas me le dire deux fois alors ! Ok hihi quelques caresses sur ta belle bite et tu seras raide dingue !

Ma chérie rit aux éclats avant de me bécoter le cou, je sens ses dents légèrement se resserrer sur ma peau puis elles dérapent sur mon lobe, il ne va pas falloir qu'elle s'aventure sur ce terrain là. Je pousse un soupire en empoignant fermement sa taille.

• Hum tu durcis Matt ! Grogne t-elle en se recalant. Je t'aime chéri !

Une fois ma bandaison calmée, nous sortons tous les quatre de l'eau pour nous acheter une bonne glace. Lélia vient lécher avec gourmandise le dessus de son sorbet, je suis le mouvement de sa langue pointue sur l'extrémité de celui-ci et secoue la tête en soupirant.

• Mais qu'est-ce que tu vas t'imaginer mon coeur ? Me demande t-elle en rigolant.

• Ben à ton avis ! Dis-je plein de malice.

• Pouah vous êtes dégueulasses tous les deux ! Grogne sa soeur, je suis sûr qu'elle ne se fait pas prier pour sucer Clément, tous les quatre nous explosons de rire pour la énième fois de l'après-midi. Clément rougit encore et encore.

• Dix-huit heures ! s'exclame Anaïs. C'est que ça passe vite le temps à vos côtés !

• On va peut-être commencer à plier bagages continue ma femme en s'habillant. On doit aider les darons à faire le repas du soir et le temps que tout le monde aille à la douche le début de soirée va vite arriver !

J'enfile de nouveau mon t-shirt puis mon bermuda avant d'hisser le sac de plage sur mon épaule. Nous prenons le chemin du retour après un merveilleux après midi bourré de rigolades, de discussions, de détente ! Clément n'a pas tellement parlé, il va falloir qu'on le décoince un peu.

Je sais qu'il s'intéresse à nos discussions mais il se positionne en observateur plutôt que d'apporter quelque chose à la conversation. Mais je le connais depuis son arrivée à la caserne, c'est purement de la timidité !