24  - Il est temps de rentrer (ou presque)

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La fin du séjour fut ... compliquée pour moi. Tendue même, pour utiliser un double sens.

Elle profita du petit déjeuner tenant plus du brunch pour m’exciter en mimant une fellation avec une saucisse. N’y tenant plus, je sortis ma bite du peignoir tendu et lui demanda :

- Suce-moi s’il te plait ...

- Non, non, non ! Hier soir en rentrant, je t’ai repris la Carte Blanche ! Plus d’ordres, ce sera à mon bon vouloir. Et t’auras rien avant de me sodomiser comme je voulais dans la douche !

- He bien, abstinence à partir de maintenant : ton cul a besoin de repos ! Et tu craqueras avant moi… lui répondis-je, tout en sachant pertinemment que c’était faux.

Elle m’adressait un sourire franc, mais sadique, et croqua dans la saucisse. 1-0 pour elle !

***

Les heures qui suivirent furent délicieusement atroces pour nous deux. Non seulement nous devions rentrer, mais elle fit en plus tout son possible pour m’exciter, et avec beaucoup de talent il faut le reconnaitre.

En sortant de la salle de bain après m'être lavé les dents et rasé puis habillé, je la trouvais de dos penchée en avant, faisant semblant d'avoir commencé à ranger la valise. Elle avait remit ses talons aiguilles, allongeant ainsi ses jambes, et mit un robe légère assez courte, ce qui fit que je voyais tout son entrejambe nu de là où je me trouvais.

Consciente de ma présence mais prétendant le contraire, elle caressait son bouton de plaisir d’une main, pendant que l’autre faisait entrer et sortir le rosebud de son anus à une bonne allure. Toussotant pour attirer son attention, elle me regarda entre ses jambes et en écartant ses fesses en souriant me dit :

- T’as vu, mon cul va bien, tu peux venir me faire ce que tu veux !

Approchant lentement d’elle, nos yeux connectés sous ses mains en mouvement sur son sexe et son bijou, je fis sauter le bouton de mon short. Collant mon érection sur le sextoy, je le fis osciller par un mouvement de hanche. Un premier gémissement de plaisir et d'anticipation la saisit, avant un second de douleur et de frustation lorsque je m'éloignai en lui mettant une bonne fessée sonore sur sa peau nue.

- Repos ! lui rappelai-je.

- T’es tetu hein, mais jt’aurai !

Je lui souris ironiquement, bien que convaincu qu'elle ait raison. Mais en attendant, égalisation de ma part, 1 partout !

***

Après avoir remit ses sandales plates et que nous ayons fini de nous préparer dans une atmosphère électrique, nous arrivâmes dans l’ascenseur. Fermant les portes sans appuyer sur le bouton du RdC, elle se pencha à nouveau en avant en remontant sa robe sous laquelle elle n'avait pas remis de sous-vêtement, pour me dévoiler l’éclat bleu marine à son anus et m’encouragea :

- Un ptit coup vite fait avant de prendre la route ? Réfléchis bien, c’est peut-être la seule fois de notre vie ou tu pourras m’enculer dans un ascenseur…

Honnêtement, j’étais à deux doigts de foutre notre duel et mes bonnes résolutions à la poubelle, mais notre bulle métallique commença sa descente, appelée par quelqu’un en-dessous. Elle se réajusta, rageuse, et se plaçant au fond de la cabine, jeta un regard méchant aux deux vieilles dames entrant au 1er étage. Elle répondit par un grognement frustré à leur « Bonjour messieur-dame », et ce fut à moi de m’occuper de la politesse.

- 2-1 pour moi! lui chuchotais-je à l'oeille, révélant notre duel qui s'était formé dans mon esprit.

Un coup d'épaule dans mon torse pour me faire reculer fut sa seule réponse. Challenge accepté visiblement !

***

Le passage par la Réception pour payer le séjour fut particulièrement difficile pour moi. Après un laconique "Bonjour" envoyé à l'employé de l'hôtel, elle lui tourna le dos et s'appuya sur le haut-comptoir de l'accueil. Après un haussement de sourcil à mon attention m'indiquant qu'il me plaignait pour l'ambiance lourde entre nous, il s'assit et commença à préparer notre note après avoir récupéré notre carte d'accès. Il me questionna aimablement sur notre court séjour, et je m'appliquai à me concentrer au maximum pour lui répondre.

Ce fut compliqué, car la pécheresse à mes côtés avait baissé ma braguette et sorti ma bite à l'air libre. Prenant garde à ne pas bouger le haut de son bras pour ne pas attirer les soupçons, elle me branla fermement. Le fait que je sois à moitié tourné vers elle lui rendait la démarche plus facile. Le plaisir montant rapidement du fait de la situation, je profitai d'aller chercher mon portefeuille dans ma poche pour tenter, sans succès, de retirer sa main.

Après avoir passé l'autre dans ses cheveux, elle murmura assez audiblement pour que le réceptionniste l'entende "Zut, ma boucle d'oreille". Une goutte de sueur glissa le long de ma tempe en comprenant très bien ce qu'il allait se passer. Et effectivement, je ressentis un changement de température au niveau de mon gland lorsque ses lèvres me firent coulisser dans sa bouche. Il ne fallut à peine deux aller-retour jusqu'à l'entrée de sa gorge pour que j'atteigne ma limite. Elle le ressentit et me refusa cette finition buccale en se relevant tout en faisant semblant de réajuster sa boucle.

- Je t'attends au parking en attendant que tu te rappelles de ton code de carte bleue, me dit-elle avant de me faire une bise. 2-2, ajouta-t-elle à mon oreille.

Elle avait effectivement raison sur deux choses. Premièrement, j'avais déjà fait deux fois un mauvais code, et il fallait que je me reconcentre pour ne pas bloquer mon moyen de paiement. Ensuite, étant arrêté à presque rien d'éjaculer, la bite tendue à l'air libre vers le comptoir de l'acceuil, elle venait bien d'égaliser...

***

Une fois mes ardeurs suffisament calmées pour ne pas jouir au simple contact du tissu, je rangeai mon sexe dans sa prison trop étroite, et pris congé de l'employé. Notre lourde valise en main, j'arrivai au parking sous-terrain de l'hôtel et rejoignis ma femme déjà assise dans la voiture. Après avoir posé notre bagage dans le coffre, je l'entendis m'appeler par sa portière ouverte. Bien que conscient qu'il s'agissait d'un traquenard qu'elle me tendait, la curiosité me poussa tout de même, faible homme que je suis, à voir ce qu'elle m'avait préparé.

Je la trouvai à genoux sur son siège, les fesses dénudées tendues vers l'extérieur. Le plug reposait entre ses jambes, et son oeillet distendu se contractait d'anticipation comme pour me défier. L'une de ses mains était fermement plaquée sur sa vulve, m'interdisant complêtement la pénétration vaginale.

- Tu dois être au comble de l'excitation... commença-t-elle en écartant les fesses de son autre main en me regardant pas dessus son épaule. Soit tu prends la route frustré en me laissant en plus mèner au score, soit tu m'encules !

Elle plongea trois doigts dans son anus, se pénétrant sous mon regard médusé.

- Les bandits de grand chemin laissaient choisir entre "la bourse ou la vie", je te laisse choisir "la défaite ou la sodomie" !

N'y tenant plus, je descendis ma braguette et sortis ma bite que je dirigeai aussitôt vers son orifice implorant. Mais contre toutes attentes, mon gland rencontra le dos de sa main qui bloquait également cette entrée secrète. Elle se redressa subitement, et après m'avoir poussé violement pour me faire reculer, elle referma la portière. Surpris, je parvins à ne pas m'affaler par terre, le sexe sortit, et constatait par la vitre qu'elle insérait à nouveau le bijou dans son fondement.

Comprenant que le jeu était truqué et que je n'avais pas eu réellement le choix, je rejoignis le poste de conduite, la queue entre les jambes - si je puis dire, vu qu'elle était loin de pendre entre elles -. Elle s'était assise et avait passé sa ceinture, et me dit avec un grand sourire:

- 3-2, j'ai gagné !

Bon joueur, surtout sachant que ça ne pourrait que bien finir pour nous 2, j'éclatai de rire et démarrai la voiture.

***

Après une partie du trajet sur autoroute, nous nous arrêtons peu après l’avoir quitté. Nous avons trouvé grâce au GPS un chemin, dans lequel je me suis engagé en marche avant, nous permettant de quitter la route afin de nous dégourdir les jambes et de manger les sandwichs achetés dans une station service. Bien que celui-ci fut rapidement avalé, il nous permit de nous réconcilier, et c’est collés l’un à l’autre contre la voiture que nous avons déjeuné, nous embrassant par moment.

- Allez, en route ! lui indiquais-je une fois que nous avions fini.

Le regard planté dans le mien, elle répondit seulement « NON ! ». N’ayant d’autres explications que son regard de braise, je m’approchais d’elle et les yeux dans les yeux lui demandait « Et pourquoi ? ».

Un sourire malicieux sur les lèvres, elle me répondit :

- A la station, la voiture a eu le droit au plein avant de repartir, alors je bougerais pas avant que tu m’aies remplis le cul ! Et c'est moi qui ai gagné, j'te rappelles.

Ne pouvant que céder devant son obstination, j’éclatais d’un petit rire et l’embrassa ardemment. Je lui pris la main et l’emmena devant le capot de la voiture, nous masquant ainsi partiellement de la route. Ouvrant ma braguette, je sortis mon sexe à moitié érigé et elle se mit accroupie pour me faire durcir en me suçant. Elle avait sortis ses seins de sa robe, et la main qui ne me branlait pas préparait son cul avec le plug.

Une fois ma bite complètement dressée et pleine de salive, elle se releva et s’allongea sur le dos sur le capot encore tiède. Me rapprochant d’elle, je saisis ses jambes et les relevai sur ses flancs. Pour lui rendre la pareil, ma langue alla titiller son clitoris gorgé d’envie pendant que la main qui ne tenait pas ses chevilles enleva le bijou de son cul. Je me redressai et plaça mon gland humide de sa salive sur sa rondelle élargie et appuya fermement.

Malgré les préparations précédentes, son anus n’était pas suffisamment dilaté et il dût s’écarter rapidement pour me laisser entrer, ce qui lui provoqua une légère grimace de douleur suivi d’un soupir de plaisir.

- Ho oui, vas-y, défonce-moi ! Je veux encore te sentir jusqu’à ce soir !

Ma bite enfla encore en elle, ses chairs s’élargissant de force toujours plus. De là où je me tenais, je voyais des voitures passer sur la route, pendant que j’enculais violemment la femme de ma vie sur le capot de notre voiture. Nous ne prenions même plus la pleine de retenir nos gémissements à chaque poussée brutale dans son corps. Cette position me permettait de m’enfoncer profondément en elle, mes coups de reins lui faisant ressentir tout la longueur de ma colonne de chair dans son conduit étroit.

Son orgasme explosa soudainement, m'inondant de son éjaculation féminine et me comprimant dans son cul à tel point que je me vidais intégralement en elle, nos cris bestiaux de plaisir résonnant aux alentours. Mon sexe débandant rapidement, je pus me retirer sans lui faire plus mal. Son trou toujours dilaté se contractait expulsant petit à petit mon plaisir hors de son corps.

Après quelques instants pour reprendre nos esprits, et après avoir ressuyer le sperme dans la raie de son cul et sur le capot déjà maculé, c’est avec des grands sourires que nous reprîmes la route. Plus amoureux et passionnés encore que 2 jours plus tôt, lorsque notre couple s'acoquina du fait d'une Carte Blanche.

Fin

***

Et voila, nous sommes arrivés au bout de ce court mais plus qu'intense séjour amoureux et libidineux.

J'espère, malgré les incohérences et mon style débutant, avoir réussi à vous transporter dans ce récit (et à vous exciter, ne serait-ce qu'un peu ;-) ).

A titre de bonus, un - petit - épilogue suivra, nous plaçant après une ellipse temporelle d'un peu plus d'un an ! Avec en prime, un changement de point de vue ! ;-)

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