18 - Inattendue 

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Alors que je me réveillai dans le lit d’une petite blonde draguée en boîte, je songeai à mon professeur de l’ombre. Je me levai sans faire de bruit bien décidée à imposer dorénavant mes propres règles. Retrouvant mes vêtements de la veille, éparpillés dans le couloir de l’appartement de mon hôtesse d’une nuit, je m’habillai discrètement avant de quitter les lieux sans dire au revoir. Descendant l’escalier, je croisai la mine patibulaire de l’homme de ménage que je saluai d’un sourire. Passé le porche, je fixai mes écouteurs sur mes oreilles et je filai à pied jusque chez moi. Pendant que les premières notes de Thunder issu du dernier album d’Imagine Dragon me donnaient de l’entrain pour marcher, je pensais que mon nouveau soumis de luxe méritait une petite visite avant la date fixée.

Après avoir pris une douche et changé de tenue, je me présentai au siège de l’entreprise de Simon. Bien entendu, ce dernier était déjà en pleine réunion. Après avoir vainement tenté de baratiner la Cerbère qui lui servait de secrétaire, je lui laissai un message sur son mobile lui ordonnant de me retrouver devant son bureau. Il me répondit immédiatement qu’il ne pouvait pas, car étant très occupé. J’insistai en menaçant de ne plus jamais revenir, s’il ne m’était pas aussi soumis qu’il l’avait promis.

Je ne sais ce qu’il prétexta, mais deux minutes plus tard il était là, curieusement heureux de me voir. Après m’avoir fait entrer, il ferma la porte à clé, puis occulta les verrières. Ensuite, il tomba immédiatement à mes pieds. Puis, comme dans un rituel bien rodé, il commença à me lécher les orteils qui dépassaient de mes souliers d’été. Sa langue agile me chatouillait et j’avais peine à supporter cette pénible entrée en matière. Au bout de quelques minutes, n'y tenant plus, je demandais à le voir nu. Il se déshabilla rapidement ôtant son t-shirt et son jean griffés. Je constatai avec satisfaction qu’il n’avait pas retiré sa cage de chasteté.

Je fouillai dans mon gros sac à main et en sortis un collier de chien marqué à son nom que je lui passai autour du cou. Je le sentis particulièrement ému lorsque mes mains glissèrent sur sa peau. Voyant son regard plein de reconnaissance, je déposai un baiser amical sur son front. Il avait tout du bon gros chien. Puis, je lui ordonnai de se tourner et de me tendre ses fesses. Lorsqu’il obtempéra, je lui enfonçai une petite queue noire en silicone qui s’agitait lorsqu’il remuait son séant. Dans la foulée, je lui accrochai une laisse et je le promenai ainsi paré autour de son bureau comme un bon gros Saint Bernard. Il semblait frétiller de plaisir comme un vrai animal de compagnie.

Lorsque j’en eus assez de tourner en rond, je m’arrêtai net au milieu de la pièce. Puis, je relevai ma jupe légère et je lui offris ma vulve dénudée. Comprenant immédiatement ce que j’attendais de lui, il se précipita pour enfouir profondément sa langue dans mon intimité. L’homme était particulièrement doué dans cet exercice. Il maîtrisait mieux son organe que bien des lesbiennes que j’avais rencontrées et il ne me fallut que peu de temps avant de jouir. Aux derniers soubresauts de mon orgasme, je le repoussai sans ménagement avant de quitter la pièce sans un mot.

Quelques secondes plus tard, alors que j’étais dans l’ascenseur me dirigeant vers la sortie, je reçus un message de sa part me remerciant pour cette visite inattendue et sublime. Visiblement, il avait adoré. Il conservait mes cadeaux pour ma prochaine visite surprise.

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