39 - La confinauté de l’anneau (pénien)

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Au matin, alors que Simon dormait profondément, je filai à destination de la cuisine. Là, Jimmy était déjà à s’affairer et une bonne odeur de café embaumait les lieux. Il me sourit en me voyant déambuler en chemise nuit et les cheveux en bataille. Il me servit une tasse ainsi que quelques tartines grillées légèrement beurrées. Puis, alors que je dégustais son fort bon breuvage, il gagna le canapé non loin de là où il prit sa guitare. S’éleva alors dans le silence une jolie mélodie que j’aurais attribuée à Nirvana.

- C’est « Rape me » de Nirvana ! Une chanson de circonstances. Non ?

J’éclatai de rire devant sa mine malicieuse.

Alors que je finissais d’avaler mon café, il me conta comment la nuit dernière il avait fureté dans toute la maison et les découvertes qu’il y avait faites, notamment au sous sol. Peu de temps après, je l’accompagnai dans ce lieu et j’y découvris les yeux écarquillés, une véritable pièce BDSM pleine d’objets divers et variés. Je me serais crue revenue dans le premier sex shop de cette spécialité que j’avais fréquenté à Paris. Je me souvenais des tentures rouges, comme là, et de l’étalage de vêtements, godemichets, fouets, liens en tout genres qu’il y avait partout. Ce jour là, je n’avais pas traîné dans ces lieux. Mais, là, j’observais chaque pièce. Admirant, notamment, une superbe collection d’anneaux péniens. Une idée me vint à l’esprit et j’en subtilisai deux en métal argenté.

Au retour dans la cuisine, je demandai à Jimmy s’il avait trouvé autre chose d’intéressant. Il avait noté une très belle piscine, mais la saison n’était pas encore à patauger. Il ajouta qu’un magnifique jacuzzi trônait dans une pièce dédiée toute proche. Je souris. Voilà bien un lieu propice à mettre tout le monde en condition pour une après-midi chaude et une soirée encore plus intense.

Lorsque Simon fit enfin son apparition, j’avais déjà évoqué avec Jimmy les derniers détails des réjouissances de la journée. Je m’éclipsai, peu après, pour aller un peu fouiller à l’étage. Il me fallait aussi quelques accessoires vestimentaires plus classiques pour mon scénario. Après avoir trouvé ce que je cherchais dans la commode de la maîtresse des lieux, je déposai le tout sur le lit de la chambre que j’occupais avec Simon. Ensuite, je filai sous la douche où je pris mon temps pour me préparer entièrement. J’éliminai notamment tous les poils disgracieux qui avaient poussé durant les précédentes semaines de confinement.

J’enfilai un peignoir de soie et redescendis pour retrouver les deux garçons. Je ne les vis pas dans la cuisine, mais j’entendis leurs rires provenant d’une pièce toute proche. Les deux garnements trempaient tous les deux dans un bain bouillonnant, s’embrassant et se caressant en même temps. J’arrivais à temps pour mettre de l’ordre dans tout ça. Je les rejoignis dans le jacuzzi, les séparant par la même occasion. Puis, devant leur dévotion, je leur donnai à l’un une main et à l’autre un pied à déguster. Cette prière à mes extrémités s’éternisa pendant de très longues minutes. J’y mis fin en me relevant et, en leur ordonnant, de sortir et de se sécher.

Les deux hommes s’exécutèrent avec enthousiasme. Par la suite, je leur demandai de se tenir côte à côte, bien droit et les mains derrière le dos. J’inspectai ma petite troupe. Ma petite confinauté. Je sortis bientôt les deux anneaux péniens que j’avais emprunté plus tôt. Et, très lentement, sans quitter les yeux de chacun, je leur en enfilai un chacun jusqu’au pubis.

- Par le présent anneau, je vous fais miens.

Les deux garçons semblaient émus. Je frappai ces deux verges déjà bien tendues. Il n’était pas encore temps de trop les exciter. Je décidais ensuite de les promener dans le parc boisé dans cette tenue appropriée. Ils frétillaient comme des puces, leurs petites fesses s’agitant dans les allées pierreuses. Ils chahutaient par moment et j’étais obligée d’élever la voix pour les remettre à leur place. Ils prenaient la pose au milieu des parterres de fleurs comme deux angelots ou des modèles masculins de Pierre et Gilles. Cette ballade apéritive les avait mis de bonne humeur, et nous poursuivîmes avec quelques bières avant que Simon et Jimmy ne se collent près des fourneaux pour préparer le repas de midi. Pendant, ce temps je me prélassais sur la terrasse, ne perdant pas une miette de leurs mouvements ou discussions.

Au moment du déjeuner, Simon s’enquit du programme de l’après-midi et de la soirée. Je restai évasive, fixant Jimmy. Et je préférai changer de conversation et partir sur des anecdotes croustillantes. Chacun y allait de son histoire cocasse vécue dans le milieu D/s ou libertin. Les fous rires fusaient autour de la table. Nous formions une jolie bande de dépravés. Au moment du café, je sortis une cigarette. Et l’un des garçons me demanda s’il pouvait s’attarder sur le pénis de son compagnon en guise de dessert. J’acceptai, car je sentais que les deux hommes brûlaient de mieux se connaître et qu’il fallait, aussi, absolument faire retomber leur tension sexuelle avant la soirée.

Simon s’agenouilla sur la terrasse aux pieds de Jimmy. Ce dernier se laissa avaler d’un trait par la bouche avide de son partenaire. J’eus chaud d’un coup, mais je n’en laissai rien paraître, fumant tranquillement ma Vogue mentol à distance. L’entrepreneur montra une belle aptitude dans la fellation, ce qui me fit penser qu’il ne devait pas, loin de là, en être à son premier mec. Il m’avait caché ça la fripouille. Le musicien s’agrippait fermement à sa chaise de jardin, essayant de ne pas venir trop vite sous la langue experte de Simon. Ce dernier se masturbait par ailleurs. Je sentais, pour ma part, la moiteur gagner mon entrejambe et j’avais hâte que cette chaude exhibition s’achève. J’ordonnai alors à Jimmy de se libérer. Ce qu’il fit sans tarder, déchargeant tout son stupre dans la gorge accueillante de mon fier soumis. Peu après, ce dernier vint à son tour sur le ventre de son compagnon. Les deux hommes se partagèrent ensuite le fluide étalé via de longues et profondes embrassades.

Je les laissai ensuite débarrasser la table ainsi que se reposer après au soleil avant d’entamer la seconde partie de la journée. Loin de cette image idyllique de porno bucolique des années 70, je devais maintenant exprimer le pire de mes désirs les plus sombres. Je devais assumer cette part là aussi. Peut-être juste pour enfin croire un peu que j’étais devenue celle que j’avais toujours été. Au delà d’une dominante, une vraie, une pure et méchante dominatrice.

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